PAPEETE, le 7 novembre - L’USAF/UNSA syndicat majoritaire informe ce lundi avoir déposé un préavis de grève illimitée en date du 3 novembre dernier concernant les personnels navigants commerciaux de la compagnie Air France en Polynésie. Si aucun accord n’était trouvé avec la direction, la grève serait effective le mercredi 9 Novembre à 00h01 prévient le syndicat qui dénonce des "sous-effectifs" sur les vols.
"A la demande de la direction et pour montrer sa bonne volonté l’USAF/UNSA a acceptée de ne pas communiquer avec la presse", prévient d'emblée le syndicat qui a donc décidé de porter ses revendications sur la place publique dans un communiqué transmis ce lundi matin aux rédactions. "Depuis le dépôt du préavis, une seule véritable rencontre visant à expliquer nos points de revendication a eu lieu, M. Alex Hervet ne jugeant pas utile de négocier samedi. Dimanche matin, nous sommes venus à 9h30 pour nous entendre dire que notre présence n’était finalement pas souhaitée. Il aura fallu insister pour pouvoir discuter une « petite heure » avec la direction. Nous avons espéré toute la journée une reprise des discussions. Aujourd’hui, lundi 7 novembre, alors que le préavis expire dans moins de 48h nous sommes convié à une réunion à 14 h ! Mr Alex Hervet ne semble pas prendre mesure de la gravité de la situation".
Le syndicat dénonce une situation de "sous-effectif permanent", et ajoute : "Depuis 2 ans la majorité de nos vols partent avec des compositions d’équipage réduites (1 à 3 PNC manquant par vol) ce qui non seulement est préjudiciable pour le confort et le service aux passagers mais surtout nuisible à la sécurité des vols".
Pour l’USAF/UNSA, et malgré "les différents plan d’économies ayant entraîné un effort de productivité de près de 40 % sous la menace d’une fermeture de base (seulement 20% pour nos collègues de Paris)", la direction ne respecterait pas "les accords en vigueur, les règles Européennes (IR-OPS) et les instances représentatives (...) On dénombre un chiffre phénoménal et jamais atteint de contentieux et saisines associés à une décomposition totale du lien social suite à l'arrivée de ce binôme (de dirigeants, Ndlr)".
L’USAF/UNSA "réaffirme sa volonté de trouver au plus vite un accord afin d’éviter à nos passagers les désagréments qu’engendrerait une grève et espère que la délégation régionale saura enfin se montrer raisonnable".
"A la demande de la direction et pour montrer sa bonne volonté l’USAF/UNSA a acceptée de ne pas communiquer avec la presse", prévient d'emblée le syndicat qui a donc décidé de porter ses revendications sur la place publique dans un communiqué transmis ce lundi matin aux rédactions. "Depuis le dépôt du préavis, une seule véritable rencontre visant à expliquer nos points de revendication a eu lieu, M. Alex Hervet ne jugeant pas utile de négocier samedi. Dimanche matin, nous sommes venus à 9h30 pour nous entendre dire que notre présence n’était finalement pas souhaitée. Il aura fallu insister pour pouvoir discuter une « petite heure » avec la direction. Nous avons espéré toute la journée une reprise des discussions. Aujourd’hui, lundi 7 novembre, alors que le préavis expire dans moins de 48h nous sommes convié à une réunion à 14 h ! Mr Alex Hervet ne semble pas prendre mesure de la gravité de la situation".
Le syndicat dénonce une situation de "sous-effectif permanent", et ajoute : "Depuis 2 ans la majorité de nos vols partent avec des compositions d’équipage réduites (1 à 3 PNC manquant par vol) ce qui non seulement est préjudiciable pour le confort et le service aux passagers mais surtout nuisible à la sécurité des vols".
Pour l’USAF/UNSA, et malgré "les différents plan d’économies ayant entraîné un effort de productivité de près de 40 % sous la menace d’une fermeture de base (seulement 20% pour nos collègues de Paris)", la direction ne respecterait pas "les accords en vigueur, les règles Européennes (IR-OPS) et les instances représentatives (...) On dénombre un chiffre phénoménal et jamais atteint de contentieux et saisines associés à une décomposition totale du lien social suite à l'arrivée de ce binôme (de dirigeants, Ndlr)".
L’USAF/UNSA "réaffirme sa volonté de trouver au plus vite un accord afin d’éviter à nos passagers les désagréments qu’engendrerait une grève et espère que la délégation régionale saura enfin se montrer raisonnable".
La réponse de la direction : "Les négociations se poursuivent dans un climat constructif"
"Le syndicat majoritaire des Personnels Navigant Commerciaux d’Air France de la base de Papeete a déposé jeudi 3 Novembre un préavis pour une grève illimitée qui pourrait débuter le mercredi 9 novembre", constate la direction de la compagnie qui précise de son côté, également par voie de communiqué, que "les négociations se poursuivent depuis le vendredi 4 novembre dans un climat constructif".
"Air France invite les passagers qui souhaiteraient modifier leurs dates de voyages à contacter leur agence ou Air France directement" précise la compagnie. "Air France regrette profondément cette situation et met tout en œuvre pour limiter les désagréments qu’elle pourrait engendrer. Elle prie ses passagers de l’excuser pour les inquiétudes et gênes occasionnées. La direction Air France Polynésie met tout en œuvre pour éviter des perturbations d’exploitation et espère une issue favorable aux négociations".
"Air France invite les passagers qui souhaiteraient modifier leurs dates de voyages à contacter leur agence ou Air France directement" précise la compagnie. "Air France regrette profondément cette situation et met tout en œuvre pour limiter les désagréments qu’elle pourrait engendrer. Elle prie ses passagers de l’excuser pour les inquiétudes et gênes occasionnées. La direction Air France Polynésie met tout en œuvre pour éviter des perturbations d’exploitation et espère une issue favorable aux négociations".
