Anthony Paheroo lors d'une partie de pêche
Son talent de chasseur sous-marin n’est plus à prouver. Anthony Paheroo, plusieurs fois champion de Polynésie, de France, ou d’Océanie, remporte une nouvelle médaille d’or. Cette fois-ci, elle récompense le sportif pour sa grande carrière, mais aussi pour son engagement et son investissement auprès de la jeunesse polynésienne.
Il a reçu dimanche 6 août la médaille d’or du Sport et de la jeunesse et de l’engagement associatif durant la pesée du championnat de pêche sous-marine. Beaucoup d’anciens tels que Jean Claude BOURDELON (ancien capitaine de l’équipe tahitienne), Ariipeu COWAN, Alféo PIHATARIOE ainsi que des compétiteurs actuels ont tenu à assister à cette émouvante cérémonie.
Cette médaille vient récompenser le parcours sportif mais aussi son investissement pour la jeunesse. En effet, et c’est bien sa particularité, Anthony que l’on surnomme plus communément le « vieux » n’a jamais été avare de son savoir, révélant à qui voulait bien l’entendre les « spots » et les techniques qu’il était le seul à maîtriser.
Et, au fil des années, il a formé des pêcheurs qui ont tous inscrit leur nom au panthéon de la chasse sous-marine polynésienne : Joel DROLLET, Tepou NEHEMIA, Alban PAHEROO, Teva MONTAGNON… et bien d’autres qui ont tous bénéficié des précieux conseils de Tony.
Peu de personnes connaissent le parcours culturel d’Anthony qui a participé à de nombreux Heiva, gagnant plusieurs fois les concours de Tū’aro mā’ohi avec les Tamari’i Mataiea de 1960 à 1983.
Un parcours sportif exemplaire, une aptitude à donner sans compter, Anthony PAHEROO est bien un exemple à suivre et cette médaille constitue finalement bien peu pour ce qu’il a fait pour notre Pays. Rahiti Buchin / Sport Tahiti
Il a reçu dimanche 6 août la médaille d’or du Sport et de la jeunesse et de l’engagement associatif durant la pesée du championnat de pêche sous-marine. Beaucoup d’anciens tels que Jean Claude BOURDELON (ancien capitaine de l’équipe tahitienne), Ariipeu COWAN, Alféo PIHATARIOE ainsi que des compétiteurs actuels ont tenu à assister à cette émouvante cérémonie.
Cette médaille vient récompenser le parcours sportif mais aussi son investissement pour la jeunesse. En effet, et c’est bien sa particularité, Anthony que l’on surnomme plus communément le « vieux » n’a jamais été avare de son savoir, révélant à qui voulait bien l’entendre les « spots » et les techniques qu’il était le seul à maîtriser.
Et, au fil des années, il a formé des pêcheurs qui ont tous inscrit leur nom au panthéon de la chasse sous-marine polynésienne : Joel DROLLET, Tepou NEHEMIA, Alban PAHEROO, Teva MONTAGNON… et bien d’autres qui ont tous bénéficié des précieux conseils de Tony.
Peu de personnes connaissent le parcours culturel d’Anthony qui a participé à de nombreux Heiva, gagnant plusieurs fois les concours de Tū’aro mā’ohi avec les Tamari’i Mataiea de 1960 à 1983.
Un parcours sportif exemplaire, une aptitude à donner sans compter, Anthony PAHEROO est bien un exemple à suivre et cette médaille constitue finalement bien peu pour ce qu’il a fait pour notre Pays. Rahiti Buchin / Sport Tahiti
Sa naièce Ranitea, à gauche, a été à l'origine de cette initiative
Parole à Ranitea LAUGHLIN, sa nièce :
Ranitea, présente nous Anthony Paheroo ?
« Tonton est né le 5 septembre 1938 à Papeari, où il a grandi et est connu par certains sous le surnom de « Pue ». On dit très souvent de lui qu’il est quelqu’un de discret, bienveillant, généreux et toujours jovial. Il a beaucoup d’humour et ses blagues, on s’en souvient ! C’est quelqu’un qui force le respect par sa passion infaillible pour la pêche. Au quotidien, il a un mode de vie très sain. Il est très souvent à vélo et en mer. Il ne boit qu’occasionnellement et très peu, il ne fume pas. »
Pourquoi avoir entamé ces démarches ?
« J’ai grandi entourée de trophées en pensant qu’il s’agissait de la décoration de la maison (rires).Ce n’est que plus tard que j’ai réalisé qu’ils étaient associés à ses victoires en sport. Après plus de 50 ans au service du sport tahitien et français, c’est une personne touchante par sa simplicité et son humilité que j’ai voulu honorer et remercier ; cette médaille m’en a donné l’occasion. »
Est-ce aussi une façon pour toi de passer un message aux jeunes ?
« Nous n’avons pas besoin de chercher des héros à l’étranger. Des exemples de réussite, nous en avons autour de nous. J’espère qu’en partageant son histoire, cela encouragera tous les Polynésiens à se tourner vers des activités saines et à vivre leurs passions. J’en profite pour remercier la famille PAHEROO, la famille ATEM, les membres de la fédération tahitienne des sports subaquatiques de compétition et chaque personne qui est intervenue dans le cadre de cette demande ainsi que dans la mise en place de la cérémonie. Un grand māuruuru ! Une pensée très forte aussi pour les personnes qui n’ont pu y assister. » Propos recueillis par Rahiti Buchin
Ranitea, présente nous Anthony Paheroo ?
« Tonton est né le 5 septembre 1938 à Papeari, où il a grandi et est connu par certains sous le surnom de « Pue ». On dit très souvent de lui qu’il est quelqu’un de discret, bienveillant, généreux et toujours jovial. Il a beaucoup d’humour et ses blagues, on s’en souvient ! C’est quelqu’un qui force le respect par sa passion infaillible pour la pêche. Au quotidien, il a un mode de vie très sain. Il est très souvent à vélo et en mer. Il ne boit qu’occasionnellement et très peu, il ne fume pas. »
Pourquoi avoir entamé ces démarches ?
« J’ai grandi entourée de trophées en pensant qu’il s’agissait de la décoration de la maison (rires).Ce n’est que plus tard que j’ai réalisé qu’ils étaient associés à ses victoires en sport. Après plus de 50 ans au service du sport tahitien et français, c’est une personne touchante par sa simplicité et son humilité que j’ai voulu honorer et remercier ; cette médaille m’en a donné l’occasion. »
Est-ce aussi une façon pour toi de passer un message aux jeunes ?
« Nous n’avons pas besoin de chercher des héros à l’étranger. Des exemples de réussite, nous en avons autour de nous. J’espère qu’en partageant son histoire, cela encouragera tous les Polynésiens à se tourner vers des activités saines et à vivre leurs passions. J’en profite pour remercier la famille PAHEROO, la famille ATEM, les membres de la fédération tahitienne des sports subaquatiques de compétition et chaque personne qui est intervenue dans le cadre de cette demande ainsi que dans la mise en place de la cérémonie. Un grand māuruuru ! Une pensée très forte aussi pour les personnes qui n’ont pu y assister. » Propos recueillis par Rahiti Buchin
Lors de la cérémonie