Tahiti, le 12 août 2024 – Après deux longues semaines, le remorquage du voilier échoué dans la baie de la Pointe Vénus devrait avoir lieu ce mercredi. Un soulagement pour les riverains, mais un challenge pour les équipes à la manœuvre.
Mardi 30 juillet, les riverains de la baie de Matavai à la pointe Vénus découvraient avec surprise un monocoque échoué sur leur plage. En effet, laissé au mouillage depuis une quinzaine de jours en raison de problèmes techniques au niveau du moteur et à la merci d'une météo hostile, le navire a vu son ancre céder sous la force des éléments. Un échouage qui a, heureusement, fait plus de peur que de mal, le propriétaire n'étant pas à bord du voilier lors de l'incident. Toutefois, après deux semaines, les riverains s'impatientent et attendent que le voilier soit retiré.
“Je suis obligé de venir tous les jours m'assurer que les enfants ne touchent à rien”, témoigne Eugénie Tuiho, une riveraine. “Cela fait déjà deux semaines que le bateau est là et c'est compliqué d'expliquer aux enfants du quartier qui viennent à la mer de ne pas s'approcher du voilier. Ils sont curieux, ils veulent jouer dessus, entrer et voir ce qu'il y a à l'intérieur. C'est dangereux : il y a des câbles qui peuvent couper et puis on ne sait pas ce qu'il y a à l'intérieur. Par moment, il y a même des odeurs d'essence. Ça nous inquiète beaucoup.”
Dépêché ce lundi sur les lieux du naufrage, la société Ti'ai Moana s'est efforcée de sécuriser les lieux : “C'est une des priorités. On vérifie qu'il n'y a pas de danger pour la navigation et la baignade autour. Pour ça, on dépollue, on pompe le carburant et on enlève les batteries”, explique Morgan Calabuig, responsable des opérations de plongée. “Le bateau est actuellement dans la zone de déferlement des vagues, du coup il est en train de s'ensouiller, s'ensabler, et on se retrouve avec un navire dont le tiers du volume est rempli de sable. Aujourd'hui, nous attendons les autorisations pour pouvoir faire venir nos engins, notamment une drague qui peut aller jusqu'à 1 mètre 80 de profondeur afin de creuser tout autour du bateau. Le but étant de lui créer un petit bassin afin de le redresser, pour ensuite pouvoir l'évacuer par remorquage avec les barges. Si tout se passe bien, mercredi matin nous devrions être en mesure de retirer le bateau.”
Et si le propriétaire du navire semblait se réjouir qu’il se soit échoué sur le sable afin d'envisager de le récupérer, l'équipe sur place est catégorique : “Le bateau est voué à être détruit. Le plus souvent possible nous essayons d'éviter de le détruire sur place. Nous avons une zone technique dédiée, avec un petit bassin où l'on peut facilement poser les barrages anti-pollution. Et dans le cas présent, il s'agit d'un bateau en fibre de verre, ce qui produit beaucoup de petit débris qu'il faut pouvoir contenir et ramasser. Pour la sécurité et l'environnement, on préfère l'évacuer via un remorquage et s'en occuper dans une zone technique appropriée.”
Mardi 30 juillet, les riverains de la baie de Matavai à la pointe Vénus découvraient avec surprise un monocoque échoué sur leur plage. En effet, laissé au mouillage depuis une quinzaine de jours en raison de problèmes techniques au niveau du moteur et à la merci d'une météo hostile, le navire a vu son ancre céder sous la force des éléments. Un échouage qui a, heureusement, fait plus de peur que de mal, le propriétaire n'étant pas à bord du voilier lors de l'incident. Toutefois, après deux semaines, les riverains s'impatientent et attendent que le voilier soit retiré.
“Je suis obligé de venir tous les jours m'assurer que les enfants ne touchent à rien”, témoigne Eugénie Tuiho, une riveraine. “Cela fait déjà deux semaines que le bateau est là et c'est compliqué d'expliquer aux enfants du quartier qui viennent à la mer de ne pas s'approcher du voilier. Ils sont curieux, ils veulent jouer dessus, entrer et voir ce qu'il y a à l'intérieur. C'est dangereux : il y a des câbles qui peuvent couper et puis on ne sait pas ce qu'il y a à l'intérieur. Par moment, il y a même des odeurs d'essence. Ça nous inquiète beaucoup.”
Dépêché ce lundi sur les lieux du naufrage, la société Ti'ai Moana s'est efforcée de sécuriser les lieux : “C'est une des priorités. On vérifie qu'il n'y a pas de danger pour la navigation et la baignade autour. Pour ça, on dépollue, on pompe le carburant et on enlève les batteries”, explique Morgan Calabuig, responsable des opérations de plongée. “Le bateau est actuellement dans la zone de déferlement des vagues, du coup il est en train de s'ensouiller, s'ensabler, et on se retrouve avec un navire dont le tiers du volume est rempli de sable. Aujourd'hui, nous attendons les autorisations pour pouvoir faire venir nos engins, notamment une drague qui peut aller jusqu'à 1 mètre 80 de profondeur afin de creuser tout autour du bateau. Le but étant de lui créer un petit bassin afin de le redresser, pour ensuite pouvoir l'évacuer par remorquage avec les barges. Si tout se passe bien, mercredi matin nous devrions être en mesure de retirer le bateau.”
Et si le propriétaire du navire semblait se réjouir qu’il se soit échoué sur le sable afin d'envisager de le récupérer, l'équipe sur place est catégorique : “Le bateau est voué à être détruit. Le plus souvent possible nous essayons d'éviter de le détruire sur place. Nous avons une zone technique dédiée, avec un petit bassin où l'on peut facilement poser les barrages anti-pollution. Et dans le cas présent, il s'agit d'un bateau en fibre de verre, ce qui produit beaucoup de petit débris qu'il faut pouvoir contenir et ramasser. Pour la sécurité et l'environnement, on préfère l'évacuer via un remorquage et s'en occuper dans une zone technique appropriée.”