Le directeur commercial Raymond Colombier présente le Modem Viti
Deux mois après le lancement de son offre nomade, Viti présentait mardi matin son offre fixe, qui s’adresse essentiellement aux internautes « modérés ». L’opérateur a en effet choisi de proposer des abonnements moins chers, mais où la consommation est limitée, de 2 Go pour l’abonnement « Basik » (256K) à 10 Go pour l’abonnement « Confort » (1 Méga). Viti a donc pour l’instant tout misé sur les « petits budgets » avec ses prix planchers (3400 F pour l’offre « Basik ») et surtout, une offre qui ne nécessite pas d’abonnement OPT, ce qui représente une économie de 2350F pour l’internaute.
Le grand atout de Viti, c’est bien cette connexion internet accessible sans ligne téléphonique, grâce à la connexion Wimax 4G. Le Modem (vendu 16 500 F) doit juste être raccordé à une prise électrique, et s’installe facilement, affirme Viti. Ces avantages suffiront-ils à concurrencer Mana ? Ce n’est pas certain, puisque Viti a opté uniquement pour des offres où la consommation est limitée. Un positionnement dont la société veut faire un credo : « Viti veut rendre l’internet accessible à tous car l’accès internet est un droit plus qu’un privilège » affirme Raymond Colombier, directeur commercial et marketing chez Viti, pour qui la limitation n'est pas un handicap : « La moitié des internautes ne téléchargent pas, ou peu, et ont une consommation limitée » explique-t-il. « Il faut aussi savoir qu’un foyer sur 5 a un PC, mais pas encore internet ». Cette limitation est donc une stratégie commerciale pour la petite société, qui préfère éviter le choc frontal avec Mana et ses offres illimitées… et qui doit payer le Mégabit entre Hawaï et Tahiti à l’OPT.
Avec ce système, l’abonné Viti devra donc surveiller attentivement son niveau de consommation, comme au temps de l’ADSL. Pas question pourtant de prendre l’internaute au dépourvu s’il dépasse son seuil de consommation, affirme Raymond Colombier, qui précise que des alertes seront envoyées, à 50% et à 90% de communication. Le « vitinaute » aura alors deux options : soit conserver la vitesse de son abonnement et payer sa consommation supplémentaire (de 1000 à 1800 F le Go supplémentaire selon l’offre choisie), soit opter pour un débit ramené à 128K.
Le temps dira si la stratégie commerciale de Viti est payante face à Mana. Elle pourrait également évoluer en fonction du développement de la petite société, limitée pour l'instant à une vingtaine de salariés. En tout cas, le timing est bon pour Viti: les offres Haut-débit proposées par Mana en septembre 2010 arrivent à expiration. Viti se dépêche afin de lancer ses offres au début du mois, et espère débaucher des abonnés chez son concurrent. Cette précipitation explique que les lieux de vente ( à part le siège) n'ont pas encore été communiqués.
Quant à la zone géographique couverte par Viti, elle est encore très limitée (Faa’a/Papeete/Pirae/ Arue). L’opérateur annonce toutefois une extension à la commune de Punaauia « avant la fin de l’année ».
Le grand atout de Viti, c’est bien cette connexion internet accessible sans ligne téléphonique, grâce à la connexion Wimax 4G. Le Modem (vendu 16 500 F) doit juste être raccordé à une prise électrique, et s’installe facilement, affirme Viti. Ces avantages suffiront-ils à concurrencer Mana ? Ce n’est pas certain, puisque Viti a opté uniquement pour des offres où la consommation est limitée. Un positionnement dont la société veut faire un credo : « Viti veut rendre l’internet accessible à tous car l’accès internet est un droit plus qu’un privilège » affirme Raymond Colombier, directeur commercial et marketing chez Viti, pour qui la limitation n'est pas un handicap : « La moitié des internautes ne téléchargent pas, ou peu, et ont une consommation limitée » explique-t-il. « Il faut aussi savoir qu’un foyer sur 5 a un PC, mais pas encore internet ». Cette limitation est donc une stratégie commerciale pour la petite société, qui préfère éviter le choc frontal avec Mana et ses offres illimitées… et qui doit payer le Mégabit entre Hawaï et Tahiti à l’OPT.
Avec ce système, l’abonné Viti devra donc surveiller attentivement son niveau de consommation, comme au temps de l’ADSL. Pas question pourtant de prendre l’internaute au dépourvu s’il dépasse son seuil de consommation, affirme Raymond Colombier, qui précise que des alertes seront envoyées, à 50% et à 90% de communication. Le « vitinaute » aura alors deux options : soit conserver la vitesse de son abonnement et payer sa consommation supplémentaire (de 1000 à 1800 F le Go supplémentaire selon l’offre choisie), soit opter pour un débit ramené à 128K.
Le temps dira si la stratégie commerciale de Viti est payante face à Mana. Elle pourrait également évoluer en fonction du développement de la petite société, limitée pour l'instant à une vingtaine de salariés. En tout cas, le timing est bon pour Viti: les offres Haut-débit proposées par Mana en septembre 2010 arrivent à expiration. Viti se dépêche afin de lancer ses offres au début du mois, et espère débaucher des abonnés chez son concurrent. Cette précipitation explique que les lieux de vente ( à part le siège) n'ont pas encore été communiqués.
Quant à la zone géographique couverte par Viti, elle est encore très limitée (Faa’a/Papeete/Pirae/ Arue). L’opérateur annonce toutefois une extension à la commune de Punaauia « avant la fin de l’année ».
Les offres Viti
Viti Basik : Débit maximum de 256 Kbps, seuil de consommation fixé à 2 Go, 1 800 F le Go supplémentaire : 3 400 F/ mois
Viti Classik : Débit maximum de 512 Kbps, seuil de consommation fixé à 5 Go, 1 000 F le Go supplémentaire : 4 500 F/ mois
Viti Confort :Débit maximum de 1 Mbps, seuil de consommation fixé à 10 Go, 1 000 F le Go supplémentaire : 6990 F par mois
Les offres seront disponibles dès lundi.
Viti Classik : Débit maximum de 512 Kbps, seuil de consommation fixé à 5 Go, 1 000 F le Go supplémentaire : 4 500 F/ mois
Viti Confort :Débit maximum de 1 Mbps, seuil de consommation fixé à 10 Go, 1 000 F le Go supplémentaire : 6990 F par mois
Les offres seront disponibles dès lundi.
