Papeete, le 4 juillet 2019 - Six plongeurs se sont entraînés mardi 2 juillet à prendre en charge une victime d'un accident de plongée en bouteille. Les participants à cette formation ont appris les bons comportements et les premiers gestes à effectuer dès que la victime a été remontée à la surface.
"La plongée est un sport de loisir, mais elle reste un sport dangereux. Si on respecte toutes les règles, il y a très peu de risques, mais on n'est jamais à l'abri. C'est donc très important de savoir quoi faire s'il arrive quelque chose à son binôme quand on plonge en autonomie", explique Gaylord, plongeur confirmé.
Gaylord, ainsi que cinq autres plongeurs, ont été formés mardi aux gestes de secours à accomplir dans le cadre de la formation RIFA-plongée (Réaction et intervention face à un accident de plongée sous-marine) de la FFESSM (Fédération française d'études et de sports sous-marins) ou React Righ (sorte d'équivalent pour l'international). Cette formation est obligatoire en France pour tous les prétendants au niveau 3 de plongée sous-marine.
"La plongée est un sport de loisir, mais elle reste un sport dangereux. Si on respecte toutes les règles, il y a très peu de risques, mais on n'est jamais à l'abri. C'est donc très important de savoir quoi faire s'il arrive quelque chose à son binôme quand on plonge en autonomie", explique Gaylord, plongeur confirmé.
Gaylord, ainsi que cinq autres plongeurs, ont été formés mardi aux gestes de secours à accomplir dans le cadre de la formation RIFA-plongée (Réaction et intervention face à un accident de plongée sous-marine) de la FFESSM (Fédération française d'études et de sports sous-marins) ou React Righ (sorte d'équivalent pour l'international). Cette formation est obligatoire en France pour tous les prétendants au niveau 3 de plongée sous-marine.
"SORTIR LA VICTIME DE L'EAU"
Après un bon briefing et une petite séance intensive de palmage, les stagiaires peuvent enfin sauter dans le grand bain… Une fois, la victime remontée à la surface de l'eau, place au vif du sujet.
"Cette formation concerne la prise en charge de la personne accidentée une fois remontée en surface. Il faut savoir se signaler en surface, remorquer une personne qui ne peut pas palmer toute seule jusqu'au bateau, la déséquiper dans l'eau, sortir la victime de l'eau, prévenir les secours, stabiliser la personne à bord, procéder aux gestes de premier secours en attendant la prise en charge de la personne par le Samu...", explique Xavier Brisson, l'un des deux animateurs de la formation. Organisée par le club de plongée Fluid à la Marina Taina de Punaauia avec le soutien logistique de la fédération polynésienne d'études et de sports sous-marins, cette formation a lieu en moyenne une fois par mois selon les demandes.
"Cette formation concerne la prise en charge de la personne accidentée une fois remontée en surface. Il faut savoir se signaler en surface, remorquer une personne qui ne peut pas palmer toute seule jusqu'au bateau, la déséquiper dans l'eau, sortir la victime de l'eau, prévenir les secours, stabiliser la personne à bord, procéder aux gestes de premier secours en attendant la prise en charge de la personne par le Samu...", explique Xavier Brisson, l'un des deux animateurs de la formation. Organisée par le club de plongée Fluid à la Marina Taina de Punaauia avec le soutien logistique de la fédération polynésienne d'études et de sports sous-marins, cette formation a lieu en moyenne une fois par mois selon les demandes.
LA FATIGUE ET LE STRESS
Pendant plusieurs heures, les six stagiaires se sont portés secours, ont enchaîné les différents exercices pas toujours faciles physiquement. "Le plus dur, c'est de remonter la personne sur le bateau, c'est vraiment pas facile, il faut y aller marche par marche. J'imagine qu'en réalité avec la fatigue et le stress, cela doit être encore plus difficile", avoue l'une de participantes, encore essoufflée par l'effort qu'elle vient de fournir.
LA RAPIDITE
L'un des facteurs le plus important, si ce n'est le plus important du sauvetage est la rapidité avec laquelle les gestes doivent être effectués. "Plus l'intervention prend du temps, plus le risque de séquelles graves est grand, d'où l'importance d'avoir des bons réflexes", précise le professionnel.
Et les participants l'avouent au bout de cette journée intense de formation, s'ils ont appris énormément durant ces huit heures, ils n'hésiteront pas à la renouveler d'ici un ou deux ans, afin de se remettre dans le bain.
Et les participants l'avouent au bout de cette journée intense de formation, s'ils ont appris énormément durant ces huit heures, ils n'hésiteront pas à la renouveler d'ici un ou deux ans, afin de se remettre dans le bain.