PAPEETE, lundi 25 février 2013. Tauhiti Nena, le ministre de l’Education a été reçu en fin de semaine dernière au ministère de l’Education nationale à Paris. Il annonce de bonnes nouvelles qui peuvent être néanmoins tempérées dans la réalité. Dans son communiqué de presse, le ministre de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, Tauhiti Nena estime avoir eu un entretien «très satisfaisant» à Paris vendredi dernier.
Le ministre polynésien accompagné de la directrice des enseignements secondaires, Aline Heitaa-Archer a été reçu par les directeur et directeur adjoint du cabinet du ministre Vincent Peillon. L’intitulé du communiqué de presse annonce fièrement : «Il n’y aura pas de suppression de poste en 2013» assure Tauhiti Nena. La réalité est nettement plus contrastée, car depuis octobre 2012, les préparatifs pour la rentrée scolaire 2013 faisaient apparaître une baisse des effectifs scolaires et donc une baisse des emplois dans le secteur de l’éducation. De fait, le ministre polynésien de l’éducation, Tauhiti Nena se réjouit dans le communiqué de presse : «Il nous a été indiqué qu’aucune suppression de poste n’aurait lieu dans le second degré».
Les renseignements pris auprès du vice-rectorat indiquent une baisse des effectifs dans le primaire et donc un retrait des emplois : plusieurs dizaines de postes seraient concernées. Même si certaines suppressions de poste sont le fait de départs en retraite non renouvelés, il s’agit bien d’un recul de l’emploi dans le milieu éducatif. Dans le secondaire, une autre suppression d’emplois était prévue, près d’une quarantaine, mais elle pourra être finalement quasiment compensée par la transformation d’heures supplémentaires en création de postes avec moins d’heures supplémentaires pour des enseignants actuellement en poste, mais des créations d’emploi, plus pérennes.
Quant à la question sensible des «capésiens qui pourront effectuer leur stage en Polynésie», comme l’indique le communiqué de presse, en fait rien n’est officiellement réglé. Les stagiaires admis au concours national sont normalement tenus d’assurer leur année de stage ailleurs qu’en Polynésie ce qui a provoqué certaines crispations notamment à la dernière rentrée scolaire. Il existe actuellement une réforme nationale, en chantier, pour la création en 2013 des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE). Une réforme qui pourrait permettre que les capésiens stagiaires effectuent leur stage sur le territoire si et seulement si une de ces ESPE est ouverte en Polynésie.
Or, le texte de ce projet n’a pas encore été discuté par le Parlement : les discussions devraient démarrer en mars prochain. Il paraît ainsi prématuré de s’avancer sur une solution définitive de la situation des capésiens stagiaires polynésiens, d’autant que Paris et Papeete doivent discuter d’une réflexion sur les complémentarités possibles avec le Pacifique, notamment la Nouvelle-Calédonie. Dans ce sens un diagnostic du système de formation supérieure en Polynésie française doit être prochainement mené.
Tauhiti Nena a été reçu à Paris par Alexandre Siné, directeur du cabinet Vincent Peillon et Bernard Lejeune, directeur adjoint du cabinet. Il était accompagné par la directrice des enseignements secondaires, Aline Heitaa-Archer.
Le ministre polynésien accompagné de la directrice des enseignements secondaires, Aline Heitaa-Archer a été reçu par les directeur et directeur adjoint du cabinet du ministre Vincent Peillon. L’intitulé du communiqué de presse annonce fièrement : «Il n’y aura pas de suppression de poste en 2013» assure Tauhiti Nena. La réalité est nettement plus contrastée, car depuis octobre 2012, les préparatifs pour la rentrée scolaire 2013 faisaient apparaître une baisse des effectifs scolaires et donc une baisse des emplois dans le secteur de l’éducation. De fait, le ministre polynésien de l’éducation, Tauhiti Nena se réjouit dans le communiqué de presse : «Il nous a été indiqué qu’aucune suppression de poste n’aurait lieu dans le second degré».
Les renseignements pris auprès du vice-rectorat indiquent une baisse des effectifs dans le primaire et donc un retrait des emplois : plusieurs dizaines de postes seraient concernées. Même si certaines suppressions de poste sont le fait de départs en retraite non renouvelés, il s’agit bien d’un recul de l’emploi dans le milieu éducatif. Dans le secondaire, une autre suppression d’emplois était prévue, près d’une quarantaine, mais elle pourra être finalement quasiment compensée par la transformation d’heures supplémentaires en création de postes avec moins d’heures supplémentaires pour des enseignants actuellement en poste, mais des créations d’emploi, plus pérennes.
Quant à la question sensible des «capésiens qui pourront effectuer leur stage en Polynésie», comme l’indique le communiqué de presse, en fait rien n’est officiellement réglé. Les stagiaires admis au concours national sont normalement tenus d’assurer leur année de stage ailleurs qu’en Polynésie ce qui a provoqué certaines crispations notamment à la dernière rentrée scolaire. Il existe actuellement une réforme nationale, en chantier, pour la création en 2013 des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE). Une réforme qui pourrait permettre que les capésiens stagiaires effectuent leur stage sur le territoire si et seulement si une de ces ESPE est ouverte en Polynésie.
Or, le texte de ce projet n’a pas encore été discuté par le Parlement : les discussions devraient démarrer en mars prochain. Il paraît ainsi prématuré de s’avancer sur une solution définitive de la situation des capésiens stagiaires polynésiens, d’autant que Paris et Papeete doivent discuter d’une réflexion sur les complémentarités possibles avec le Pacifique, notamment la Nouvelle-Calédonie. Dans ce sens un diagnostic du système de formation supérieure en Polynésie française doit être prochainement mené.
Tauhiti Nena a été reçu à Paris par Alexandre Siné, directeur du cabinet Vincent Peillon et Bernard Lejeune, directeur adjoint du cabinet. Il était accompagné par la directrice des enseignements secondaires, Aline Heitaa-Archer.
