Cotabato, Philippines | AFP | mardi 28/08/2018 - Un personnes a été tuée et une trentaine d'autres blessées dans l'explosion d'une bombe lors des cérémonies marquant le 61e anniversaire de la fondation de la ville d'Isulan, dans le sud des Philippines, ont annoncé les autorités.
Revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), il s'agit du deuxième attentat dans la région en moins d'un mois. Deux autres bombes ont été découvertes et neutralisées par les démineurs, selon le bureau du maire, qui fait état d'un mort et d'au moins 36 blessés dans l'explosion.
L'attentat s'est produit à proximité d'un marché de nuit et a provoqué des scènes de panique.
"Cela a fait beaucoup de bruit, nous avons immédiatement quitté les lieux mais je ne peux oublier l'image d'une jeune fille portée par son père, son chemisier couvert de sang", a raconté un témoin, Judy Sapto.
Le sud des Philippines, archipel en grande majorité catholique, est en proie depuis plusieurs décennies à une insurrection islamiste qui a fait plus de 100.000 morts, selon le gouvernement.
"Il est évident que les Bangsamoro Islamic Freedom Fighters (Biff), qui ont des liens avec le groupe Etat islamique (EI), ont le plus d'intérêt à mener ce type d'attaques", avait estimé le capitaine Arvin Encinas, de l'armée philippine, avant la revendication formulée par les jihadistes.
Cet attentat survient moins d'un mois après l'explosion d'une camionnette piégée à un poste de contrôle de l'armée sur l'île voisine de Basilan. Cette attaque, qui avait fait 10 morts, avait elle aussi été revendiquée par l'EI.
Le président Rodrigo Duterte a décrété la loi martiale dans le sud du pays jusqu'à la fin de l'année après la capture de la ville de Marawi (sud) par des militants pro-EI.
Ces deux attentats en moins d'un mois interviennent peu après l'entrée en vigueur d'une loi accordant une plus grande autonomie à la minorité musulmane dans l'espoir de mettre fin à l'insurrection.
Revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), il s'agit du deuxième attentat dans la région en moins d'un mois. Deux autres bombes ont été découvertes et neutralisées par les démineurs, selon le bureau du maire, qui fait état d'un mort et d'au moins 36 blessés dans l'explosion.
L'attentat s'est produit à proximité d'un marché de nuit et a provoqué des scènes de panique.
"Cela a fait beaucoup de bruit, nous avons immédiatement quitté les lieux mais je ne peux oublier l'image d'une jeune fille portée par son père, son chemisier couvert de sang", a raconté un témoin, Judy Sapto.
Le sud des Philippines, archipel en grande majorité catholique, est en proie depuis plusieurs décennies à une insurrection islamiste qui a fait plus de 100.000 morts, selon le gouvernement.
"Il est évident que les Bangsamoro Islamic Freedom Fighters (Biff), qui ont des liens avec le groupe Etat islamique (EI), ont le plus d'intérêt à mener ce type d'attaques", avait estimé le capitaine Arvin Encinas, de l'armée philippine, avant la revendication formulée par les jihadistes.
Cet attentat survient moins d'un mois après l'explosion d'une camionnette piégée à un poste de contrôle de l'armée sur l'île voisine de Basilan. Cette attaque, qui avait fait 10 morts, avait elle aussi été revendiquée par l'EI.
Le président Rodrigo Duterte a décrété la loi martiale dans le sud du pays jusqu'à la fin de l'année après la capture de la ville de Marawi (sud) par des militants pro-EI.
Ces deux attentats en moins d'un mois interviennent peu après l'entrée en vigueur d'une loi accordant une plus grande autonomie à la minorité musulmane dans l'espoir de mettre fin à l'insurrection.