Tagulandang, Indonésie | AFP | dimanche 05/05/2024 - Couvert de brûlures et très affaibli, le chien tenu dans ses bras par la volontaire est l'un des animaux domestiques qu'une équipe de bénévoles est allée sauver sur l'île indonésienne de Ruang, évacuée de ses habitants et en état d'alerte maximum depuis l'entrée en éruption d'un volcan.
"Nous savons qu'ils (les animaux) vivent toujours là-bas. Comment pouvons-nous les laisser mourir ?", a confié samedi à l'AFP Laurent Tan, une bénévole âgée de 31 ans.
Depuis début avril, le mont Ruang, situé dans la province indonésienne du Sulawesi du Nord (Célèbes), est entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois, provoquant l'évacuation de ses quelque 800 habitants. Les autorités avaient institué une zone d'exclusion de sept kilomètres autour du cratère, ramenée à cinq kilomètres dimanche, concernant environ 11.000 personnes.
L'éruption a entraîné la fermeture de l'aéroport international de la capitale régionale Manado, située à plus de 100 kilomètres. L'aéroport a pu rouvrir ce dimanche.
Propriétaire de deux refuges pour animaux à Manado, Laurent est l'une des huit volontaires qui ont fait plusieurs fois le voyage de six heures en ferry jusqu'à l'île de Tagulandang, voisine de Ruang.
Dans les maisons recouvertes de cendres de l'île, ils ont récupéré un chiot, un chat blanc et un oiseau tropical turquoise et blanc.
La petite chienne, la gueule et le corps brûlés, a été transportée dans un abri de fortune à Tagulandang, où un vétérinaire l'a soignée sur un bureau en bois, éclairé par la lampe d'un téléphone portable.
Réfugiée dans un égoût
Elle semble avoir survécu aux éruptions en se réfugiant dans un grand égoût alors que le village environnant était détruit, selon Laurent.
Composé de membres d'organisations de protection des animaux, le groupe a mené une nouvelle mission vendredi après que certains propriétaires d'animaux ont lancé des appels désespérés sur les réseaux sociaux pour que leurs animaux soient évacués. Depuis "beaucoup" d'animaux ont été sauvés, selon la bénévole.
Selon un journaliste de l'AFP sur place, une douzaine d'animaux ont été secourus depuis vendredi.
Malgré le danger et alors que le niveau d'alerte du volcan est encore à son maximum, les sauveteurs poursuivent leur mission et ont sauvé plusieurs autres chiens, dont un chiot de cinq mois, avant de les remettre au vétérinaire Hendrikus Hermawan.
"Le premier traitement que nous effectuons ici consiste à leur donner de la nourriture et des vitamines pour soulager leur stress", a indiqué le praticien, ajoutant que les animaux pourront survivre tant qu'ils seront nourris.
L'objectif sera ensuite de transporter chiens, chats et oiseaux à Manado afin de les rendre à leurs maîtres qui y ont été évacués.
Si les opérations d'urgence ont visé à sauver les vies humaines, les animaux ne doivent pas être oubliés, soulignent les volontaires.
"Notre priorité, ce sont les animaux. De nombreuses personnes ont déjà reçu de l'aide, mais ces animaux n'en ont pas reçu", a encore indiqué la bénévole. "Pour moi, leur vie compte. Nous les considérons comme faisant partie de notre famille".
"Nous savons qu'ils (les animaux) vivent toujours là-bas. Comment pouvons-nous les laisser mourir ?", a confié samedi à l'AFP Laurent Tan, une bénévole âgée de 31 ans.
Depuis début avril, le mont Ruang, situé dans la province indonésienne du Sulawesi du Nord (Célèbes), est entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois, provoquant l'évacuation de ses quelque 800 habitants. Les autorités avaient institué une zone d'exclusion de sept kilomètres autour du cratère, ramenée à cinq kilomètres dimanche, concernant environ 11.000 personnes.
L'éruption a entraîné la fermeture de l'aéroport international de la capitale régionale Manado, située à plus de 100 kilomètres. L'aéroport a pu rouvrir ce dimanche.
Propriétaire de deux refuges pour animaux à Manado, Laurent est l'une des huit volontaires qui ont fait plusieurs fois le voyage de six heures en ferry jusqu'à l'île de Tagulandang, voisine de Ruang.
Dans les maisons recouvertes de cendres de l'île, ils ont récupéré un chiot, un chat blanc et un oiseau tropical turquoise et blanc.
La petite chienne, la gueule et le corps brûlés, a été transportée dans un abri de fortune à Tagulandang, où un vétérinaire l'a soignée sur un bureau en bois, éclairé par la lampe d'un téléphone portable.
Réfugiée dans un égoût
Elle semble avoir survécu aux éruptions en se réfugiant dans un grand égoût alors que le village environnant était détruit, selon Laurent.
Composé de membres d'organisations de protection des animaux, le groupe a mené une nouvelle mission vendredi après que certains propriétaires d'animaux ont lancé des appels désespérés sur les réseaux sociaux pour que leurs animaux soient évacués. Depuis "beaucoup" d'animaux ont été sauvés, selon la bénévole.
Selon un journaliste de l'AFP sur place, une douzaine d'animaux ont été secourus depuis vendredi.
Malgré le danger et alors que le niveau d'alerte du volcan est encore à son maximum, les sauveteurs poursuivent leur mission et ont sauvé plusieurs autres chiens, dont un chiot de cinq mois, avant de les remettre au vétérinaire Hendrikus Hermawan.
"Le premier traitement que nous effectuons ici consiste à leur donner de la nourriture et des vitamines pour soulager leur stress", a indiqué le praticien, ajoutant que les animaux pourront survivre tant qu'ils seront nourris.
L'objectif sera ensuite de transporter chiens, chats et oiseaux à Manado afin de les rendre à leurs maîtres qui y ont été évacués.
Si les opérations d'urgence ont visé à sauver les vies humaines, les animaux ne doivent pas être oubliés, soulignent les volontaires.
"Notre priorité, ce sont les animaux. De nombreuses personnes ont déjà reçu de l'aide, mais ces animaux n'en ont pas reçu", a encore indiqué la bénévole. "Pour moi, leur vie compte. Nous les considérons comme faisant partie de notre famille".