Taha'a, le 4 février 2024 - À la Maison familiale rurale de Taha’a (MFR), installée provisoirement à Poutoru, élèves, parents, moniteurs et partenaires s’étaient donné rendez-vous ce jeudi 1er février pour la première journée portes ouvertes de la MFR.
La Maison familiale rurale de Taha’a, créée en 1985, a accueilli ce jeudi tous les acteurs qui permettent à la première MFR créée aux îles Sous-le-Vent de poursuivre ses formations. Elle permet en effet à une trentaine d’élèves scolarisés d’obtenir le diplôme national du brevet professionnel (DNB pro) et/ou un certificat d’aptitude professionnel (CAP) en agriculture des régions chaudes. Depuis la rentrée 2023, le projet d’établissement porte sur l’environnement, qu’il soit terrestre, marin ou aérien.
Les acteurs locaux de l’environnement et partenaires de la MFR sont donc venus présenter à l’ensemble des élus présents, ainsi qu’aux élèves venus du collège de Haamene, du Centre des jeunes adolescents (CJA) et des écoles primaire et maternelle de Faaha leurs missions. Ainsi, les élèves ont pu, entre autres, s’entretenir avec la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL), l’association environnementale Te miti e te fenua qui offre cette année une formation “Kiff ton reef” à une classe de la MFR, ainsi que l’antenne de l’Épic Vanille à Taha’a qui prend en stage cette année et pour la première fois des élèves de la MFR.
Démonstrations
“On est en alternance alors on passe autant de temps en stage qu’à la MFR”, confient Médar et Homai, respectivement en première et deuxième année de CAP, en stage actuellement à l’antenne de l’Épic Vanille de Taha’a. “On est en stage à Hipu au service technique et on a appris l’habillage, le bouturage, le bouclage et le mariage des fleurs.” Emma Maraea, responsable de l’antenne de l’Épic Vanille de Taha’a, explique quant à elle que ce partenariat est une première : “Jusqu’alors, nous accueillions des élèves de BTS à Opunohu mais depuis cette année, nous accueillons aussi en stage les élèves de Taha’a et on les pousse à aller plus loin que le CAP. Sur l’île de la vanille, il nous apparaissait important de répondre présent et d’avoir un partenariat avec la MFR d’ici.”
Pour parfaire cette première journée portes ouvertes, les personnes présentes ont pu également assister à des démonstrations de débourrage mécanique de cocos, de bouturage de lianes de vanille, de marcottage et enfin de préparation de jus et de tisane de clitoria. Les élèves ont aussi pu montrer leurs connaissances agricoles grâce aux semis qu’ils avaient préparés et qu’ils ont vendus au profit de la MFR.
La Maison familiale rurale de Taha’a, créée en 1985, a accueilli ce jeudi tous les acteurs qui permettent à la première MFR créée aux îles Sous-le-Vent de poursuivre ses formations. Elle permet en effet à une trentaine d’élèves scolarisés d’obtenir le diplôme national du brevet professionnel (DNB pro) et/ou un certificat d’aptitude professionnel (CAP) en agriculture des régions chaudes. Depuis la rentrée 2023, le projet d’établissement porte sur l’environnement, qu’il soit terrestre, marin ou aérien.
Les acteurs locaux de l’environnement et partenaires de la MFR sont donc venus présenter à l’ensemble des élus présents, ainsi qu’aux élèves venus du collège de Haamene, du Centre des jeunes adolescents (CJA) et des écoles primaire et maternelle de Faaha leurs missions. Ainsi, les élèves ont pu, entre autres, s’entretenir avec la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL), l’association environnementale Te miti e te fenua qui offre cette année une formation “Kiff ton reef” à une classe de la MFR, ainsi que l’antenne de l’Épic Vanille à Taha’a qui prend en stage cette année et pour la première fois des élèves de la MFR.
Démonstrations
“On est en alternance alors on passe autant de temps en stage qu’à la MFR”, confient Médar et Homai, respectivement en première et deuxième année de CAP, en stage actuellement à l’antenne de l’Épic Vanille de Taha’a. “On est en stage à Hipu au service technique et on a appris l’habillage, le bouturage, le bouclage et le mariage des fleurs.” Emma Maraea, responsable de l’antenne de l’Épic Vanille de Taha’a, explique quant à elle que ce partenariat est une première : “Jusqu’alors, nous accueillions des élèves de BTS à Opunohu mais depuis cette année, nous accueillons aussi en stage les élèves de Taha’a et on les pousse à aller plus loin que le CAP. Sur l’île de la vanille, il nous apparaissait important de répondre présent et d’avoir un partenariat avec la MFR d’ici.”
Pour parfaire cette première journée portes ouvertes, les personnes présentes ont pu également assister à des démonstrations de débourrage mécanique de cocos, de bouturage de lianes de vanille, de marcottage et enfin de préparation de jus et de tisane de clitoria. Les élèves ont aussi pu montrer leurs connaissances agricoles grâce aux semis qu’ils avaient préparés et qu’ils ont vendus au profit de la MFR.
