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Pointe Vénus : deux parcs aquatiques dès la fin du mois


Les intéressés ont sollicité l’occupation de deux emplacements d’une superficie totale de 438 m², à savoir 18 m² sur terre pour y installer un chapiteau et 420 m² en zone maritime pour la pose de bouées gonflables certifiées aux normes européennes.
Les intéressés ont sollicité l’occupation de deux emplacements d’une superficie totale de 438 m², à savoir 18 m² sur terre pour y installer un chapiteau et 420 m² en zone maritime pour la pose de bouées gonflables certifiées aux normes européennes.
MAHINA, le 01/10/2015 - Des trampolines, des bascules ou encore des toboggans, deux nouvelles attractions feront bientôt partie du Paysage de la Pointe Vénus, tous les week-ends. Le projet a été validé ce mercredi en conseil des ministres, à l'origine de ce projet, un jeune couple de Mahina qui, durant un voyage en France, a pu profiter de ces attractions, avec leurs enfants.

Rachel et son époux, 31 ans tous les deux, mûrissent ce projet depuis trois ans. "Lors d'un voyage à l'étranger, avec nos enfants, on a pu profiter de ce genre d'activités, ça a bien plu à nos enfants et on s'était dit : pourquoi pas chez nous, puisque nous sommes entourés d'eau. Pourquoi est-ce qu'on est obligé de partir loin pour s'amuser, sur l'eau", explique Rachel Ruta, gérante de la société Mo'o 'Arearea Parc.

Ce projet est soutenu depuis l'année dernière par la commune. "Ce qui nous a séduit, c'est le concept, d'une part, et la volonté de ce jeune couple de créer de l'emploi, créer une activité qui sort un peu du commun", assure Damas Teuira, le tavana de Mahina.

Avec l'aval du conseil des ministres, ce mercredi, ils peuvent désormais lancer leur société Mo'o 'Arearea Parc. "Ça va être des modules qui forment un mini parc aquatique", souligne Rachel.

Le projet consiste à mettre en place deux parcs aquatiques avec des bouées gonflables. Le premier, en bord de mer, sera destiné aux enfants de moins de six ans et "il sera composé d'un petit trampoline, d'un toboggan et d'un petit jeu de bascule". Le second sera plus grand avec un parcours plus sportif et sera placé à 50 mètres du rivage, "il sera composé de tours d'actions avec une catapulte, une balançoire, une grande bascule, une soucoupe, d'un grand trampoline avec catapulte également et d'un jeu de toboggan".

En tout, une douzaine de bouées ont été achetées en Chine ; et pour les acquérir, Rachel et Hoarai ont déboursé 6 millions Fcfp. Ils espèrent rentabilisés leur activité, d'ici deux ans. "Les bouées ne seront mises en place que le week-end. On aura un chapiteau qui servira d'accueil, les gens pourront retirer des tickets qui seront vendus à 900 Fcfp de l'heure".

LA SÉCURITÉ N'A PAS ÉTÉ OUBLIÉE

Comme toutes activités nautiques, la question de la sécurité est importante. Rachel en est bien consciente. "On travaille avec le CSP 987, le comité de secourisme polynésien et de protection civile de Papeete. Ils ont les moyens nécessaires dans ce domaine, pour la surveillance et le secourisme. Ils ont un bateau, un paddle, etc., ils formeront nos jeunes. Nous allons en embaucher cinq de Mahina. Il y en a qui ont déjà le diplôme mais qui n'ont pas de travail, donc on va commencer avec eux. Par la suite, il faudra des roulements sans doute parce que c'est au soleil, donc les jeunes qui pourront se former, ont le CSP à leur disposition".

La prochaine étape pour cette jeune chef d'entreprise est d'établir une convention de partenariat avec le CSP 987. Rachel espère lancer son activité dès la fin du mois, "tout le matériel est déjà prêt, la patente et encore l'assurance. Il y a des gilets pour tous, aussi bien les enfants que les adultes. Il y aura un briefing sur les consignes de sécurité avant de se lancer à l'eau. Pour le grand parc, les enfants de 6 à 10 ans seront obligatoirement accompagnés d'un adulte", confie-t-elle.
quelques modules pour les tout-petits (jusqu’à 6 ans) en bord de plage seront mis à disposition : un petit trampoline, un jeu de bascule et un toboggan.
quelques modules pour les tout-petits (jusqu’à 6 ans) en bord de plage seront mis à disposition : un petit trampoline, un jeu de bascule et un toboggan.

Les conditions d’exploitation du parc seront les suivantes :

- ouverture au public les week-end et jours fériés de 9h à 17h, les mercredis et vendredis de 12h à 17h, en fonction des conditions météorologiques et accessoirement à la demande de particuliers, en dehors de ces jours programmés.

- tarifs pratiqués : 900 Fcfp /1h, 1 600 Fcfp/2h, 2 900 Fcfp/la demi-journée, 3 900 Fcfp/la journée, et demi-tarif pour les enfants de moins de 6 ans.

Rachel Ruta, gérante de la société "Mo'o 'Arearea Parc" et le maire de Mahina, Damas Teuira
Rachel Ruta, gérante de la société "Mo'o 'Arearea Parc" et le maire de Mahina, Damas Teuira
Rachel Ruta, gérante de la société "Mo'o 'Arearea Parc"

Quelles ont-été les différentes étapes avant la validation du conseil des ministres ?

Les deux premières années, le projet était toujours à la réflexion et on n'avait pas les moyens aussi. On est allé voir la banque et on a commencé par-là, ensuite on est allée voir le maire, Patrice Jamet, qui a tout de suite accepté notre projet. Ensuite nous sommes allés voir le service du tourisme, qui gère la Pointe Vénus et c'est ce service qui a instruit le dossier jusqu'au conseil des ministres. Ça nous a pris du temps, un peu moins d'un an, mais on est soulagé aujourd'hui.

Pourquoi avoir choisi la Pointe Vénus ?
Nous sommes de Mahina et nous avons grandi ici. C'est un coin où il y a tout le temps du monde et il n'y a rien dans la mer. Mais durant la période des vagues et des méduses, nous ne mettrons pas nos bouées.

Que faisiez-vous avant ?
Avant j'étais hôtesse de l'air et quand nous avons eu nos enfants, j'ai arrêté de travailler vu que mon mari est personnel navigant également. Donc, on a convenu ensemble que je m'occuperai de nos enfants. Initialement, nous voulions acheter juste deux modules pour nos enfants et après on s'est dirigé sur un parc afin de faire bénéficier tous les enfants du fenua.

Le nom de votre société est "Mo'o 'Arearea Parc, pourquoi ce nom ?

Il y a une bouée où quand les enfants sont dessus et bougent et bien on a l'impression que c'est un lézard qui nage sur l'eau, d'où le mot "mo'o", qui veut dire en tahitien lézard. Et puis, c'est aussi le diminutif de l'île de Moorea, d'où mon mari est originaire. Pour 'Arearea, qui veut dire s'amuser ou faire la fête, et bien on a voulu inclure cette ambiance à notre activité.

Vous serez présents uniquement les week-ends ?
En effet, mais il faut savoir que nous louons aussi les bouées dans la semaine, soit aux particuliers ou aux comités d'entreprises. On les vend sur commande également. Pour plus d'informations, vous pouvez me joindre au 87 79 19 86 ou sur notre site www.mooareareaparc.com


le Jeudi 1 Octobre 2015 à 16:13 | Lu 4672 fois