Le protocole d'accord a été signé après 21 heures, ce samedi soir
PAPEETE, le 08/05/2016 - Après plusieurs heures de négociations ce samedi, le gouvernement et l'intersyndicale ont conclu un accord pour éviter la tenue de la grève générale, lundi à 00 heures. Chacun est satisfait du protocole qui a été signé, même s'il y a quelques points qui méritent encore réflexion, selon les syndicats. Au sujet de la réforme de la PSG II, un comité de pilotage sera mis en place et il se réunira deux fois par semaine jusqu'à la fin du mois de juin.
Après plusieurs heures d'échanges, gouvernement et syndicats sont tombés d'accord, samedi soir. "On retrouve les caractéristiques de dialogue avec les syndicats où chacun défend naturellement ses positions, et où le moindre terrain cédé doit être rattrapé le coup d'après", explique Edouard Fritch, président du Pays.
"Une journée très longue et difficile pour les nerfs pour aboutir à la signature d'un protocole d'accord et lever tous les préavis de grève. Je pense que s'il n'y avait pas cet esprit d'aboutir à un accord, on n'en serait pas arrivé et c'est ce qu'il faut retenir", rapporte Lucie Tiffenat, secrétaire générale de Otahi.
En effet, les négociations ont été ponctuées par plusieurs pauses, pour permettre à chaque partie de faire des propositions et ainsi définir un protocole d'accord. Et juste avant 21 heures, c'est la délivrance, ils trouvent un terrain d'entente, même s'il y a quelques points qui méritent encore réflexion, selon les syndicats.
"Dans l'ensemble, on peut dire qu'il y a des avancées surtout sur le premier point qui nous concerne le plus, celui de la PSG II", précise Lucie Tiffenat. En effet, dans le protocole d'accord, le gouvernement propose la constitution d'un comité de pilotage qui "devrait se réunir deux fois par semaine jusqu'à la fin du mois de juin à la présidence, avec les représentants de chaque centrale syndicale, le gouvernement et le patronat", explique Edouard Fritch.
"Nous avons intégré aussi le fait que les discussions vont démarrer avec la maladie et c'est ce que nous avons toujours demandé, depuis le début. Et avec l'étude de préconisation du rapport du CESC, on pourra voir quelles sont les économies à faire pour baisser les déficits et ne pas faire peser sur le coût du travail par l'augmentation des cotisations", rajoute la secrétaire générale de Otahi.
"Il est prévu qu'à partir du mois de juillet, on commence à rédiger les textes inhérents à cette réforme afin de proposer les premiers textes à la rentrée budgétaire en septembre", souligne le président du Pays.
"Il y avait une réelle volonté de la part du gouvernement de faire en sorte que la grève n'éclate pas, parce que cela aurait été une catastrophe. Non seulement pour l'économie du Pays, mais pour les marges aussi du gouvernement", raconte Lucie Tiffenat.
En revanche au port autonome, à la manutention portuaire et au service du développement rural, la grève emmenée par le CSTP-FO est effective depuis ce samedi minuit. Les négociations démarreront lundi matin avec le gouvernement.
Après plusieurs heures d'échanges, gouvernement et syndicats sont tombés d'accord, samedi soir. "On retrouve les caractéristiques de dialogue avec les syndicats où chacun défend naturellement ses positions, et où le moindre terrain cédé doit être rattrapé le coup d'après", explique Edouard Fritch, président du Pays.
"Une journée très longue et difficile pour les nerfs pour aboutir à la signature d'un protocole d'accord et lever tous les préavis de grève. Je pense que s'il n'y avait pas cet esprit d'aboutir à un accord, on n'en serait pas arrivé et c'est ce qu'il faut retenir", rapporte Lucie Tiffenat, secrétaire générale de Otahi.
En effet, les négociations ont été ponctuées par plusieurs pauses, pour permettre à chaque partie de faire des propositions et ainsi définir un protocole d'accord. Et juste avant 21 heures, c'est la délivrance, ils trouvent un terrain d'entente, même s'il y a quelques points qui méritent encore réflexion, selon les syndicats.
"Dans l'ensemble, on peut dire qu'il y a des avancées surtout sur le premier point qui nous concerne le plus, celui de la PSG II", précise Lucie Tiffenat. En effet, dans le protocole d'accord, le gouvernement propose la constitution d'un comité de pilotage qui "devrait se réunir deux fois par semaine jusqu'à la fin du mois de juin à la présidence, avec les représentants de chaque centrale syndicale, le gouvernement et le patronat", explique Edouard Fritch.
"Nous avons intégré aussi le fait que les discussions vont démarrer avec la maladie et c'est ce que nous avons toujours demandé, depuis le début. Et avec l'étude de préconisation du rapport du CESC, on pourra voir quelles sont les économies à faire pour baisser les déficits et ne pas faire peser sur le coût du travail par l'augmentation des cotisations", rajoute la secrétaire générale de Otahi.
