PAPEETE, le 24 novembre 2014. Les douaniers de la brigade de Papeete ont réalisé vendredi la plus grosse saisie de perles de contrebande jamais effectuée en Polynésie : plus de 190 000 perles ont été trouvées. Cela représente plus de 327 kilos de perles.
Les douaniers ont fait une saisie record la semaine dernière. Vendredi, à la gare maritime de Papeete, vers 17h30, le service des douanes de Papeete contrôle un homme sur un scooter qui descend du bateau venu de Moorea. Dans son sac, les douaniers découvrent neuf lots de perles nues qui représentent 5,3 kilos. Mais ce n'est pas fini, ils trouvent également quatre lots de keishis (460 grammes). Les douaniers interrogent alors le scootériste pour savoir d'où viennent ces perles. Mais « la personne n'a pas pu s'expliquer sur leur origine ni sur leur détention », explique Bruno Hamon, directeur adjoint des douanes. « En Polynésie, pour se déplacer avec des perles, il faut avoir un titre de mouvement. Pour vendre il faut être négociant et avoir une carte professionnelle. » Ces mesures ont été mises en place pour protéger la filière de la perle.
820 000 Fcfp en liquide
L'homme est incapable de donner des informations sur les perles. Les douaniers continuent donc leur fouille. Ils vont ainsi trouver 820 000 Fcfp, en billet de 10 000 Fcfp. Cela fait 82 billets de 10 000 Fcfp. Peu banal. Les douanes trouvent en plus des traces d'ice dans deux sachets qu'il a sur lui.
Les douanes décident donc de se rendre au domicile de l'homme. Ils vont alors découvrir un stock très important de perles de Tahiti. Elles sont contenues dans des coffres et sur des étagères. Au total, 327 kilos de perles nues sont saisies.
Ce patenté a donné des explications confuses aux douaniers. Il s'est dit producteur de perles de culture. Ce qui s'est avéré faux après vérification des douaniers. « Il n’est ni négociant ni producteur de perles. Mais d’avril 2008 à avril 2013, il a été producteur de naissains d’huîtres perlières », souligne la douane. « Le stock contient également des rebus ce que la législation interdit à la vente pour protéger la qualité de la perle de Tahiti. »
Le stock composé de 190 000 perles est estimé a minima, dans l’attente de l’expertise, à 38 millions de francs. La personne encourt une amende de 76 millions de Fcfp et trois ans de prison pour avoir détenu des perles sans en avoir l'autorisation. Le service des douanes va maintenant continuer à enquêter pour savoir exactement à quoi servaient ces perles et d'où elles provenaient.
Les douaniers ont fait une saisie record la semaine dernière. Vendredi, à la gare maritime de Papeete, vers 17h30, le service des douanes de Papeete contrôle un homme sur un scooter qui descend du bateau venu de Moorea. Dans son sac, les douaniers découvrent neuf lots de perles nues qui représentent 5,3 kilos. Mais ce n'est pas fini, ils trouvent également quatre lots de keishis (460 grammes). Les douaniers interrogent alors le scootériste pour savoir d'où viennent ces perles. Mais « la personne n'a pas pu s'expliquer sur leur origine ni sur leur détention », explique Bruno Hamon, directeur adjoint des douanes. « En Polynésie, pour se déplacer avec des perles, il faut avoir un titre de mouvement. Pour vendre il faut être négociant et avoir une carte professionnelle. » Ces mesures ont été mises en place pour protéger la filière de la perle.
820 000 Fcfp en liquide
L'homme est incapable de donner des informations sur les perles. Les douaniers continuent donc leur fouille. Ils vont ainsi trouver 820 000 Fcfp, en billet de 10 000 Fcfp. Cela fait 82 billets de 10 000 Fcfp. Peu banal. Les douanes trouvent en plus des traces d'ice dans deux sachets qu'il a sur lui.
Les douanes décident donc de se rendre au domicile de l'homme. Ils vont alors découvrir un stock très important de perles de Tahiti. Elles sont contenues dans des coffres et sur des étagères. Au total, 327 kilos de perles nues sont saisies.
Ce patenté a donné des explications confuses aux douaniers. Il s'est dit producteur de perles de culture. Ce qui s'est avéré faux après vérification des douaniers. « Il n’est ni négociant ni producteur de perles. Mais d’avril 2008 à avril 2013, il a été producteur de naissains d’huîtres perlières », souligne la douane. « Le stock contient également des rebus ce que la législation interdit à la vente pour protéger la qualité de la perle de Tahiti. »
Le stock composé de 190 000 perles est estimé a minima, dans l’attente de l’expertise, à 38 millions de francs. La personne encourt une amende de 76 millions de Fcfp et trois ans de prison pour avoir détenu des perles sans en avoir l'autorisation. Le service des douanes va maintenant continuer à enquêter pour savoir exactement à quoi servaient ces perles et d'où elles provenaient.
A quoi servaient ces perles ?
L'homme, âgé de 50 ans et originaire de Moorea, était sorti de prison récemment pour trafic d’ice. Les douaniers ont trouvé sur lui deux sachets qui contenaient des traces d'ice. Cela peut laisser penser que le mis en cause pourrait continuer à se livrer au trafic d'ice. Les douanes expliquent constater souvent que la perle permet de blanchir de l'argent issu du trafic de drogue mais aussi d'acheter de l'ice. « La perle est un produit d'achat qui peut permettre d’acheter de l'ice et l'ice peut permettre d'acheter de la perle », explique Bruno Hamon, directeur adjoint des douanes.
Que risque cet « homme aux 190 000 perles » ?
Il est reproché à l'homme qui a été arrêté avec 190 000 perles d'avoir détenu des perles sans pouvoir en justifier. Il encourt une amende de 76 millions de Fcfp ainsi qu'une peine de prison pouvant aller jusqu'à 3 ans."
