Paris, France | AFP | mardi 17/01/2017 - La commission des Affaires européennes du Sénat juge trop restrictifs les critères de définition des perturbateurs endocriniens proposés par la Commission européenne, dans une résolution adoptée mercredi.
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques présentes dans de nombreux produits du quotidien, qui perturbent le système hormonal et peuvent générer maladies et anomalies.
L'Union européenne doit tenter une nouvelle fois fin janvier de se mettre d'accord sur une définition des PE, ce qui permettrait de prendre des mesures réglementaires pour limiter leur impact sur la santé.
Selon la commission sénatoriale, "les critères retenus par la Commission fixent un niveau de preuve difficile à atteindre compte tenu du caractère récent des recherches sur la perturbation endocrinienne et des caractéristiques propres au système endocrinien".
La commission, présidée par Jean Bizet (LR, Manche), "déplore" aussi que les critères proposés ne s'appliquent qu'aux pesticides et "pas aux autres secteurs de l’industrie chimique", notamment aux cosmétiques et aux emballages en plastique.
Elle "encourage la création d’un groupe international de scientifiques indépendants et de haut niveau pour permettre aux décideurs politiques de disposer d’informations objectives".
La commission sénatoriale préconise qu'un perturbateur endocrinien puisse être identifié "sur la base d'études reconnues par la communauté scientifique qui ne font pas nécessairement l'objet d'une reconnaissance internationale".
Elle suggère aussi de faire des PE un thème de recherche prioritaire dans le cadre des programmes de recherche européens.
Jugeant "inacceptable" la définition proposée par la Commission européenne, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal lui avait suggéré fin décembre d'engager "une réflexion globale avec les Etats membres pour la mise en place d'une catégorisation des perturbateurs endocriniens, qu'ils soient avérés, présumés ou suspectés", et pas uniquement pour les pesticides.
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques présentes dans de nombreux produits du quotidien, qui perturbent le système hormonal et peuvent générer maladies et anomalies.
L'Union européenne doit tenter une nouvelle fois fin janvier de se mettre d'accord sur une définition des PE, ce qui permettrait de prendre des mesures réglementaires pour limiter leur impact sur la santé.
Selon la commission sénatoriale, "les critères retenus par la Commission fixent un niveau de preuve difficile à atteindre compte tenu du caractère récent des recherches sur la perturbation endocrinienne et des caractéristiques propres au système endocrinien".
La commission, présidée par Jean Bizet (LR, Manche), "déplore" aussi que les critères proposés ne s'appliquent qu'aux pesticides et "pas aux autres secteurs de l’industrie chimique", notamment aux cosmétiques et aux emballages en plastique.
Elle "encourage la création d’un groupe international de scientifiques indépendants et de haut niveau pour permettre aux décideurs politiques de disposer d’informations objectives".
La commission sénatoriale préconise qu'un perturbateur endocrinien puisse être identifié "sur la base d'études reconnues par la communauté scientifique qui ne font pas nécessairement l'objet d'une reconnaissance internationale".
Elle suggère aussi de faire des PE un thème de recherche prioritaire dans le cadre des programmes de recherche européens.
Jugeant "inacceptable" la définition proposée par la Commission européenne, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal lui avait suggéré fin décembre d'engager "une réflexion globale avec les Etats membres pour la mise en place d'une catégorisation des perturbateurs endocriniens, qu'ils soient avérés, présumés ou suspectés", et pas uniquement pour les pesticides.