S’il bénéficie actuellement de 988 promesses de parrainage, le candidat Oscar Temaru ne saura que le 17 mars prochain si ces promesses ont été converties en au moins 500 présentations officielles déclarées au Conseil constitutionnel.
PAPEETE, 27 février 2017 - Oscar Temaru a affirmé avoir réuni suffisamment de parrainages pour se présenter à l’élection présidentielle, dimanche soir au JT de Polynésie Première.
Il reste moins de 3 semaines au candidat de la décolonisation pour transformer cette ambition. La période de recueil des parrainages est officiellement ouverte depuis vendredi 24 février et s’achève le 17 mars prochain à 18 heures (GMT+1).
D’ici là, les candidats en course pour la présidentielle de 2017 doivent avoir obtenu, d’au moins 500 élus, un engagement ferme de soutien dans cette démarche : une fiche de présentation validant leur parrainage et adressée au Conseil constitutionnel. Difficulté supplémentaire : ces parrainages doivent être issus d’au moins 30 départements ou collectivités, à raison d’au plus 50 dans chacune de ces circonscriptions.
Et pour corser le tout, le Conseil constitutionnel publiera la liste complète des parrains de chaque candidat, cette année.
Pour l’instant, le camp d’Oscar Temaru recense 511 promesses potentiellement transformables en "présentations" dans ce cadre très strict, sur un total de 988 promesses. "Il nous est difficile d’apprécier avec exactitude le taux de conversion de ces promesses en parrainages fermes", explique Moetai Brotherson, bras droit d’Oscar Temaru dans ce projet de candidature à l’élection présidentielle de 2017. "Pour nous, c’est une première. (…) On sait juste que le candidat Oscar Temaru se présente avec un caractère atypique : lorsqu’un élu nous promet son parrainage, on a de bonnes chances d’espérer qu’il le fera. On estime que l’on atteindra les 500 signatures".
Oscar Temaru aurait par ailleurs obtenu de "petits candidats" à la peine tels que Philippe Poutou, Christian Troadec ou Rama Yade, l’engagement verbal de reports de parrainages en sa faveur.
"Depuis vendredi on relance par courriel tous les élus qui nous ont promis leur parrainage, en leur demandant de nous envoyer copie de la présentation adressée au Conseil constitutionnel. On ne peut pas faire plus", explique aussi Moetai Brotherson. "Mais vous savez, à part François Fillon, Benoît Hamon et Marine Le Pen, tous les autres candidats en sont là, aujourd'hui".
Le leader souverainiste polynésien a deux principaux objectifs lors de cette présidentielle : faire connaître au plan national son combat contre le colonialisme et les essais nucléaires et proclamer l’indépendance de la Polynésie française en cas de victoire au plan local. Il compte utiliser l’élection présidentielle comme un référendum d’auto-détermination: "les gens qui voteront pour ma candidature sauront pour qui ils votent", a-t-il souligné.
Cette auto-proclamation ne serait pas une première dans la République française, a rappelé Moetai Brotherson dimanche à l'AFP : "Ce n’est pas un acte dictatorial et immédiat, ça va être discuté avec l’ONU et avec la France, comme ça l’a été aux Nouvelles-Hébrides, devenu le Vanuatu indépendant". "Le Kosovo a procédé à une auto-proclamation, et la France a été le premier pays à le reconnaître", a également fait valoir Oscar Temaru, dimanche soir.
Il reste moins de 3 semaines au candidat de la décolonisation pour transformer cette ambition. La période de recueil des parrainages est officiellement ouverte depuis vendredi 24 février et s’achève le 17 mars prochain à 18 heures (GMT+1).
D’ici là, les candidats en course pour la présidentielle de 2017 doivent avoir obtenu, d’au moins 500 élus, un engagement ferme de soutien dans cette démarche : une fiche de présentation validant leur parrainage et adressée au Conseil constitutionnel. Difficulté supplémentaire : ces parrainages doivent être issus d’au moins 30 départements ou collectivités, à raison d’au plus 50 dans chacune de ces circonscriptions.
Et pour corser le tout, le Conseil constitutionnel publiera la liste complète des parrains de chaque candidat, cette année.
Pour l’instant, le camp d’Oscar Temaru recense 511 promesses potentiellement transformables en "présentations" dans ce cadre très strict, sur un total de 988 promesses. "Il nous est difficile d’apprécier avec exactitude le taux de conversion de ces promesses en parrainages fermes", explique Moetai Brotherson, bras droit d’Oscar Temaru dans ce projet de candidature à l’élection présidentielle de 2017. "Pour nous, c’est une première. (…) On sait juste que le candidat Oscar Temaru se présente avec un caractère atypique : lorsqu’un élu nous promet son parrainage, on a de bonnes chances d’espérer qu’il le fera. On estime que l’on atteindra les 500 signatures".
Oscar Temaru aurait par ailleurs obtenu de "petits candidats" à la peine tels que Philippe Poutou, Christian Troadec ou Rama Yade, l’engagement verbal de reports de parrainages en sa faveur.
"Depuis vendredi on relance par courriel tous les élus qui nous ont promis leur parrainage, en leur demandant de nous envoyer copie de la présentation adressée au Conseil constitutionnel. On ne peut pas faire plus", explique aussi Moetai Brotherson. "Mais vous savez, à part François Fillon, Benoît Hamon et Marine Le Pen, tous les autres candidats en sont là, aujourd'hui".
Le leader souverainiste polynésien a deux principaux objectifs lors de cette présidentielle : faire connaître au plan national son combat contre le colonialisme et les essais nucléaires et proclamer l’indépendance de la Polynésie française en cas de victoire au plan local. Il compte utiliser l’élection présidentielle comme un référendum d’auto-détermination: "les gens qui voteront pour ma candidature sauront pour qui ils votent", a-t-il souligné.
Cette auto-proclamation ne serait pas une première dans la République française, a rappelé Moetai Brotherson dimanche à l'AFP : "Ce n’est pas un acte dictatorial et immédiat, ça va être discuté avec l’ONU et avec la France, comme ça l’a été aux Nouvelles-Hébrides, devenu le Vanuatu indépendant". "Le Kosovo a procédé à une auto-proclamation, et la France a été le premier pays à le reconnaître", a également fait valoir Oscar Temaru, dimanche soir.