PIRAE, le 5 février 2016. Le syndicat des patriciens hospitaliers de Polynésie française (SPPF) tire la sonnette d'alarme. La fermeture, en décembre dernier, de l'unique laboratoire privé en anatomo-pathologie a reporté sur le laboratoire de l'hôpital une surcharge de travail importante alors qu'il manquait déjà, depuis deux ans, un spécialiste dans ce service du CHPF. Un candidat s'est présenté mais l'administration refuse de prendre en compte la totalité de son ancienneté.
"Anatomo-pathologie au Centre Hospitalier de Polynésie française : recrutement du second médecin empêché par le refus de la prise en compte de son ancienneté professionnelle". C'est le titre d'un communiqué de presse du syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française. Une histoire qui ressemble étrangement au blocage, en mars 2013, du service d'oncologie (traitement des cancers) où un médecin en instance de titularisation dans la fonction publique hospitalière territoriale s'était vu refuser la prise en compte complète de son ancienneté professionnelle antérieure. Un conflit qui avait conduit ce médecin à refuser le poste en oncologie dans ces conditions.
Cette fois encore, c'est un peu le même scénario. Depuis deux ans, un des deux postes de médecin en anatomo-pathologie n'est pas pourvu au CHPF. La spécialité, qui consiste à analyser de prélèvements de lésions cancéreuses est rare. "La pénurie nationale de médecins spécialistes en anatomo-pathologie est à l’origine de l’absence de recrutement d’un second médecin à l’hôpital du Taaone depuis plus de deux ans" précise le communiqué du SPPF. La situation s'est tendue plus encore depuis que l'unique laboratoire privé de cette spécialité à Tahiti a fermé. "Au laboratoire de l'hôpital nous réalisons, en priorité, les diagnostics demandés par le CHPF. Et avec un seul médecin en poste, c'est déjà très difficile" témoigne Marc Lévy, le président du Syndicat des patriciens hospitaliers de Polynésie française. Certains prélèvements en provenance de l'extérieur ne sont donc pas analysés, tout simplement. "Chaque semaine qui passe la situation est un peu plus tendue avec des prélèvements qui s'accumulent, des diagnostics qui ne sont pas faits, alors que nous avions alerté les autorités sanitaires du Pays sur la situation depuis plus d'un an" poursuit-il.
Une solution semblait avoir été trouvée, au moins pour un effectif normal au laboratoire de l'hôpital, avec la candidature parvenue au CHPF d'un médecin spécialiste, en fin de carrière. Mais voilà, une fois encore, l'offre de rémunération proposée à ce médecin ne prend pas en compte toute son ancienneté. Le SPPF espère néanmoins que des discussions pourront s'ouvrir pour considérer à nouveau l'extrême urgence de la situation. "Les moyens pour permettre le diagnostic des cancers ne correspondent pas aux besoins des malades de la Polynésie française" conclut le communiqué de presse.
"Anatomo-pathologie au Centre Hospitalier de Polynésie française : recrutement du second médecin empêché par le refus de la prise en compte de son ancienneté professionnelle". C'est le titre d'un communiqué de presse du syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française. Une histoire qui ressemble étrangement au blocage, en mars 2013, du service d'oncologie (traitement des cancers) où un médecin en instance de titularisation dans la fonction publique hospitalière territoriale s'était vu refuser la prise en compte complète de son ancienneté professionnelle antérieure. Un conflit qui avait conduit ce médecin à refuser le poste en oncologie dans ces conditions.
Cette fois encore, c'est un peu le même scénario. Depuis deux ans, un des deux postes de médecin en anatomo-pathologie n'est pas pourvu au CHPF. La spécialité, qui consiste à analyser de prélèvements de lésions cancéreuses est rare. "La pénurie nationale de médecins spécialistes en anatomo-pathologie est à l’origine de l’absence de recrutement d’un second médecin à l’hôpital du Taaone depuis plus de deux ans" précise le communiqué du SPPF. La situation s'est tendue plus encore depuis que l'unique laboratoire privé de cette spécialité à Tahiti a fermé. "Au laboratoire de l'hôpital nous réalisons, en priorité, les diagnostics demandés par le CHPF. Et avec un seul médecin en poste, c'est déjà très difficile" témoigne Marc Lévy, le président du Syndicat des patriciens hospitaliers de Polynésie française. Certains prélèvements en provenance de l'extérieur ne sont donc pas analysés, tout simplement. "Chaque semaine qui passe la situation est un peu plus tendue avec des prélèvements qui s'accumulent, des diagnostics qui ne sont pas faits, alors que nous avions alerté les autorités sanitaires du Pays sur la situation depuis plus d'un an" poursuit-il.
Une solution semblait avoir été trouvée, au moins pour un effectif normal au laboratoire de l'hôpital, avec la candidature parvenue au CHPF d'un médecin spécialiste, en fin de carrière. Mais voilà, une fois encore, l'offre de rémunération proposée à ce médecin ne prend pas en compte toute son ancienneté. Le SPPF espère néanmoins que des discussions pourront s'ouvrir pour considérer à nouveau l'extrême urgence de la situation. "Les moyens pour permettre le diagnostic des cancers ne correspondent pas aux besoins des malades de la Polynésie française" conclut le communiqué de presse.