"Il est prévu qu'à partir du mois de juillet, on commence à rédiger les textes inhérents à cette réforme afin de proposer les premiers textes à la rentrée budgétaire en septembre", souligne le président du Pays.
"Il y avait une réelle volonté de la part du gouvernement de faire en sorte que la grève n'éclate pas, parce que cela aurait été une catastrophe. Non seulement pour l'économie du Pays, mais pour les marges aussi du gouvernement", raconte Lucie Tiffenat.
En revanche au port autonome, à la manutention portuaire et au service du développement rural, la grève emmenée par le CSTP-FO est effective depuis ce samedi minuit. Les négociations démarreront lundi matin avec le gouvernement.
QUELQUES POINTS DU PROTOCOLE D'ACCORD
REMBOURSEMENT PAR LE PAYS AU RGS
Le gouvernement s'engage à revoir à la hausse le montant du versement annuel dans une limite de 1,2 milliard de Fcfp dès 2017. Le Pays prendra à sa charge les conséquences d'éventuelles hausses du minimum vieillesse sur l'ACR de plus de 15 ans. "Si la santé financière du Pays va mieux d'ici la fin de l'année, nous allons accélérer le remboursement du FADES. Je vous rappelle que les fonds qui ont servi à combler le déficit du Autae'aera'a proviennent essentiellement de la retraite, qui se trouve aujourd'hui en difficulté. Bien sûr que les gestionnaires de la CPS demandent à ce que le Pays fasse des efforts supplémentaires là-dessus", assure Edouard Fritch. Et Lucie Tiffenat de poursuivre : "c'est déjà un effort, même si on attendait plus. On verra dans les années à venir parce que les finances du Pays sont au plus bas, et il ne peut pas emprunter parce que c'est une dette, donc une charge de fonctionnement et c'est ce qui empêche le Pays à faire un emprunt."
RÉAFFECTATION EN DÉPENSE OBLIGATOIRE DE LA CST AU PROFIT DU RSPF
L'intégralité de la CST étant affectée au RSPF par l'intermédiaire du Fonds pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté (FELP). Le Pays communiquera chaque année au Comité de gestion du Régime de solidarité (CGRSPF) le document comptable certifiant l'exécution du FELP.
RESTITUTION DES PRODUITS DU FSE AU PROFIT DES SEULS SALARIES, ATTRIBUTION DE LOGEMENTS SOCIAUX
Les parties s'entendent pour ouvrir dès 2016, une discussion tripartite portant sur le financement d'un fonds de l'habitat des salariés (FHS).
NON A LA REFONTE DU CODE DU TRAVAIL
Le gouvernement engagera en priorité la rédaction des arrêtés d'application prévus par le code du travail et confirme sa volonté de poursuivre sans parti pris la construction d'un code du travail prenant en compte les réflexions des partenaires sociaux issues des réunions bipartites mises en place depuis avril 2012.
REMBOURSEMENT PAR LE PAYS AU RGS
Le gouvernement s'engage à revoir à la hausse le montant du versement annuel dans une limite de 1,2 milliard de Fcfp dès 2017. Le Pays prendra à sa charge les conséquences d'éventuelles hausses du minimum vieillesse sur l'ACR de plus de 15 ans. "Si la santé financière du Pays va mieux d'ici la fin de l'année, nous allons accélérer le remboursement du FADES. Je vous rappelle que les fonds qui ont servi à combler le déficit du Autae'aera'a proviennent essentiellement de la retraite, qui se trouve aujourd'hui en difficulté. Bien sûr que les gestionnaires de la CPS demandent à ce que le Pays fasse des efforts supplémentaires là-dessus", assure Edouard Fritch. Et Lucie Tiffenat de poursuivre : "c'est déjà un effort, même si on attendait plus. On verra dans les années à venir parce que les finances du Pays sont au plus bas, et il ne peut pas emprunter parce que c'est une dette, donc une charge de fonctionnement et c'est ce qui empêche le Pays à faire un emprunt."
RÉAFFECTATION EN DÉPENSE OBLIGATOIRE DE LA CST AU PROFIT DU RSPF
L'intégralité de la CST étant affectée au RSPF par l'intermédiaire du Fonds pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté (FELP). Le Pays communiquera chaque année au Comité de gestion du Régime de solidarité (CGRSPF) le document comptable certifiant l'exécution du FELP.
RESTITUTION DES PRODUITS DU FSE AU PROFIT DES SEULS SALARIES, ATTRIBUTION DE LOGEMENTS SOCIAUX
Les parties s'entendent pour ouvrir dès 2016, une discussion tripartite portant sur le financement d'un fonds de l'habitat des salariés (FHS).
NON A LA REFONTE DU CODE DU TRAVAIL
Le gouvernement engagera en priorité la rédaction des arrêtés d'application prévus par le code du travail et confirme sa volonté de poursuivre sans parti pris la construction d'un code du travail prenant en compte les réflexions des partenaires sociaux issues des réunions bipartites mises en place depuis avril 2012.