PAPEETE, 15 mars 2018 - Un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), a été inauguré jeudi dans la capitale polynésienne. A l’horizon 2020, cet observatoire doit piloter la mise en œuvre d’un programme d’actions visant à améliorer la tranquillité publique dans la commune.
Œuvrer pour la prévention des violences, prévenir le décrochage scolaire, améliorer le cadre de vie, favoriser le retour à l’emploi : huit quartiers prioritaires de la commune de Papeete doivent bénéficier au cours des trois prochaines années d’une attention toute particulière du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). L’instance est instituée par un arrêté municipal en date du 14 mars. Elle s’est réunie pour la première fois ce jeudi à la mairie de Papeete.
En formation plénière, le CLSPD est présidé par le maire de Papeete et composé du haut-commissaire, du procureur de la République, du président de la Polynésie française, du directeur de la sécurité publique, des conseillers municipaux, du directeur du service de la protection judiciaire de la jeunesse, du directeur du service pénitentiaire d’insertion et de probation, du directeur du service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle (SEFI), du président de la Chambre de commerce et d’industrie, de représentants du syndicat mixte pour le contrat de ville, de représentants du service de l’éducation, des directeurs d’écoles et chefs d’établissements scolaires de Papeete, des responsables associatifs intervenant dans les domaines de l’insertion et de la jeunesse, et des responsables de confessions religieuses.
Fondée sur le principe d’une forte collaboration entre les principaux acteurs impliqués dans les domaines de la cohésion sociale, du maintien de l’ordre, de la prévention, de l’insertion et de la lutte contre les incivilités, le CLSPD a été décrit par René Bidal comme "un levier important pour valoriser tout ce qui est fait en matière de prévention de la délinquance". Le haut-commissaire a aussi souligné être un "fervent partisan du décloisonnement des services : (…) nous avons l’obligation de faire circuler l’information. Et c’est précisément le rôle du CLSPD".
La création d’une telle instance est stipulée par le code général des collectivités territoriales (CGCT) pour toutes les communes de plus de 10 000 habitants. Le CGCT est applicable en Polynésie française depuis fin 2008. Il aura donc fallu attendre 2018 à Papeete, 26000 habitants, pour que cet observatoire soit constitué. La commune a choisi de se concentrer sur plusieurs opérations pilotes d’insertion ciblées sur ses quartiers prioritaires (Estall, Paraita, Vainniore, Titioro) avant de mettre en place ce Conseil. "Il m’a semblé important de prioriser ces actions de prévention et d’insertion", explique Michel Buillard, le maire de Papeete. "Maintenant que nous avons mis en place ces opérations avec succès, nous pouvons envisager un suivi en collaboration avec les services du Pays et de l’Etat".
La ville de Papeete connait un tassement des faits de violence et d'atteintes aux biens depuis le pic observé en 2014, selon les constatations de la Direction de la sécurité publique. En revanche, les infractions liées aux stupéfiants sont passées de 413 cas en 2014 à 603 en 2017.
Œuvrer pour la prévention des violences, prévenir le décrochage scolaire, améliorer le cadre de vie, favoriser le retour à l’emploi : huit quartiers prioritaires de la commune de Papeete doivent bénéficier au cours des trois prochaines années d’une attention toute particulière du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). L’instance est instituée par un arrêté municipal en date du 14 mars. Elle s’est réunie pour la première fois ce jeudi à la mairie de Papeete.
En formation plénière, le CLSPD est présidé par le maire de Papeete et composé du haut-commissaire, du procureur de la République, du président de la Polynésie française, du directeur de la sécurité publique, des conseillers municipaux, du directeur du service de la protection judiciaire de la jeunesse, du directeur du service pénitentiaire d’insertion et de probation, du directeur du service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle (SEFI), du président de la Chambre de commerce et d’industrie, de représentants du syndicat mixte pour le contrat de ville, de représentants du service de l’éducation, des directeurs d’écoles et chefs d’établissements scolaires de Papeete, des responsables associatifs intervenant dans les domaines de l’insertion et de la jeunesse, et des responsables de confessions religieuses.
Fondée sur le principe d’une forte collaboration entre les principaux acteurs impliqués dans les domaines de la cohésion sociale, du maintien de l’ordre, de la prévention, de l’insertion et de la lutte contre les incivilités, le CLSPD a été décrit par René Bidal comme "un levier important pour valoriser tout ce qui est fait en matière de prévention de la délinquance". Le haut-commissaire a aussi souligné être un "fervent partisan du décloisonnement des services : (…) nous avons l’obligation de faire circuler l’information. Et c’est précisément le rôle du CLSPD".
La création d’une telle instance est stipulée par le code général des collectivités territoriales (CGCT) pour toutes les communes de plus de 10 000 habitants. Le CGCT est applicable en Polynésie française depuis fin 2008. Il aura donc fallu attendre 2018 à Papeete, 26000 habitants, pour que cet observatoire soit constitué. La commune a choisi de se concentrer sur plusieurs opérations pilotes d’insertion ciblées sur ses quartiers prioritaires (Estall, Paraita, Vainniore, Titioro) avant de mettre en place ce Conseil. "Il m’a semblé important de prioriser ces actions de prévention et d’insertion", explique Michel Buillard, le maire de Papeete. "Maintenant que nous avons mis en place ces opérations avec succès, nous pouvons envisager un suivi en collaboration avec les services du Pays et de l’Etat".
La ville de Papeete connait un tassement des faits de violence et d'atteintes aux biens depuis le pic observé en 2014, selon les constatations de la Direction de la sécurité publique. En revanche, les infractions liées aux stupéfiants sont passées de 413 cas en 2014 à 603 en 2017.