Paris, France | AFP | dimanche 01/12/2019 - Des milliers de fans de Johnny Hallyday, disparu il y a près de deux ans, ont assisté dimanche à l'Olympia à un hommage au chanteur, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Ce soir on remet la musique en avant, c'est l'essentiel", a lancé la veuve du chanteur, Laeticia, en arrivant pour assister à la séance de 20H00 avec leurs filles. "Il fallait du temps pour faire son deuil et avancer. C'est une étape aujourd’hui encore. Je vais découvrir le film avec les fans ce soir pour être avec eux dans l'émotion".
Trois hommages avec projections concerts/témoignages étaient organisés au long de la journée, pour raconter l'histoire de la rockstar avec la mythique salle du Boulevard des Capucines à Paris, au fronton de laquelle s'affichaient pour la 267e fois les lettres rouges Johnny Hallyday. La dernière séance devait être diffusée dans plus de 150 cinémas en France, Suisse, Belgique.
"On a réservé dès le premier jour des locations. On voulait être là. On reste fidèles à Johnny (...) C’est comme s'il était toujours là. On était à l’enterrement à la Madeleine. On est là aujourd’hui", expliquent Robert et Martine, un couple de sexagénaires venus spécialement de Seine-et-Marne.
Les films projetés au public sont en deux parties et débutent par la voix du chanteur lançant: "Bonsoir l'Olympia, bonsoir Paris! Ca va ce soir ? Ca va être chaud ce soir", la salle répondant par des applaudissements et cris de "Johnny! Johnny!"
Suivent des entretiens inédits, tournés par Michel Jankielewicz, conseiller artistique de Laeticia Hallyday, où Johnny explique "comment il est devenu une star à l'Olympia", enrobés d'extraits de concerts dans cette salle (266 de 1961 à 2006).
Puis il y a les duos live à l'Olympia, en 2000, "jamais diffusés", expliquait cette semaine le conseiller de Laeticia, avec "France Gall, Patrick Bruel, Paul Personne, Pascal Obispo, Catherine Lara...".
Les spectateurs munis de billets "premium" avaient également l'occasion de visiter dans une émotion palpable la loge reconstituée de Johnny lors de son long passage à l'Olympia en 2001, avec le même canapé de cuir beige et, sur un portant, les véritables vêtements qu’il portait pour cette série de concerts. Son parfum, son paquet habituel de cigarettes sont posés sur une table.
"C’est très impressionnant. Ça donne la chair de poule," confie à l’AFP Brigitte, 60 ans, responsable d’une entreprise de transports, venue spécialement de Ourroux-sur-Saone, en Bourgogne.
Dans la salle de billard de l'Olympia, exceptionnellement ouverte, les costumes de scène de Johnny, ses bijoux sont exposés dans des vitrines et six de ses guitares sont sur un podium. Sa dernière Harley est également visible.
Selon la production, plus de 4.000 fans au total devaient assister aux trois séances, avec des billets (tous vendus) allant de 30 à 100 euros.
Dans un entretien publié par le Journal du Dimanche, Laeticia a exprimé le souhait qu'un musée à la mémoire du chanteur, décédé le 5 décembre 2017, puisse s'ouvrir à Paris.
Elle a également réaffirmé que "le temps de la paix est venu" dans la dispute autour de l'héritage du chanteur avec les deux aînés de celui-ci, David Hallyday et Laura Smet. Aucun des deux n'était présent à l'hommage de dimanche.
"Ce soir on remet la musique en avant, c'est l'essentiel", a lancé la veuve du chanteur, Laeticia, en arrivant pour assister à la séance de 20H00 avec leurs filles. "Il fallait du temps pour faire son deuil et avancer. C'est une étape aujourd’hui encore. Je vais découvrir le film avec les fans ce soir pour être avec eux dans l'émotion".
Trois hommages avec projections concerts/témoignages étaient organisés au long de la journée, pour raconter l'histoire de la rockstar avec la mythique salle du Boulevard des Capucines à Paris, au fronton de laquelle s'affichaient pour la 267e fois les lettres rouges Johnny Hallyday. La dernière séance devait être diffusée dans plus de 150 cinémas en France, Suisse, Belgique.
"On a réservé dès le premier jour des locations. On voulait être là. On reste fidèles à Johnny (...) C’est comme s'il était toujours là. On était à l’enterrement à la Madeleine. On est là aujourd’hui", expliquent Robert et Martine, un couple de sexagénaires venus spécialement de Seine-et-Marne.
Les films projetés au public sont en deux parties et débutent par la voix du chanteur lançant: "Bonsoir l'Olympia, bonsoir Paris! Ca va ce soir ? Ca va être chaud ce soir", la salle répondant par des applaudissements et cris de "Johnny! Johnny!"
Suivent des entretiens inédits, tournés par Michel Jankielewicz, conseiller artistique de Laeticia Hallyday, où Johnny explique "comment il est devenu une star à l'Olympia", enrobés d'extraits de concerts dans cette salle (266 de 1961 à 2006).
Puis il y a les duos live à l'Olympia, en 2000, "jamais diffusés", expliquait cette semaine le conseiller de Laeticia, avec "France Gall, Patrick Bruel, Paul Personne, Pascal Obispo, Catherine Lara...".
Les spectateurs munis de billets "premium" avaient également l'occasion de visiter dans une émotion palpable la loge reconstituée de Johnny lors de son long passage à l'Olympia en 2001, avec le même canapé de cuir beige et, sur un portant, les véritables vêtements qu’il portait pour cette série de concerts. Son parfum, son paquet habituel de cigarettes sont posés sur une table.
"C’est très impressionnant. Ça donne la chair de poule," confie à l’AFP Brigitte, 60 ans, responsable d’une entreprise de transports, venue spécialement de Ourroux-sur-Saone, en Bourgogne.
Dans la salle de billard de l'Olympia, exceptionnellement ouverte, les costumes de scène de Johnny, ses bijoux sont exposés dans des vitrines et six de ses guitares sont sur un podium. Sa dernière Harley est également visible.
Selon la production, plus de 4.000 fans au total devaient assister aux trois séances, avec des billets (tous vendus) allant de 30 à 100 euros.
Dans un entretien publié par le Journal du Dimanche, Laeticia a exprimé le souhait qu'un musée à la mémoire du chanteur, décédé le 5 décembre 2017, puisse s'ouvrir à Paris.
Elle a également réaffirmé que "le temps de la paix est venu" dans la dispute autour de l'héritage du chanteur avec les deux aînés de celui-ci, David Hallyday et Laura Smet. Aucun des deux n'était présent à l'hommage de dimanche.