Nouméa, France | AFP | jeudi 21/12/2023 - Quatre incendiaires présumés ont été convoqués devant la justice pour leur rôle dans plusieurs feux de brousse qui ont frappé la Nouvelle-Calédonie, a annoncé le parquet du territoire du Pacifique Sud, plusieurs autres personnes étant recherchées.
"Dans le cadre de quatre enquêtes diligentées par la gendarmerie, plusieurs interpellations ont été réalisées et ont donné lieu à des réponses pénales", a indiqué dans un communiqué publié mercredi soir Hélène Gaudet, procureure adjointe du tribunal de première instance de Nouméa.
"La gendarmerie comme le parquet sont particulièrement vigilants à la célérité des enquêtes en cette période de recrudescence des incendies volontaires sur le territoire calédonien", a-t-elle ajouté.
Les quatre mis en cause ont été convoqués en avril, juin et novembre 2024 pour des feux déclenchés la semaine dernière à Dumbéa (banlieue de Nouméa), Ouégoa (nord), Koné (nord) et Boulouparis, à 75 km au nord de Nouméa.
A Koné, un homme de 35 ans est par exemple accusé d'avoir allumé une dizaine de foyers en périphérie immédiate du village, alors que tout le territoire était placé en "risque extrême" de feu de forêt. L'incendie avait ravagé près de 50 hectares.
L'archipel a été durement frappé cette année par les feux attisés par des conditions particulièrement favorables ces dernières semaines, avec de la sécheresse et des vents forts.
La grande majorité de ces sinistres ont été provoqués par l'homme et les autorités s'inquiètent du caractère intentionnel de plusieurs d'entre eux.
Au Mont-Dore, dans la banlieue de Nouméa, où le plan Orsec était déclenché et un feu menaçait des habitations, "on a vu de nos yeux des jeunes rallumer le feu que l'on venait d'éteindre", a décrit à l'AFP Frédéric Marchi-Leccia, le directeur de la Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR).
"Une enquête est systématiquement ouverte à chaque départ de feu", a précisé à l'AFP le général Nicolas Matthéos, commandant de la gendarmerie nationale en Nouvelle-Calédonie, qui assure que plusieurs personnes sont toujours recherchées.
"Les incendies sont souvent l'œuvre de personnes au profil psychologique déséquilibré. Dans le cas des feux rallumés, comme au Mont-Dore, on peut parler de comportement criminel", a-t-il ajouté.
Au total, près de 20.000 hectares ont été détruits par le feu dans l'archipel depuis le début de l'année, selon l'Observatoire de l'environnement en Nouvelle-Calédonie.
"Dans le cadre de quatre enquêtes diligentées par la gendarmerie, plusieurs interpellations ont été réalisées et ont donné lieu à des réponses pénales", a indiqué dans un communiqué publié mercredi soir Hélène Gaudet, procureure adjointe du tribunal de première instance de Nouméa.
"La gendarmerie comme le parquet sont particulièrement vigilants à la célérité des enquêtes en cette période de recrudescence des incendies volontaires sur le territoire calédonien", a-t-elle ajouté.
Les quatre mis en cause ont été convoqués en avril, juin et novembre 2024 pour des feux déclenchés la semaine dernière à Dumbéa (banlieue de Nouméa), Ouégoa (nord), Koné (nord) et Boulouparis, à 75 km au nord de Nouméa.
A Koné, un homme de 35 ans est par exemple accusé d'avoir allumé une dizaine de foyers en périphérie immédiate du village, alors que tout le territoire était placé en "risque extrême" de feu de forêt. L'incendie avait ravagé près de 50 hectares.
L'archipel a été durement frappé cette année par les feux attisés par des conditions particulièrement favorables ces dernières semaines, avec de la sécheresse et des vents forts.
La grande majorité de ces sinistres ont été provoqués par l'homme et les autorités s'inquiètent du caractère intentionnel de plusieurs d'entre eux.
Au Mont-Dore, dans la banlieue de Nouméa, où le plan Orsec était déclenché et un feu menaçait des habitations, "on a vu de nos yeux des jeunes rallumer le feu que l'on venait d'éteindre", a décrit à l'AFP Frédéric Marchi-Leccia, le directeur de la Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR).
"Une enquête est systématiquement ouverte à chaque départ de feu", a précisé à l'AFP le général Nicolas Matthéos, commandant de la gendarmerie nationale en Nouvelle-Calédonie, qui assure que plusieurs personnes sont toujours recherchées.
"Les incendies sont souvent l'œuvre de personnes au profil psychologique déséquilibré. Dans le cas des feux rallumés, comme au Mont-Dore, on peut parler de comportement criminel", a-t-il ajouté.
Au total, près de 20.000 hectares ont été détruits par le feu dans l'archipel depuis le début de l'année, selon l'Observatoire de l'environnement en Nouvelle-Calédonie.