Vairani Teriipaia-Maeta, directrice de la MFR de Taha’a : “Le but premier est de mieux se faire connaître”
Pourquoi était-ce la première fois que l’équipe de la MFR de Taha’a organisait une journée portes ouvertes ?
“Toutes les MFR ont à organiser cet événement, c’est inscrit dans leur programmation. Mais c’est vrai qu’avant que je ne sois directrice, poste que j’occupe depuis cette rentrée scolaire d’août 2023, ça n’était pas fait. Le but premier est de mieux se faire connaître sur Taha’a. Même si la MFR existe depuis 1985, elle est méconnue. Il s’agit aussi de créer une image positive de la MFR. Cette année, nous l’organisons sur le site de Poutoru, site prêté gratuitement par la mairie en attendant la rénovation du bâtiment de la MFR à Faaha.”
Quelles proportions d’élèves intègrent l’établissement pour le DNB et pour le CAP ?
“Nous avons plus d’élèves qui intègrent ici le CAP. Peu d’élèves arrivent ici en 4e pour passer le DNB professionnel en 3e. Mais dans les deux cas, ils sont tous en alternance et en internat car le but de la MFR, c’est d’encadrer les jeunes et de leur apprendre la vie en communauté. Par exemple, c’est nous qui effectuons le ramassage des élèves tous les lundis matin. C’est familial. Globalement, on est à 30 élèves environ, deux tiers pour le CAP et un tiers pour le DNB pro.”
Quel est le profil de vos élèves ?
“Ils viennent majoritairement du CJA de Haamene. Certains viennent du collège aussi. Nous avons désormais des élèves de Maupiti depuis 2004, des élèves de Bora Bora, un peu de Raiatea et parfois de Huahine mais là-bas, il y a aussi une MFR.”
Quels sont les partenaires avec lesquels vous travaillez pour placer les élèves en stage ?
“Nous travaillons avec la Direction de l’agriculture, les apiculteurs qui sont présents aussi aujourd’hui, l’Épic Vanille, la CAPL et des agriculteurs locaux. Quelques fois, les agriculteurs embauchent certains de nos jeunes. Dans un avenir proche, nous allons aussi monter un partenariat avec la Direction des ressources marines grâce à notre maire délégué de la commune de Poutoru et vice-président de la MFR, Joël Hahe. L’idée est de développer l’aquaculture en permettant l’élevage d’huîtres, de rori, de bénitiers, de crevettes et de poissons comme le paraha peue. Nous préparons l’avenir.”
“Toutes les MFR ont à organiser cet événement, c’est inscrit dans leur programmation. Mais c’est vrai qu’avant que je ne sois directrice, poste que j’occupe depuis cette rentrée scolaire d’août 2023, ça n’était pas fait. Le but premier est de mieux se faire connaître sur Taha’a. Même si la MFR existe depuis 1985, elle est méconnue. Il s’agit aussi de créer une image positive de la MFR. Cette année, nous l’organisons sur le site de Poutoru, site prêté gratuitement par la mairie en attendant la rénovation du bâtiment de la MFR à Faaha.”
Quelles proportions d’élèves intègrent l’établissement pour le DNB et pour le CAP ?
“Nous avons plus d’élèves qui intègrent ici le CAP. Peu d’élèves arrivent ici en 4e pour passer le DNB professionnel en 3e. Mais dans les deux cas, ils sont tous en alternance et en internat car le but de la MFR, c’est d’encadrer les jeunes et de leur apprendre la vie en communauté. Par exemple, c’est nous qui effectuons le ramassage des élèves tous les lundis matin. C’est familial. Globalement, on est à 30 élèves environ, deux tiers pour le CAP et un tiers pour le DNB pro.”
Quel est le profil de vos élèves ?
“Ils viennent majoritairement du CJA de Haamene. Certains viennent du collège aussi. Nous avons désormais des élèves de Maupiti depuis 2004, des élèves de Bora Bora, un peu de Raiatea et parfois de Huahine mais là-bas, il y a aussi une MFR.”
Quels sont les partenaires avec lesquels vous travaillez pour placer les élèves en stage ?
“Nous travaillons avec la Direction de l’agriculture, les apiculteurs qui sont présents aussi aujourd’hui, l’Épic Vanille, la CAPL et des agriculteurs locaux. Quelques fois, les agriculteurs embauchent certains de nos jeunes. Dans un avenir proche, nous allons aussi monter un partenariat avec la Direction des ressources marines grâce à notre maire délégué de la commune de Poutoru et vice-président de la MFR, Joël Hahe. L’idée est de développer l’aquaculture en permettant l’élevage d’huîtres, de rori, de bénitiers, de crevettes et de poissons comme le paraha peue. Nous préparons l’avenir.”