Yoram Zekri, photo Christian Coulombe
Yoram est arrivé en Polynésie en 1999 avec 3 records de France et un titre de vice champion du monde d’apnée à son actif.
Il est resté plus de dix ans en Polynésie. Il a ensuite commencé à voyager un peu partout dans le monde : Israël, Canada, France, il est maintenant basé à Sydney en Australie. Il propose également des stages d’initiation pour les enfants.
Il est resté plus de dix ans en Polynésie. Il a ensuite commencé à voyager un peu partout dans le monde : Israël, Canada, France, il est maintenant basé à Sydney en Australie. Il propose également des stages d’initiation pour les enfants.
Yoram a accepté d’être interviewé par Tahiti Infos.
« Je suis revenu à Tahiti deux mois pour organiser sept stages qui sont déjà complets. Ces stages durent deux jours et demi, du vendredi après midi au dimanche soir. On fait tout ce qui est technique de respiration, pour apprendre à respirer, à se préparer avant une apnée mais aussi après. »
« On applique ces techniques en apnée statique, on pratique aussi la relaxation pour apprendre à se détendre avec des techniques de sophrologie. »
« On propose également un stretching spécifique pour bien ouvrir la cage thoracique. En mer, on apprend tout ce qui est technique de palmage, d’immersion libre, de compensation sous l’eau et on s’initie également à la gueuse, c’est comme un ascenseur pour les abysses, on descend avec un poids et on remonte sans effort avec un parachute, c’est une expérience extraordinaire. »
« 50 % du stage tourne autour des techniques de sécurité, de sauvetage. On ne fait jamais d’apnée tout seul mais toujours en binôme, on sensibilise les gens très fortement pendant le stage. »
« On voit encore beaucoup de chasseurs qui se tuent, encore un récemment qui chassait tout seul et qui s’est noyé, il faut apprendre aux gens que l’apnée c’est merveilleux mais qu’il faut pouvoir la pratiquer en toute sécurité. »
« Beaucoup de pêcheurs viennent assister aux stages pour améliorer leurs performances mais aussi pour les questions de sécurité. »
« Une syncope n’est pas si compliquée à gérer, il faut juste quelqu’un à côté qui puisse nous sortir la tête de l’eau, on pourrait éviter des drames familiaux en étant mieux informés. Il faut arrêter de chasser tout seul. »
« Je suis revenu à Tahiti deux mois pour organiser sept stages qui sont déjà complets, je pars ensuite en France pour faire un stage de fin d’année en piscine à Perpignan, puis à Portland aux Etats Unis puis encore en France à Guérande, puis Hawaii… »
« L’apnée c’est la grande passion de ma vie, depuis tout petit j’avais commencé la natation en compétition, à 12 ans j’avais déjà passé mon niveau 1 en plongée bouteille. A 13 ans j’ai vu « Le Grand Bleu » et ça a été une révélation. »
« J’ai commencé à m’entraîner tout seul dans ma baignoire et en 1996 j’ai fait des rencontres à Nice qui m’ont permis de commencer à être encadré et à faire des compétitions et depuis je n’ai jamais décroché. »
« Ce n’est pas un but en soi, le record ou la performance, mais c’est les moyens que l’on se donne pour y arriver et les sensations que cela procure, d’aller de plus en plus profond et d’être détendu et relâché sous l’eau qui déclenche en moi le besoin de continuer. »
« J’adore aller faire de l’apnée sur les tombants avec les baleines ou avec les requins, je prends un grand plaisir à revenir chaque année à Tahiti pour les stages mais aussi pour faire de l’apnée de loisir pour moi. »
SB
« Je suis revenu à Tahiti deux mois pour organiser sept stages qui sont déjà complets. Ces stages durent deux jours et demi, du vendredi après midi au dimanche soir. On fait tout ce qui est technique de respiration, pour apprendre à respirer, à se préparer avant une apnée mais aussi après. »
« On applique ces techniques en apnée statique, on pratique aussi la relaxation pour apprendre à se détendre avec des techniques de sophrologie. »
« On propose également un stretching spécifique pour bien ouvrir la cage thoracique. En mer, on apprend tout ce qui est technique de palmage, d’immersion libre, de compensation sous l’eau et on s’initie également à la gueuse, c’est comme un ascenseur pour les abysses, on descend avec un poids et on remonte sans effort avec un parachute, c’est une expérience extraordinaire. »
« 50 % du stage tourne autour des techniques de sécurité, de sauvetage. On ne fait jamais d’apnée tout seul mais toujours en binôme, on sensibilise les gens très fortement pendant le stage. »
« On voit encore beaucoup de chasseurs qui se tuent, encore un récemment qui chassait tout seul et qui s’est noyé, il faut apprendre aux gens que l’apnée c’est merveilleux mais qu’il faut pouvoir la pratiquer en toute sécurité. »
« Beaucoup de pêcheurs viennent assister aux stages pour améliorer leurs performances mais aussi pour les questions de sécurité. »
« Une syncope n’est pas si compliquée à gérer, il faut juste quelqu’un à côté qui puisse nous sortir la tête de l’eau, on pourrait éviter des drames familiaux en étant mieux informés. Il faut arrêter de chasser tout seul. »
« Je suis revenu à Tahiti deux mois pour organiser sept stages qui sont déjà complets, je pars ensuite en France pour faire un stage de fin d’année en piscine à Perpignan, puis à Portland aux Etats Unis puis encore en France à Guérande, puis Hawaii… »
« L’apnée c’est la grande passion de ma vie, depuis tout petit j’avais commencé la natation en compétition, à 12 ans j’avais déjà passé mon niveau 1 en plongée bouteille. A 13 ans j’ai vu « Le Grand Bleu » et ça a été une révélation. »
« J’ai commencé à m’entraîner tout seul dans ma baignoire et en 1996 j’ai fait des rencontres à Nice qui m’ont permis de commencer à être encadré et à faire des compétitions et depuis je n’ai jamais décroché. »
« Ce n’est pas un but en soi, le record ou la performance, mais c’est les moyens que l’on se donne pour y arriver et les sensations que cela procure, d’aller de plus en plus profond et d’être détendu et relâché sous l’eau qui déclenche en moi le besoin de continuer. »
« J’adore aller faire de l’apnée sur les tombants avec les baleines ou avec les requins, je prends un grand plaisir à revenir chaque année à Tahiti pour les stages mais aussi pour faire de l’apnée de loisir pour moi. »
SB
