Une stèle de bois sculpté a été érigée, place du 2 juillet, en souvenir du premier tir aérien de la campagne d’essais nucléaires français, il y a 46 ans. La cérémonie s’est déroulée à l’appel de l’association Moruroa e tatou, avec la participation de l’Eglise évangélique, de membres de gouvernement Temaru, dont le ministre de l’Environnement Jacky Bryant et du sénateur souverainiste Richard Tuheiava.
La stèle érigée dans le cadre de cette cérémonie a été réalisée par le sculpteur Eriki Marchand.
De 1966 à 1974, la France a procédé à 46 essais nucléaires aériens en Polynésie française, sur les atolls de Moruroa et de Fangataufa. L’association Moruroa e tatou combat depuis plus de dix ans pour que soient reconnus les problèmes sanitaires liés à la contamination de la population polynésienne par des radioéléments au cours de ces tirs aériens, notamment sur l’île de Mangareva, aux Gambiers.
De 1975 à 1996, 146 essais souterrains ont été effectués dans les sous-sols et sous les lagons de ces deux atolls.
En 2005, dans le cadre de la Commission d'enquête de l'Assemblée de la Polynésie, des experts de la Commission de recherches et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) avaient effectué une mission de prélèvements et de mesures sur des échantillons terrestres des Gambier. Le rapport de cette mission, montrant la subsistance de traces des retombées des essais aériens, aujourd'hui sans conséquences sanitaires, a été publié dans le rapport final de la Commission d'enquête.
En 2012, à la demande du ministre de l'environnement, Jacky Bryant, la CRIIRAD revient aux Gambier pour effectuer des prélèvements sur les coraux du lagon des Gambier. Une équipe sera en mission de prélèvements du 3 au 10 juillet prochains.
Les "porites" ont été choisis pour cette expertise car leur système de croissance apparaît sous forme de stries qu'il est possible de dater avec précision. L'objectif de la mission CRIIRAD est de vérifier si l'on peut constater la présence de traces de radio éléments dans les stries d'accroissement des porites qui pourraient avoir pour origine les retombées des essais aériens de la période 1966 - 1974.
Après analyse et interprétation des scientifiques, le rapport de la mission de la CRIIRAD sera publié courant 2013.
La stèle érigée dans le cadre de cette cérémonie a été réalisée par le sculpteur Eriki Marchand.
De 1966 à 1974, la France a procédé à 46 essais nucléaires aériens en Polynésie française, sur les atolls de Moruroa et de Fangataufa. L’association Moruroa e tatou combat depuis plus de dix ans pour que soient reconnus les problèmes sanitaires liés à la contamination de la population polynésienne par des radioéléments au cours de ces tirs aériens, notamment sur l’île de Mangareva, aux Gambiers.
De 1975 à 1996, 146 essais souterrains ont été effectués dans les sous-sols et sous les lagons de ces deux atolls.
En 2005, dans le cadre de la Commission d'enquête de l'Assemblée de la Polynésie, des experts de la Commission de recherches et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) avaient effectué une mission de prélèvements et de mesures sur des échantillons terrestres des Gambier. Le rapport de cette mission, montrant la subsistance de traces des retombées des essais aériens, aujourd'hui sans conséquences sanitaires, a été publié dans le rapport final de la Commission d'enquête.
En 2012, à la demande du ministre de l'environnement, Jacky Bryant, la CRIIRAD revient aux Gambier pour effectuer des prélèvements sur les coraux du lagon des Gambier. Une équipe sera en mission de prélèvements du 3 au 10 juillet prochains.
Les "porites" ont été choisis pour cette expertise car leur système de croissance apparaît sous forme de stries qu'il est possible de dater avec précision. L'objectif de la mission CRIIRAD est de vérifier si l'on peut constater la présence de traces de radio éléments dans les stries d'accroissement des porites qui pourraient avoir pour origine les retombées des essais aériens de la période 1966 - 1974.
Après analyse et interprétation des scientifiques, le rapport de la mission de la CRIIRAD sera publié courant 2013.
