Sydney, Australie | AFP | mercredi 10/12/2024 - L'île de Bougainville, riche en or et en cuivre, devrait déclarer son indépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée d'ici 2027, huit ans après l'organisation d'un référendum, a déclaré mercredi son dirigeant.
"Le peuple s'est exprimé" et "le calendrier politique se termine en 2027", a déclaré mercredi à la presse Ishmael Toroama, président de la région autonome de Bougainville, en marge d'une conférence à Sydney sur les investissements en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En 2019, 97,7% des électeurs de ce territoire qui compte environ 300.000 habitants ont voté en faveur de l'indépendance.
Le scrutin a clôturé un accord de paix datant de 2001, mettant fin à un conflit de dix ans entre rebelles bougainvillais, forces de sécurités de Papouasie-Nouvelle-Guinée et mercenaires étrangers qui a fait jusqu'à 20.000 morts.
En 2021, les chefs rebelles de Bougainville et le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée se sont mis d'accord sur un processus devant aboutir à une "déclaration d'indépendance" d'ici 2027.
Il appartiendra au parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée de ratifier la déclaration d'indépendance, a précisé M. Toroama.
"Nous avons établi ces échéances et nous les respectons, mais, comme je l'ai dit, elles sont soumises au processus parlementaire", a de son côté déclaré le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée James Marape dans une interview avec l'AFP, ne voulant pas s'engager sur une date.
M. Toroama a indiqué que sa région "envisageait de rouvrir" la mine à ciel ouvert de Panguna, qui représentait à un moment plus de 40% des exportations de cuivre de toute la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Elle a été exploitée entre 1972 et 1989, mais la colère de la population locale concernant les dommages causés à l'environnement et la répartition des bénéfices a déclenché un soulèvement qui a entraîné sa fermeture.
On estime que la mine contient encore plus de cinq millions de tonnes de cuivre et 19 millions d'onces d'or, ce qui représente des milliards de dollars aux prix actuels du marché.
Une licence d'exploration a été accordée à la société Bougainville Copper en janvier.
Ishmael Toroama évoqué "d'abondantes possibilités" d'investissement en prédisant une "activité accrue" dès l'année prochaine, sans toutefois donner de date pour la reprise de l'exploitation.
La mine, autrefois exploitée par le géant minier anglo-australien Rio Tinto, pose toutefois toujours des problèmes environnementaux, selon un rapport publié en décembre par le cabinet de conseil australien Tetra Tech Coffey.
"Le peuple s'est exprimé" et "le calendrier politique se termine en 2027", a déclaré mercredi à la presse Ishmael Toroama, président de la région autonome de Bougainville, en marge d'une conférence à Sydney sur les investissements en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En 2019, 97,7% des électeurs de ce territoire qui compte environ 300.000 habitants ont voté en faveur de l'indépendance.
Le scrutin a clôturé un accord de paix datant de 2001, mettant fin à un conflit de dix ans entre rebelles bougainvillais, forces de sécurités de Papouasie-Nouvelle-Guinée et mercenaires étrangers qui a fait jusqu'à 20.000 morts.
En 2021, les chefs rebelles de Bougainville et le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée se sont mis d'accord sur un processus devant aboutir à une "déclaration d'indépendance" d'ici 2027.
Il appartiendra au parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée de ratifier la déclaration d'indépendance, a précisé M. Toroama.
"Nous avons établi ces échéances et nous les respectons, mais, comme je l'ai dit, elles sont soumises au processus parlementaire", a de son côté déclaré le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée James Marape dans une interview avec l'AFP, ne voulant pas s'engager sur une date.
M. Toroama a indiqué que sa région "envisageait de rouvrir" la mine à ciel ouvert de Panguna, qui représentait à un moment plus de 40% des exportations de cuivre de toute la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Elle a été exploitée entre 1972 et 1989, mais la colère de la population locale concernant les dommages causés à l'environnement et la répartition des bénéfices a déclenché un soulèvement qui a entraîné sa fermeture.
On estime que la mine contient encore plus de cinq millions de tonnes de cuivre et 19 millions d'onces d'or, ce qui représente des milliards de dollars aux prix actuels du marché.
Une licence d'exploration a été accordée à la société Bougainville Copper en janvier.
Ishmael Toroama évoqué "d'abondantes possibilités" d'investissement en prédisant une "activité accrue" dès l'année prochaine, sans toutefois donner de date pour la reprise de l'exploitation.
La mine, autrefois exploitée par le géant minier anglo-australien Rio Tinto, pose toutefois toujours des problèmes environnementaux, selon un rapport publié en décembre par le cabinet de conseil australien Tetra Tech Coffey.