PAPEETE, 8 mars 2011 (AFP) - Une très large opposition de 44 voix sur 57 a voté, lundi à Papeete, pour l'abrogation du budget 2011 de la Polynésie française, publié lundi dernier par le Président Tong Sang, a constaté un correspondant de l'AFP.
Gaston Tong Sang ne contrôle plus que 9 sièges à l'assemblée, et il s'est séparé lundi dernier de six de ses ministres, qui refusaient de contresigner son budget, sans les remplacer.
Le Président avait publié au Journal Officiel de la Polynésie française un budget différent de celui voté par l'assemblée quelques jours plus tôt, en engageant sa responsabilité.
Les principaux chefs de l'opposition, et notamment ses deux prédécesseurs, l'indépendantiste Oscar Temaru et l'autonomiste Gaston Flosse, demandent la démission de Gaston Tong Sang.
Les forces d'opposition ne sont cependant pas parvenues pour le moment à s'accorder sur le nom du futur Président, condition préalable au dépôt d'une motion de défiance, pour renverser le gouvernement.
Lundi, Oscar Temaru a adressé un courrier au Haut-commissaire Richard Didier, qui représente l'Etat dans cette collectivité d'outre-mer. Il lui demande "de se substituer au Président de la Polynésie française", de " rétablir la légalité ", de " suspendre les actes illégaux publiés ", et de publier le budget voté par l'assemblée.
"Le pays a besoin d'un budget aujourd'hui", a répondu le Haut-commissaire, en direct sur la chaîne locale TNTV, depuis l'île marquisienne de Hiva Oa. "Ce n'est pas à moi de dire s'il est bon, s'il est légitime, ou s'il a respecté les règles ; c'est au juge de le dire, et lorsque le juge aura tranché, j'appliquerai les décisions de justice ".
C'est donc le budget du Président Tong Sang qui s'applique pour le moment.
Gaston Tong Sang a invité toutes les forces politiques à se réunir mardi pour réfléchir à un " pacte de stabilité ". Les principaux chefs de partis ont déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas.
ml/jcc
Gaston Tong Sang ne contrôle plus que 9 sièges à l'assemblée, et il s'est séparé lundi dernier de six de ses ministres, qui refusaient de contresigner son budget, sans les remplacer.
Le Président avait publié au Journal Officiel de la Polynésie française un budget différent de celui voté par l'assemblée quelques jours plus tôt, en engageant sa responsabilité.
Les principaux chefs de l'opposition, et notamment ses deux prédécesseurs, l'indépendantiste Oscar Temaru et l'autonomiste Gaston Flosse, demandent la démission de Gaston Tong Sang.
Les forces d'opposition ne sont cependant pas parvenues pour le moment à s'accorder sur le nom du futur Président, condition préalable au dépôt d'une motion de défiance, pour renverser le gouvernement.
Lundi, Oscar Temaru a adressé un courrier au Haut-commissaire Richard Didier, qui représente l'Etat dans cette collectivité d'outre-mer. Il lui demande "de se substituer au Président de la Polynésie française", de " rétablir la légalité ", de " suspendre les actes illégaux publiés ", et de publier le budget voté par l'assemblée.
"Le pays a besoin d'un budget aujourd'hui", a répondu le Haut-commissaire, en direct sur la chaîne locale TNTV, depuis l'île marquisienne de Hiva Oa. "Ce n'est pas à moi de dire s'il est bon, s'il est légitime, ou s'il a respecté les règles ; c'est au juge de le dire, et lorsque le juge aura tranché, j'appliquerai les décisions de justice ".
C'est donc le budget du Président Tong Sang qui s'applique pour le moment.
Gaston Tong Sang a invité toutes les forces politiques à se réunir mardi pour réfléchir à un " pacte de stabilité ". Les principaux chefs de partis ont déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas.
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