Taha’a, le 4 décembre 2023 – Sur les huit communes associées de Taha’a en lice pour la 3e édition des Jeux intervilles de l’îles, Haamene, Hipu, Poutoru et Patio sont parvenues en finale, dimanche. Le concours intercommunal a été remporté par la commune hôte, Patio.
Trois soirées de folie. C’est en résumé l’ambiance dans laquelle se sont déroulés les Jeux intervilles de Taha’a, ce week-end de vendredi à dimanche. Aussi appelés Ha’uti ‘Areara, cette compétition intercommunale est organisée par l’association sportive Tu’aro rau no Taha’a, en partenariat avec la commune et Guy Trompette.Cette année, pour la troisième édition de l’événement, c’est la commune de Patio qui termine en tête du concours. Patio qui était également la commune d’accueil, ayant mis à disposition son complexe sportif de Pahure. Et pour ce qui est du classement de cette édition 2023, les communes associées de Hipu, Poutoru et Haamene finalistes, terminent respectivement en 2e, 3e et 4e place.
Un rendez-vous purement amical dont l’objectif avoué est de renforcer la cohésion, le partage et le lien entre des habitants de l’île vanille, le tout dans la camaraderie et dans un esprit sportif.
Trois soirées de folie. C’est en résumé l’ambiance dans laquelle se sont déroulés les Jeux intervilles de Taha’a, ce week-end de vendredi à dimanche. Aussi appelés Ha’uti ‘Areara, cette compétition intercommunale est organisée par l’association sportive Tu’aro rau no Taha’a, en partenariat avec la commune et Guy Trompette.Cette année, pour la troisième édition de l’événement, c’est la commune de Patio qui termine en tête du concours. Patio qui était également la commune d’accueil, ayant mis à disposition son complexe sportif de Pahure. Et pour ce qui est du classement de cette édition 2023, les communes associées de Hipu, Poutoru et Haamene finalistes, terminent respectivement en 2e, 3e et 4e place.
Un rendez-vous purement amical dont l’objectif avoué est de renforcer la cohésion, le partage et le lien entre des habitants de l’île vanille, le tout dans la camaraderie et dans un esprit sportif.
Parcours du combattant
Au total huit équipes mixtes constituées de 20 jeunes, d’au moins 14 ans et sélectionnés par les responsables des communes, se sont affrontées sous les couleurs de leur district : Patio, Tapuamu, Hipu, Faaaha, Haamene, Vaitoare, Poutoru et Tiva.
Chaque équipe devait rassembler au minimum cinq femmes. Les jeux se sont déroulés sur trois jours à partir de 19 heures. Pour l’occasion, des trucks ont été mis à disposition des communes participantes afin de permettre à tous, participants et supporters, de se rendre au complexe sportif de Pahure.
Chaque soirée était animée par Guy Trompette, grande figure de ces jeux, membre de la Fédération Tū’aro mā’ohi, accompagné de Hitimana Qui. Pendant 2 heures, c’est dans les fous rires, les glissades, les chutes et les acclamations du public, que se sont déroulées les épreuves lors de véritables parcours du combattant.
Cinq épreuves étaient au programme. Le Honu raid, une course pour laquelle les participants étaient déguisés en tortue et devaient sauter des obstacles pour récupérer leur jockey suspendu à l’opposé du point de départ. La Saga poerava, un parcours dont l’objectif était de rapporter un maximum de perles en 5 minutes. Les plongeurs équipés de masques et palmes devant traverser un bassin et découvrir ce qui était caché derrière la porte : une perle, c’était gagné ; un requin, il fallait vite retourner à la ligne de départ sans se faire attraper. L’épreuve Chap Chap Mama, réservée aux femmes. Les participants portaient des tenues encombrantes et gravir une double bosse glissante. Faraipaani, lors de laquelle les participants devaient réceptionner le poisson et le donner à leur partenaire qui devaient ensuite passer dans une piscine et tenter de marcher sur une double bosse. Le Umutī épreuve ajoutée pour la finale. Les participants devaient marcher sur une passerelle tremblante avec des sceaux. Le but étant de conserver la plus grande quantité de liquide pour remplir un bidon.Sans oublier la redoutable épreuve du mur des champions : le “Défi”. Entre chaque jeu, deux ‘aito de chaque équipe devaient gravir un mur glissant à la seule force des bras à l’aide de bâtons. Pour arriver à marquer le maximum de points pour son équipe, l’agilité et la vitesse étaient les meilleures alliées. Tous les participants donnant leur maximum pour la fierté à leur commune.
Autant dire que ce type d’événement s’accompagne de cris et les encouragements de la part des supporters et des équipes en jeu.
