C’était la première édition du championnat de Polynésie de pirogue à voile qui a pu se faire sous la houlette de la fédération de sports et jeux traditionnels présidé par Enoch Laughlin. Cela fait des années que Stéphan Lambert valorise la pirogue à voile en parallèle du Waterman Tahiti Tour (WTT), pour lui c’est la « discipline ultime du waterman ».
La compagnie Air Tahiti Nui a offert divers billets aux gagnants, la discipline ayant une portée culturelle, sportive et touristique. L’embarcation utilisée est une pirogue à deux balanciers appelée aussi « Holopuni » sur laquelle embarquent trois personnes. La pirogue avance grâce à la force du vent, mais il est possible également de ramer.
Kua Nalu s’impose au terme des cinq régates avec 3 victoires et 2 deuxièmes places devant Manu Iva et Terematai. Seuls les quatre meilleurs résultats ont été retenus. L’équipage de Kua Nalu est composé de Teiva Véronique, Thierry Tching, Damien Girault, Cedric Molina et Teva Le Calvic.
La compagnie Air Tahiti Nui a offert divers billets aux gagnants, la discipline ayant une portée culturelle, sportive et touristique. L’embarcation utilisée est une pirogue à deux balanciers appelée aussi « Holopuni » sur laquelle embarquent trois personnes. La pirogue avance grâce à la force du vent, mais il est possible également de ramer.
Kua Nalu s’impose au terme des cinq régates avec 3 victoires et 2 deuxièmes places devant Manu Iva et Terematai. Seuls les quatre meilleurs résultats ont été retenus. L’équipage de Kua Nalu est composé de Teiva Véronique, Thierry Tching, Damien Girault, Cedric Molina et Teva Le Calvic.
Stéphan Lambert, organisateur :
La pirogue à voile attire de plus en plus ?
« C’est intéressant d’avoir une communauté qui vient du va’a et qui voit dans la pirogue à voile un moyen d’évoluer. On a eu Steeve Teihotaata, Georges Cronsteadt qui s’y est mis également, on a eu Rete Ebb également sur le parcours de samedi, c’est sûr que faire de la pirogue à voile cela leur donne des sensations extraordinaires, grâce à la vitesse et au surf que l’on peut avoir dans de grosses conditions. »
Comment allez vous accompagner cet essor ?
« Avec l’association va’a tai’e tautoru, on veut faire perdurer ce championnat. Des Hawaiiens sont venus, des Californiens, des Canadiens, on a même un team de Seattle qui a acheté une pirogue, une pirogue qu’ils vont laisser sur le fenua qu’ils retrouveront pour faire chaque course. On va continuer à faire de belles images, continuer à attirer des rameurs dans la discipline. »
« Au départ nous faisions des « raids », ce n’étais pas compétitif. Là, nous sommes obligés de faire évoluer ce championnat vers de vraies courses. Cela donne du piment aussi, les teams s’organisent, cela ne peut que faire évoluer la discipline dans un bon sens. »
« Cette année, ce sera la 8e édition du « Channel Crossing » pour le Ironmana, cela a toujours été fait en mode « raid », cette année ce sera la première fois que cela va se faire en mode « course ». 5 îles, 5 jours, 3 personnes par équipe sans changement, je pense que nous serons 8 pirogues. Cela va être humainement intéressant et sportivement très difficile. Cela va donner une vitrine qui va permettre de développer encore plus l’intérêt suscité par le championnat 2017. »
De plus en plus de gens voudraient participer ?
« Aujourd’hui une pirogue c’est 2,8 Mcp. Si c’est pour dormir dans un garage et sortir une fois dans l’année, c’est cher. Cela peut être financé par des entreprises car la pirogue à voile est un support de communication magnifique qui permet de se démarquer des autres. Cela peu être financé par un groupe de copains. La mienne elle a 20 ans. Sur l’amortissement, cela ne coute pas si cher. C’est une passion, c’est sûr. »
Un dernier mot ?
« Merci à tous les équipages qui ont participé à ce championnat. Merci à la fédération de sports traditionnels qui a bien voulu prendre la pirogue à voile sous sa houlette. Merci à l’association Va’a Tai’e Tautoru présidée par Kavika Knight qui fait un super travail et bien entendu merci à Air Tahiti Nui qui nous suit sur de nombreux projets et qui a été généreux sur les gains concernant la pirogue à voile. » SB
La pirogue à voile attire de plus en plus ?
« C’est intéressant d’avoir une communauté qui vient du va’a et qui voit dans la pirogue à voile un moyen d’évoluer. On a eu Steeve Teihotaata, Georges Cronsteadt qui s’y est mis également, on a eu Rete Ebb également sur le parcours de samedi, c’est sûr que faire de la pirogue à voile cela leur donne des sensations extraordinaires, grâce à la vitesse et au surf que l’on peut avoir dans de grosses conditions. »
Comment allez vous accompagner cet essor ?
« Avec l’association va’a tai’e tautoru, on veut faire perdurer ce championnat. Des Hawaiiens sont venus, des Californiens, des Canadiens, on a même un team de Seattle qui a acheté une pirogue, une pirogue qu’ils vont laisser sur le fenua qu’ils retrouveront pour faire chaque course. On va continuer à faire de belles images, continuer à attirer des rameurs dans la discipline. »
« Au départ nous faisions des « raids », ce n’étais pas compétitif. Là, nous sommes obligés de faire évoluer ce championnat vers de vraies courses. Cela donne du piment aussi, les teams s’organisent, cela ne peut que faire évoluer la discipline dans un bon sens. »
« Cette année, ce sera la 8e édition du « Channel Crossing » pour le Ironmana, cela a toujours été fait en mode « raid », cette année ce sera la première fois que cela va se faire en mode « course ». 5 îles, 5 jours, 3 personnes par équipe sans changement, je pense que nous serons 8 pirogues. Cela va être humainement intéressant et sportivement très difficile. Cela va donner une vitrine qui va permettre de développer encore plus l’intérêt suscité par le championnat 2017. »
De plus en plus de gens voudraient participer ?
« Aujourd’hui une pirogue c’est 2,8 Mcp. Si c’est pour dormir dans un garage et sortir une fois dans l’année, c’est cher. Cela peut être financé par des entreprises car la pirogue à voile est un support de communication magnifique qui permet de se démarquer des autres. Cela peu être financé par un groupe de copains. La mienne elle a 20 ans. Sur l’amortissement, cela ne coute pas si cher. C’est une passion, c’est sûr. »
Un dernier mot ?
« Merci à tous les équipages qui ont participé à ce championnat. Merci à la fédération de sports traditionnels qui a bien voulu prendre la pirogue à voile sous sa houlette. Merci à l’association Va’a Tai’e Tautoru présidée par Kavika Knight qui fait un super travail et bien entendu merci à Air Tahiti Nui qui nous suit sur de nombreux projets et qui a été généreux sur les gains concernant la pirogue à voile. » SB