Ces groupements viennent de réaliser leur deuxième vente aux enchères de l’année, au Sofitel de Tahiti. Ils sont fiers de présenter leurs résultats : 363 millions de francs, pour 278 lots vendus. Ce vendredi matin, regroupés autour de leur deux plus gros acheteurs tahitiens, Henry Mongardé de la société Fare du collectionneur, et Loïc Wiart de la société Poe Black Pearl, ils prennent encore un peu plus de distances avec la Maison de la Perle, en annonçant qu’ils vont désormais mettre en place leur propre cellule de tri en vue de leur prochaine vente aux enchères.
Pourquoi ne font-ils pas appel à la Maison de la Perle, dont c’est, avec la promotion, la principale mission ? « Parce que le tri qu’ils réalisent est sommaire, ils font n’importe quoi ! » affirment les représentants de ces 5 GIE et syndicats, GIE Poe o Rikitea, GIE Raromatai, GIE Poe o Tahiti Nui, GIE Manihi et le SPMPPF (syndicat des petits et moyens perliculteurs).
« La Maison de la Perle ne s’adapte pas à nos ventes aux enchères. Nous sommes au plus près des acheteurs, et nous savons nous adapter, notamment sur les barêmes. Ce n’est pas le cas de la Maison de la Perle (MP)» affirme Georges Mataoa, du SPMPPF. Ces perliculteurs ont de toute façon démissionné du Conseil d’administration de la MP, dans lequel ils s’estimaient sous-représentés. Ils demandent sa fermeture, « comme le préconise le rapport Bolliet », car ils l’estiment non seulement inefficace, mais aussi dangereuse.
Ils accusent notamment la Maison de la Perle et le ministre Temauri Foster d’avoir « tourné le dos à la TPJ (la tahitian pearl promotion society of Japan), l’un des plus gros acheteurs de perles noires au Japon, pour favoriser une autre société, Citizen, spécialisée dans la bijouterie ». En représailles « contre le gouvernement » affirment les GIE, la TPJ boycotté les deux dernières ventes aux enchères.
Les perliculteurs et les deux acheteurs présents vendredi matin reprochent également à la Maison de la Perle ses opérations de promotion « catastrophiques » : ils pensent à l’exposition organisée en plein air sur la place Vendôme. « Des personnes qui l’ont vue m’ont dit qu’ils avaient cru que les Enfants de Don Quichotte (une association qui plante des tentes en plein Paris pour assister les SDF) s’étaient installés sur la Place Vendôme ! » affirme Loïc Wiart.
Et ces GIE de conclure : « Les résultats de cette vente aux enchères sont la preuve que nous n’avons besoin de personne, pour faire la promotion, et pour faire remonter le prix de la perle. » Leur prochaine vente aux enchères sera organisée en février 2012.
Pourquoi ne font-ils pas appel à la Maison de la Perle, dont c’est, avec la promotion, la principale mission ? « Parce que le tri qu’ils réalisent est sommaire, ils font n’importe quoi ! » affirment les représentants de ces 5 GIE et syndicats, GIE Poe o Rikitea, GIE Raromatai, GIE Poe o Tahiti Nui, GIE Manihi et le SPMPPF (syndicat des petits et moyens perliculteurs).
« La Maison de la Perle ne s’adapte pas à nos ventes aux enchères. Nous sommes au plus près des acheteurs, et nous savons nous adapter, notamment sur les barêmes. Ce n’est pas le cas de la Maison de la Perle (MP)» affirme Georges Mataoa, du SPMPPF. Ces perliculteurs ont de toute façon démissionné du Conseil d’administration de la MP, dans lequel ils s’estimaient sous-représentés. Ils demandent sa fermeture, « comme le préconise le rapport Bolliet », car ils l’estiment non seulement inefficace, mais aussi dangereuse.
Ils accusent notamment la Maison de la Perle et le ministre Temauri Foster d’avoir « tourné le dos à la TPJ (la tahitian pearl promotion society of Japan), l’un des plus gros acheteurs de perles noires au Japon, pour favoriser une autre société, Citizen, spécialisée dans la bijouterie ». En représailles « contre le gouvernement » affirment les GIE, la TPJ boycotté les deux dernières ventes aux enchères.
Les perliculteurs et les deux acheteurs présents vendredi matin reprochent également à la Maison de la Perle ses opérations de promotion « catastrophiques » : ils pensent à l’exposition organisée en plein air sur la place Vendôme. « Des personnes qui l’ont vue m’ont dit qu’ils avaient cru que les Enfants de Don Quichotte (une association qui plante des tentes en plein Paris pour assister les SDF) s’étaient installés sur la Place Vendôme ! » affirme Loïc Wiart.
Et ces GIE de conclure : « Les résultats de cette vente aux enchères sont la preuve que nous n’avons besoin de personne, pour faire la promotion, et pour faire remonter le prix de la perle. » Leur prochaine vente aux enchères sera organisée en février 2012.
La vente aux enchères d’août 2011 au Sofitel en chiffres :
- 278 lots vendus sur 392 proposés
- 34 acheteurs, venus principalement du Japon, de Polynésie française, de Hong Kong, et des USA
- Résultat des ventes : 363 millions de francs pacifique soit une plus value de 6%
- Prix au gramme : 624 F
- Prix moyen de la Perle : 1 136 F
- 34 acheteurs, venus principalement du Japon, de Polynésie française, de Hong Kong, et des USA
- Résultat des ventes : 363 millions de francs pacifique soit une plus value de 6%
- Prix au gramme : 624 F
- Prix moyen de la Perle : 1 136 F
