PARIS, 21 août 2012 (AFP) - Pierre Lescure, chargé par le gouvernement d'une mission de concertation sur la culture face aux enjeux du numérique, pour réfléchir notamment à l'avenir d'Hadopi, a estimé mardi sur RMC qu'"avec la télé connectée, le piratage sera inarrêtable".
"Ce n'est pas une commission Théodule. En 2013, c'est demain, il y aura la télé connectée. Avec la télé connectée, le piratage sera inarrêtable. Dès lors que vous avez votre écran plat, en quatre clics, vous vous pointez sur un site de téléchargement gratuit", a expliqué l'ancien PDG de Canal+ et directeur du Théâtre Marigny.
"Hadopi a des vertus de principe. On ne peut pas partir à vau-l'eau et tout consommer gratuit", a-t-il poursuivi, jugeant néanmoins que jusqu'à présent la Haute autorité chargée de la lutte contre le téléchargement illégal n'avait fait "que mettre le focus sur la sanction".
"Les mômes veulent l'instantanéité, l'universalité et on leur a mis dans la tête que ça devait être gratuit. Il faut faire un débat, que tout le monde discute" pour "trouver un consensus fort", a ajouté Pierre Lescure, confiant qu'il avait lui-même "déjà téléchargé gratuitement".
Annonçant une série de rencontres avec les "gens du net", Pierre Lescure a indiqué qu'il allait discuter avec "les industriels, les détenteurs de droits et, pour la première fois, avec l'usager".
Ses propositions sont attendues en mars 2013.
Cette déclaration intervient quelques semaines après la prise de position d'Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et de la Communication, qui a annoncé une réduction du budget d'Hadopi et a renouvelé ses critiques sur le fonctionnement de l'institution.
"Je préfère réduire le financement de choses dont l'utilité n'est pas avérée. J'annoncerai en septembre le détail de ces décisions budgétaires", avait déclaré la ministre le 2 août, dans un entretien au Nouvel Observateur sans attendre les conclusions de la mission Lescure.
"Ce n'est pas une commission Théodule. En 2013, c'est demain, il y aura la télé connectée. Avec la télé connectée, le piratage sera inarrêtable. Dès lors que vous avez votre écran plat, en quatre clics, vous vous pointez sur un site de téléchargement gratuit", a expliqué l'ancien PDG de Canal+ et directeur du Théâtre Marigny.
"Hadopi a des vertus de principe. On ne peut pas partir à vau-l'eau et tout consommer gratuit", a-t-il poursuivi, jugeant néanmoins que jusqu'à présent la Haute autorité chargée de la lutte contre le téléchargement illégal n'avait fait "que mettre le focus sur la sanction".
"Les mômes veulent l'instantanéité, l'universalité et on leur a mis dans la tête que ça devait être gratuit. Il faut faire un débat, que tout le monde discute" pour "trouver un consensus fort", a ajouté Pierre Lescure, confiant qu'il avait lui-même "déjà téléchargé gratuitement".
Annonçant une série de rencontres avec les "gens du net", Pierre Lescure a indiqué qu'il allait discuter avec "les industriels, les détenteurs de droits et, pour la première fois, avec l'usager".
Ses propositions sont attendues en mars 2013.
Cette déclaration intervient quelques semaines après la prise de position d'Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et de la Communication, qui a annoncé une réduction du budget d'Hadopi et a renouvelé ses critiques sur le fonctionnement de l'institution.
"Je préfère réduire le financement de choses dont l'utilité n'est pas avérée. J'annoncerai en septembre le détail de ces décisions budgétaires", avait déclaré la ministre le 2 août, dans un entretien au Nouvel Observateur sans attendre les conclusions de la mission Lescure.