Stockholm, Suède | AFP | vendredi 12/02/2021 - Le monde doit se préparer à ce que le coronavirus reste "parmi nous" sur le long terme malgré les vaccins, a averti vendredi la directrice de l'agence européenne chargée des maladies dans un entretien à l'AFP.
"Maintenant il semble qu'il soit plus probable qu'il reste" plutôt qu'il ne disparaisse, a déclaré Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
"Il semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous", a-t-elle ajouté.
"Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours, donc ce n'est pas une caractéristique inhabituelle pour un virus", a pointé la responsable de l'agence sanitaire européenne basée à Stockholm.
Si les vaccins permettent de réduire très drastiquement le risque de contracter le Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore s'ils empêchent également la transmission du virus.
Les variants, surtout sud-africain et brésilien, compliquent la donne car on suspecte qu'ils puissent amoindrir l'efficacité du vaccin.
"La question est ce que cela implique pour l'efficacité du vaccin", a souligné Mme Ammon, pointant l'exemple de la grippe saisonnière où les vaccins sont adaptés chaque année.
"Il est possible que la même chose se produise, ou bien qu'à un moment donné (le virus) se stabilise et que nous puissions utiliser un vaccin pour une longue période", a-t-elle dit à l'AFP par visioconférence.
"Maintenant il semble qu'il soit plus probable qu'il reste" plutôt qu'il ne disparaisse, a déclaré Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
"Il semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous", a-t-elle ajouté.
"Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours, donc ce n'est pas une caractéristique inhabituelle pour un virus", a pointé la responsable de l'agence sanitaire européenne basée à Stockholm.
Si les vaccins permettent de réduire très drastiquement le risque de contracter le Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore s'ils empêchent également la transmission du virus.
Les variants, surtout sud-africain et brésilien, compliquent la donne car on suspecte qu'ils puissent amoindrir l'efficacité du vaccin.
"La question est ce que cela implique pour l'efficacité du vaccin", a souligné Mme Ammon, pointant l'exemple de la grippe saisonnière où les vaccins sont adaptés chaque année.
"Il est possible que la même chose se produise, ou bien qu'à un moment donné (le virus) se stabilise et que nous puissions utiliser un vaccin pour une longue période", a-t-elle dit à l'AFP par visioconférence.