Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | mardi 19/11/2018 - Des policiers et soldats de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) ont fait irruption dans le Parlement mardi, brisant des vitres et agressant du personnel, pour réclamer le versement de primes promises lors d'un sommet de l'Apec qui vient tout juste de finir, selon la police et des témoins.
Ce pays pauvre du Pacifique avait déroulé le tapis rouge ce week-end pour la rencontre des dirigeants de la Coopération Asie-Pacifique, achetant même 40 Maserati pour transporter les dignitaires.
D'après une vidéo postée sur Facebook par le parlementaire Bryan Kramer, les policiers se sont rendus au Parlement pour exprimer leur mécontentement à la suite d'une réunion avec le ministre de la Police consacrée à cette allocation spéciale.
Selon M. Kramer, "de nombreux personnels parlementaires ont été agressés durant cette confrontation" avant que les protestataires ne sortent du Parlement et ne réclament des comptes au gouvernement devant le bâtiment, qui se trouve dans la capitale, Port Moresby.
Sur des images postées par M. Kramer, on voit des pots de fleurs en miettes, des cadres photo renversés, du verre brisé et des meubles cassés près de l'entrée du Parlement.
Le porte-parole de la police de la PNG, Dominic Kakas, a confirmé l'incident, ajoutant que d'autres policiers étaient en train de le gérer. Il ignorait dans l'immédiat le nombre de soldats et de policiers impliqués.
Un témoin a expliqué à l'AFP que "des centaines de policiers et de soldats" étaient regroupés sur les marches du Parlement en déclarant qu'ils n'avaient pas reçu une allocation spéciale de 350 kinas (90 euros).
"L'atmosphère devant le Parlement est très tendue. Il y a des dizaines de voitures de police et de véhicules de l'armée", a poursuivi le témoin, ajoutant qu'un hôtel voisin avait fermé ses portes et que la circulation automobile était paralysée par les protestataires.
Le directeur général du secrétariat papouasien de l'Apec Chris Hawkins a déclaré qu'il fallait "en principe une semaine pour traiter le versement d'une prime après la fin d'un grand événement".
"La réunion s'est terminée il y a deux jours, les opérations de sécurité s'achèvent", a-t-il déclaré à la télévision australienne ABC. "Le versement des primes individuelles a déjà commencé et les membres des forces de sécurité devraient regarder leurs comptes bancaires pour vérifier".
Certains des huit millions d'habitants de la Papouasie, le pays le plus pauvre de l'Apec, ont dénoncé les dépenses somptuaires du sommet. La réunion était organisée à un moment où la PNG connaît une résurgence de la polio et de la malaria et peine à payer les enseignants.
Ce pays pauvre du Pacifique avait déroulé le tapis rouge ce week-end pour la rencontre des dirigeants de la Coopération Asie-Pacifique, achetant même 40 Maserati pour transporter les dignitaires.
D'après une vidéo postée sur Facebook par le parlementaire Bryan Kramer, les policiers se sont rendus au Parlement pour exprimer leur mécontentement à la suite d'une réunion avec le ministre de la Police consacrée à cette allocation spéciale.
Selon M. Kramer, "de nombreux personnels parlementaires ont été agressés durant cette confrontation" avant que les protestataires ne sortent du Parlement et ne réclament des comptes au gouvernement devant le bâtiment, qui se trouve dans la capitale, Port Moresby.
Sur des images postées par M. Kramer, on voit des pots de fleurs en miettes, des cadres photo renversés, du verre brisé et des meubles cassés près de l'entrée du Parlement.
Le porte-parole de la police de la PNG, Dominic Kakas, a confirmé l'incident, ajoutant que d'autres policiers étaient en train de le gérer. Il ignorait dans l'immédiat le nombre de soldats et de policiers impliqués.
Un témoin a expliqué à l'AFP que "des centaines de policiers et de soldats" étaient regroupés sur les marches du Parlement en déclarant qu'ils n'avaient pas reçu une allocation spéciale de 350 kinas (90 euros).
"L'atmosphère devant le Parlement est très tendue. Il y a des dizaines de voitures de police et de véhicules de l'armée", a poursuivi le témoin, ajoutant qu'un hôtel voisin avait fermé ses portes et que la circulation automobile était paralysée par les protestataires.
Le directeur général du secrétariat papouasien de l'Apec Chris Hawkins a déclaré qu'il fallait "en principe une semaine pour traiter le versement d'une prime après la fin d'un grand événement".
"La réunion s'est terminée il y a deux jours, les opérations de sécurité s'achèvent", a-t-il déclaré à la télévision australienne ABC. "Le versement des primes individuelles a déjà commencé et les membres des forces de sécurité devraient regarder leurs comptes bancaires pour vérifier".
Certains des huit millions d'habitants de la Papouasie, le pays le plus pauvre de l'Apec, ont dénoncé les dépenses somptuaires du sommet. La réunion était organisée à un moment où la PNG connaît une résurgence de la polio et de la malaria et peine à payer les enseignants.