Tahiti, le 3 avril 2025 - Même s’il n’a pas encore pris officiellement ses fonctions de directeur à la Caisse de prévoyance sociale, Pierre Frébault a été reçu par le conseil d’administration, ce jeudi. Il leur a d’ailleurs développé quelques-unes de ses priorités, comme “rendre à la protection sociale généralisée et à la CPS ses lettres de noblesses” en rappelant à tous que “cette PSG est le bien commun de tous les Polynésiens”. Il a aussi pour ambition d’“harmoniser et uniformiser les prestations” ou encore de revoir à la hausse la retraite des ressortissants de la tranche B car la réforme de 2019 a “occasionné une certaine baisse du niveau des pensions”.
“ C’est quand même avec émotion que je reviens dans cette salle pour l’avoir pratiquée sous d’autres formes.” Ce sont les tout premiers mots de Pierre Frébault, le nouveau directeur de la Caisse de prévoyance sociale (pas encore entré en fonction), aux administrateurs de la caisse, ce jeudi matin, après les avoir remerciés pour “la décision unanime” le concernant.
Il a d’ailleurs rappelé qu’autrefois, lorsque le conseil d’administration se réunissait, la salle était pleine à craquer : “quatorze d’un côté et quatorze de l’autre” au lieu de quinze aujourd’hui, et “où les débats étaient dès fois très houleux. On faisait même de la gymnastique, certains montaient sur les tables mais toujours avec cette volonté au final d’aboutir à un point positif”.
Et d’ajouter qu’aujourd’hui, le conseil est “resserré” et a cette “grande particularité” d’analyser les propositions “de toute la protection sociale généralisée, ce qui n’était pas le cas avant avec l’existence des trois régimes”.
“ C’est quand même avec émotion que je reviens dans cette salle pour l’avoir pratiquée sous d’autres formes.” Ce sont les tout premiers mots de Pierre Frébault, le nouveau directeur de la Caisse de prévoyance sociale (pas encore entré en fonction), aux administrateurs de la caisse, ce jeudi matin, après les avoir remerciés pour “la décision unanime” le concernant.
Il a d’ailleurs rappelé qu’autrefois, lorsque le conseil d’administration se réunissait, la salle était pleine à craquer : “quatorze d’un côté et quatorze de l’autre” au lieu de quinze aujourd’hui, et “où les débats étaient dès fois très houleux. On faisait même de la gymnastique, certains montaient sur les tables mais toujours avec cette volonté au final d’aboutir à un point positif”.
Et d’ajouter qu’aujourd’hui, le conseil est “resserré” et a cette “grande particularité” d’analyser les propositions “de toute la protection sociale généralisée, ce qui n’était pas le cas avant avec l’existence des trois régimes”.
“Faire comprendre qu’il s’agit d’un bien commun”
Vous l’aurez compris, pour le tout nouveau directeur, Pierre Frébault, le plus important est de “rendre à la protection sociale généralisée et à la CPS ses lettres de noblesses. Notamment en rappelant que cette PSG est le bien commun de tous les Polynésiens”. Et il leur faudra, à présent, “le faire comprendre et l’expliquer aux ressortissants et également aux autorités décisionnaires”.
Il a également fait remarquer que depuis quelque temps, plus personne ne fait état “du déficit abyssal de la caisse”. Il ajoute que les choses s’améliorent mais “elles ne sont pas encore stabilisées pour une projection d’avenir”.
Et pour qu’il y ait “moins d’achoppement” dû au “déséquilibre” entre les différents régimes de la caisse, Pierre Frébault pense qu’il faut “harmoniser et uniformiser les prestations”, concernant notamment les allocations familiales. “Ne peut-on pas envisager pour les revenus les plus faibles qu’elles soient portées à 15 000 francs ?” Il en sera de même pour les prestations relatives à la cantine scolaire pour “habituer les Polynésiens à cette mixité sociale dès leur plus jeune âge”.
