Tahiti, le 6 janvier 2025 – Le service d'État de l'Aviation civile en Polynésie française (SEAC PF) se veut rassurant après le retard de 3 h 30 d'un vol d'Air Tahiti Nui dans la nuit du 3 au 4 janvier dernier. En cause, l'absence de dernière minute d'un contrôleur aérien qui n'a pas pu être remplacé au pied levé. Malgré des effectifs contraints en raison de départs anticipés vers la métropole, cette situation est “exceptionnelle” et il n'y aura pas d'annulation de vols à l'international, assure le chef de service navigation aérienne, Gilles Perbost.
Si les vols domestiques peuvent être amenés à être perturbés à partir de la semaine prochaine avec la potentielle entrée en grève des fonctionnaires du Pays, dont les pompiers d'aérodrome, pas de souci à se faire pour ceux qui comptent voyager à l'international. Le service d'État de l'Aviation civile (SEAC) a tenu à remettre les points sur les i dans un communiqué adressé aux rédactions ce lundi, suite à un article de nos confrères de Polynésie La 1ère pointant du doigt le manque de contrôleurs aériens.
En effet, dans la nuit de vendredi à samedi, un vol d'Air Tahiti Nui a décollé avec trois heures et demie de retard parce qu'un aiguilleur du ciel manquait à l'appel. Si le SEAC ne nie pas faire “conjoncturellement face à des difficultés de ressources humaines”, il précise que cet incident n'y est “pas directement lié”. Cette situation est due à “l'absence inopinée et surtout très tardive d'un contrôleur aérien” et “il n'a pas été matériellement possible, comme c'est le cas habituellement, de trouver un remplaçant”, ce qui a entraîné le retard d'un vol d'Air Tahiti Nui.
12 nouveaux contrôleurs aériens d'ici 2026
“Comme c'était de nuit, on n'a pas pu anticiper mais on a quand même pu faire partir sept avions sur huit dans ce créneau de nuit”, nous a précisé Gilles Perbost, chef de service navigation aérienne. Quant au manque d'effectifs, le SEAC précise que “depuis 2020, 27 contrôleurs aériens ont été recrutés à la tour de contrôle de Tahiti”. Quatre d'entre eux finiront leur formation qui est d'environ 15 mois cet été, quatre autres seront qualifiés à la fin de l'année 2025, et des recrutements supplémentaires sont prévus dès 2026 pour pallier le départ anticipé vers l'Hexagone de quatre aiguilleurs du ciel. “En effectif nominal, nous sommes à 35, et en ce moment nous tournons à 30, avec quatre le matin, quatre l'après-midi et quatre le soir 365 jours par an”, explique Gilles Perbost qui souligne que la perturbation de ce week-end est “exceptionnelle”. Si le communiqué du SEAC indique qu'il “est possible que le trafic aérien soit momentanément contraint dans le futur”, le temps que “l'effectif nominal de la tour de contrôle soit atteint à l'été 2025”, Gilles Perbost assure qu'“il n'y aura pas d'annulation de vols ni de difficultés dans les jours à venir”.
Enfin, et pour couper court à toute rumeur en cette période de trouble social, aucun préavis de grève des aiguilleurs du ciel n'a été déposé.
Si les vols domestiques peuvent être amenés à être perturbés à partir de la semaine prochaine avec la potentielle entrée en grève des fonctionnaires du Pays, dont les pompiers d'aérodrome, pas de souci à se faire pour ceux qui comptent voyager à l'international. Le service d'État de l'Aviation civile (SEAC) a tenu à remettre les points sur les i dans un communiqué adressé aux rédactions ce lundi, suite à un article de nos confrères de Polynésie La 1ère pointant du doigt le manque de contrôleurs aériens.
En effet, dans la nuit de vendredi à samedi, un vol d'Air Tahiti Nui a décollé avec trois heures et demie de retard parce qu'un aiguilleur du ciel manquait à l'appel. Si le SEAC ne nie pas faire “conjoncturellement face à des difficultés de ressources humaines”, il précise que cet incident n'y est “pas directement lié”. Cette situation est due à “l'absence inopinée et surtout très tardive d'un contrôleur aérien” et “il n'a pas été matériellement possible, comme c'est le cas habituellement, de trouver un remplaçant”, ce qui a entraîné le retard d'un vol d'Air Tahiti Nui.
12 nouveaux contrôleurs aériens d'ici 2026
“Comme c'était de nuit, on n'a pas pu anticiper mais on a quand même pu faire partir sept avions sur huit dans ce créneau de nuit”, nous a précisé Gilles Perbost, chef de service navigation aérienne. Quant au manque d'effectifs, le SEAC précise que “depuis 2020, 27 contrôleurs aériens ont été recrutés à la tour de contrôle de Tahiti”. Quatre d'entre eux finiront leur formation qui est d'environ 15 mois cet été, quatre autres seront qualifiés à la fin de l'année 2025, et des recrutements supplémentaires sont prévus dès 2026 pour pallier le départ anticipé vers l'Hexagone de quatre aiguilleurs du ciel. “En effectif nominal, nous sommes à 35, et en ce moment nous tournons à 30, avec quatre le matin, quatre l'après-midi et quatre le soir 365 jours par an”, explique Gilles Perbost qui souligne que la perturbation de ce week-end est “exceptionnelle”. Si le communiqué du SEAC indique qu'il “est possible que le trafic aérien soit momentanément contraint dans le futur”, le temps que “l'effectif nominal de la tour de contrôle soit atteint à l'été 2025”, Gilles Perbost assure qu'“il n'y aura pas d'annulation de vols ni de difficultés dans les jours à venir”.
Enfin, et pour couper court à toute rumeur en cette période de trouble social, aucun préavis de grève des aiguilleurs du ciel n'a été déposé.