Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | lundi 05/05/2019 - Le Premier ministre de Nouvelle-Guinée, dont le fauteuil est menacé après la démission de plusieurs de ses ministres, a assuré lundi qu'il avait le soutien de son parti et qu'il survivrait à un vote de confiance.
Peter O'Neill, à la tête du gouvernement du petit pays du Pacifique depuis huit ans, risque d'être confronté à un vote de confiance mardi à la reprise de la session parlementaire.
Plusieurs de ses ministres ont jeté l'éponge, dont ceux de la Défense, de la Santé et de la Forêt qui ont démissionné vendredi.
Dénonçant "des individus qui agissent par intérêt personnel", le Premier ministre, 54 ans, a affirmé dans un communiqué qu'il était "certain d'avoir le nombre de soutiens nécessaires pour continuer à gouverner".
Ses contempteurs l'accusent de microgestion et de se servir de ses fonctions à des fins personnelles.
Ses opposants, embarqués dans une chasse aux voix, cherchent à convaincre 56 parlementaires sur 111 de voter en faveur d'une motion de confiance.
Selon les estimations, il manque aux détracteurs de M. O'Neill quatre voix pour l'emporter mais le lobbying s'est fait de plus en plus intense et la situation pourrait changer.
Le ministre des Finances fait également partie de ceux qui ont fait défection, de même que toute une série de membres du Parlement et d'influents gouverneurs de province.
Les allégeances régionales ou tribales peuvent surpasser le poids des liens à un parti en Papouasie mais le Premier ministre assure qu'il dispose des voix pour survivre. "Actuellement, plus de 60 membres du Parlement se rassemblent autour de notre gouvernement", a-t-il dit.
La grogne monte depuis des mois mais elle s'est cristallisée avec la fin d'une période d'exclusion pour les motions de confiance et la signature d'un contrat gazier avec le français Total, l’américain ExxonMobil et Oil Search, détenu pour partie par le gouvernement paouasien.
Ses opposants accusent le projet de ne pas profiter assez à la population.
M. O'Neill a imprimé une certaine stabilité politique à un pays souvent divisé. Mais son mandat est également terni par la corruption généralisée, la criminalité élevée et des investissements à grande échelle qui ont fait s'envoler la dette sans vraiment bénéficier aux huit millions d'habitants.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un des pays les plus pauvres du monde. Seul un habitant sur dix a un accès fiable à l'électricité.
Peter O'Neill, à la tête du gouvernement du petit pays du Pacifique depuis huit ans, risque d'être confronté à un vote de confiance mardi à la reprise de la session parlementaire.
Plusieurs de ses ministres ont jeté l'éponge, dont ceux de la Défense, de la Santé et de la Forêt qui ont démissionné vendredi.
Dénonçant "des individus qui agissent par intérêt personnel", le Premier ministre, 54 ans, a affirmé dans un communiqué qu'il était "certain d'avoir le nombre de soutiens nécessaires pour continuer à gouverner".
Ses contempteurs l'accusent de microgestion et de se servir de ses fonctions à des fins personnelles.
Ses opposants, embarqués dans une chasse aux voix, cherchent à convaincre 56 parlementaires sur 111 de voter en faveur d'une motion de confiance.
Selon les estimations, il manque aux détracteurs de M. O'Neill quatre voix pour l'emporter mais le lobbying s'est fait de plus en plus intense et la situation pourrait changer.
Le ministre des Finances fait également partie de ceux qui ont fait défection, de même que toute une série de membres du Parlement et d'influents gouverneurs de province.
Les allégeances régionales ou tribales peuvent surpasser le poids des liens à un parti en Papouasie mais le Premier ministre assure qu'il dispose des voix pour survivre. "Actuellement, plus de 60 membres du Parlement se rassemblent autour de notre gouvernement", a-t-il dit.
La grogne monte depuis des mois mais elle s'est cristallisée avec la fin d'une période d'exclusion pour les motions de confiance et la signature d'un contrat gazier avec le français Total, l’américain ExxonMobil et Oil Search, détenu pour partie par le gouvernement paouasien.
Ses opposants accusent le projet de ne pas profiter assez à la population.
M. O'Neill a imprimé une certaine stabilité politique à un pays souvent divisé. Mais son mandat est également terni par la corruption généralisée, la criminalité élevée et des investissements à grande échelle qui ont fait s'envoler la dette sans vraiment bénéficier aux huit millions d'habitants.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un des pays les plus pauvres du monde. Seul un habitant sur dix a un accès fiable à l'électricité.