WASHINGTON, 3 jan 2013 (AFP) - Le courant chaud cyclique du Pacifique, El Nino, qui affecte le climat de toute la planète, ne paraît pas avoir été sensible au réchauffement climatique au vingtième siècle, selon une analyse de fossiles coralliens portant sur 7.000 ans, publiée jeudi.
Les scientifiques se sont interrogés sur le fait de savoir si la fréquence et l'ampleur d'El Nino changeraient sous l'effet du réchauffement ou d'autres facteurs.
Les auteurs de l'étude parue dans la revue américaine Science datée de vendredi n'ont pas détecté d'impact notable en analysant la croissance mensuelle des squellettes de coraux sur 70 siècles dans deux îles tropicales du Pacifique où les effets d'El Nino sont les plus intenses.
Cette technique a permis de reconstituer l'évolution des températures et des précipitations au cours de cette période.
Ces chercheurs ont aussi indiqué que les résultats de leur analyse démentaient certains modèles ordinateurs selon lesquels El Nino réagissait au variations des rayonnements solaires.
Se basant sur ces nouvelles données, ils ont mesuré la fréquence de l'intensité d'El Nino et constaté un léger accroissement au 20e siècle qui est statistiquement significatif et pourrait être lié au changement climatique induit par les activités humaines, selon eux.
Mais les données fournies par l'analyse des squelettes de coraux montrent une intensité encore plus grande d'El Nino il y a 400 ans, bien que la durée ait été plus courte.
"Le niveau de variabilité d'El Nino observé au 20e siècle n'est ainsi pas sans précédent", souligne Kim Cobb, professeur adjoint de sciences atmosphériques et de la Terre à l'Institut de Technologies de Géorgie (sud-est), principal auteur de ces travaux.
js/jca
Les scientifiques se sont interrogés sur le fait de savoir si la fréquence et l'ampleur d'El Nino changeraient sous l'effet du réchauffement ou d'autres facteurs.
Les auteurs de l'étude parue dans la revue américaine Science datée de vendredi n'ont pas détecté d'impact notable en analysant la croissance mensuelle des squellettes de coraux sur 70 siècles dans deux îles tropicales du Pacifique où les effets d'El Nino sont les plus intenses.
Cette technique a permis de reconstituer l'évolution des températures et des précipitations au cours de cette période.
Ces chercheurs ont aussi indiqué que les résultats de leur analyse démentaient certains modèles ordinateurs selon lesquels El Nino réagissait au variations des rayonnements solaires.
Se basant sur ces nouvelles données, ils ont mesuré la fréquence de l'intensité d'El Nino et constaté un léger accroissement au 20e siècle qui est statistiquement significatif et pourrait être lié au changement climatique induit par les activités humaines, selon eux.
Mais les données fournies par l'analyse des squelettes de coraux montrent une intensité encore plus grande d'El Nino il y a 400 ans, bien que la durée ait été plus courte.
"Le niveau de variabilité d'El Nino observé au 20e siècle n'est ainsi pas sans précédent", souligne Kim Cobb, professeur adjoint de sciences atmosphériques et de la Terre à l'Institut de Technologies de Géorgie (sud-est), principal auteur de ces travaux.
js/jca