Il a également fait remarquer que depuis quelque temps, plus personne ne fait état “du déficit abyssal de la caisse”. Il ajoute que les choses s’améliorent mais “elles ne sont pas encore stabilisées pour une projection d’avenir”.
Et pour qu’il y ait “moins d’achoppement” dû au “déséquilibre” entre les différents régimes de la caisse, Pierre Frébault pense qu’il faut “harmoniser et uniformiser les prestations”, concernant notamment les allocations familiales. “Ne peut-on pas envisager pour les revenus les plus faibles qu’elles soient portées à 15 000 francs ?” Il en sera de même pour les prestations relatives à la cantine scolaire pour “habituer les Polynésiens à cette mixité sociale dès leur plus jeune âge”.
“La PSG est supportée par tout le monde”
Le sujet de la retraite est également, pour le nouveau président, “un autre gros morceau”. “Peut-on considérer que le système de retraite en Polynésie – on a qu’un système, c’est celui des salariés – est performant ?”
Il rappelle que la réforme des retraites en 2019 a “occasionné une certaine baisse du niveau des pensions”. Et il envisage d’améliorer la retraite, notamment pour les salariés de la tranche B. Mais pas question pour Pierre Frébault de le faire si cela ne tient pas dans le temps. Il assure que “toutes les réformes qui vont être envisagées doivent tenir compte de la viabilité de ces objectifs parce qu'il ne sert à rien de faire une réforme puis de revenir dessus parce qu'on n'a pas eu les moyens”.
Les réflexions devraient donc, comme il l’a précisé, se focaliser sur la manière dont le financement va se faire, c’est-à-dire qui va mettre la main à la poche et au bénéfice de qui.
Il ajoute également que lorsque les “orientations” de toutes ces réformes vont être présentées aux membres du conseil d’administration, ils devront “faire des choix” qui seront ensuite discutés avec le Pays. Et il compte sur le “construire ensemble” pour faire avancer les réformes. “Il ne s’agit pas de dire que seule la vision du Pays ou seule la vision des partenaires sociaux doit primer. C’est ensemble, parce que la protection sociale généralisée est supportée par tout le monde, il n’y a pas que le budget du Pays. Il y a une forte participation des cotisations sociales.”
Il a rappelé que la caisse est “gestionnaire” de la protection sociale généralisée et que “les orientations” de cette dernière sont prises entre les partenaires et le gouvernement. Il est d’ailleurs “prêt” à les “accompagner”.
Pierre Frébault prendra officiellement ses fonctions ce vendredi 4 avril.
Il rappelle que la réforme des retraites en 2019 a “occasionné une certaine baisse du niveau des pensions”. Et il envisage d’améliorer la retraite, notamment pour les salariés de la tranche B. Mais pas question pour Pierre Frébault de le faire si cela ne tient pas dans le temps. Il assure que “toutes les réformes qui vont être envisagées doivent tenir compte de la viabilité de ces objectifs parce qu'il ne sert à rien de faire une réforme puis de revenir dessus parce qu'on n'a pas eu les moyens”.
Les réflexions devraient donc, comme il l’a précisé, se focaliser sur la manière dont le financement va se faire, c’est-à-dire qui va mettre la main à la poche et au bénéfice de qui.
Il ajoute également que lorsque les “orientations” de toutes ces réformes vont être présentées aux membres du conseil d’administration, ils devront “faire des choix” qui seront ensuite discutés avec le Pays. Et il compte sur le “construire ensemble” pour faire avancer les réformes. “Il ne s’agit pas de dire que seule la vision du Pays ou seule la vision des partenaires sociaux doit primer. C’est ensemble, parce que la protection sociale généralisée est supportée par tout le monde, il n’y a pas que le budget du Pays. Il y a une forte participation des cotisations sociales.”
Il a rappelé que la caisse est “gestionnaire” de la protection sociale généralisée et que “les orientations” de cette dernière sont prises entre les partenaires et le gouvernement. Il est d’ailleurs “prêt” à les “accompagner”.
Pierre Frébault prendra officiellement ses fonctions ce vendredi 4 avril.