Pour reprendre de la voix, et des forces, un stand de restauration était mis en place à proximité des gradins : grillades, pâtisseries et autres gourmandises étaient préparés par les communes participantes. Les fonds récoltés devant servir à réaliser les futurs projets de l’association sportive Tū’aro rau.
À la fin de chaque journée, les deux meilleures équipes, sur les quatre en compétition, étaient qualifiées pour la finale organisée dimanche.
Chaque équipe devait rassembler au minimum cinq femmes. Les jeux se sont déroulés sur trois jours à partir de 19 heures. Pour l’occasion, des trucks ont été mis à disposition des communes participantes afin de permettre à tous, participants et supporters, de se rendre au complexe sportif de Pahure.
Chaque soirée était animée par Guy Trompette, grande figure de ces jeux, membre de la Fédération Tū’aro mā’ohi, accompagné de Hitimana Qui. Pendant 2 heures, c’est dans les fous rires, les glissades, les chutes et les acclamations du public, que se sont déroulées les épreuves lors de véritables parcours du combattant.
Cinq épreuves étaient au programme. Le Honu raid, une course pour laquelle les participants étaient déguisés en tortue et devaient sauter des obstacles pour récupérer leur jockey suspendu à l’opposé du point de départ. La Saga poerava, un parcours dont l’objectif était de rapporter un maximum de perles en 5 minutes. Les plongeurs équipés de masques et palmes devant traverser un bassin et découvrir ce qui était caché derrière la porte : une perle, c’était gagné ; un requin, il fallait vite retourner à la ligne de départ sans se faire attraper. L’épreuve Chap Chap Mama, réservée aux femmes. Les participants portaient des tenues encombrantes et gravir une double bosse glissante. Faraipaani, lors de laquelle les participants devaient réceptionner le poisson et le donner à leur partenaire qui devaient ensuite passer dans une piscine et tenter de marcher sur une double bosse. Le Umutī épreuve ajoutée pour la finale. Les participants devaient marcher sur une passerelle tremblante avec des sceaux. Le but étant de conserver la plus grande quantité de liquide pour remplir un bidon.Sans oublier la redoutable épreuve du mur des champions : le “Défi”. Entre chaque jeu, deux ‘aito de chaque équipe devaient gravir un mur glissant à la seule force des bras à l’aide de bâtons. Pour arriver à marquer le maximum de points pour son équipe, l’agilité et la vitesse étaient les meilleures alliées. Tous les participants donnant leur maximum pour la fierté à leur commune.
Autant dire que ce type d’événement s’accompagne de cris et les encouragements de la part des supporters et des équipes en jeu.
Pour reprendre de la voix, et des forces, un stand de restauration était mis en place à proximité des gradins : grillades, pâtisseries et autres gourmandises étaient préparés par les communes participantes. Les fonds récoltés devant servir à réaliser les futurs projets de l’association sportive Tū’aro rau.
À la fin de chaque journée, les deux meilleures équipes, sur les quatre en compétition, étaient qualifiées pour la finale organisée dimanche.
Un événement bien implanté
L’association Tū’aro rau, la Commune de Taha’a et Guy Trompette ont tout mis en oeuvre pour l’organisation de cet événement, avec le soutien du navire Havai pour le transport du matériel et le sponsor SPL.
Anthony Atger, président de l’association Tu’aro Rau, et Guy Trompette ont le projet de mettre en place le Festival de la Jeunesse des îles Sous-le-vent des Jeux Intervilles.
400 jeunes seront rassemblés pour participer aux épreuves pendant une semaine à Taha’a.
Ils espèrent pouvoir le mettre en place en 2024.
Les jeux Intervilles sont organisés dans de nombreuses communes comme : Arue, Pirae, Mahina, Papeno à Tahiti, Raiaeta, Huahine et Taha’a au Raromatai, Rikitea aux Gambier.
En décembre 2022, une première édition a été organisée à Hiva Oa, aux Marquises, tandis que l’archipel prépare un nouvel événement pour juillet 2024 à Nuku Hiva.
Anthony Atger, président de l’association Tu’aro Rau, et Guy Trompette ont le projet de mettre en place le Festival de la Jeunesse des îles Sous-le-vent des Jeux Intervilles.
400 jeunes seront rassemblés pour participer aux épreuves pendant une semaine à Taha’a.
Ils espèrent pouvoir le mettre en place en 2024.
Les jeux Intervilles sont organisés dans de nombreuses communes comme : Arue, Pirae, Mahina, Papeno à Tahiti, Raiaeta, Huahine et Taha’a au Raromatai, Rikitea aux Gambier.
En décembre 2022, une première édition a été organisée à Hiva Oa, aux Marquises, tandis que l’archipel prépare un nouvel événement pour juillet 2024 à Nuku Hiva.