410 carcasses ont été ramassées sur Papara.
PAPARA, le 09/11/2016 - L'opération carcasse a démarré il y a deux mois et demi, à Papara. 410 carcasses ont été ramassées chez les particuliers, ce qui représente beaucoup plus que les autres communes. Pour l'exercice 2016, le syndicat Fenua Mā estime qu'entre 1 300 et 1 400 véhicules seront compactés au total, ce qui représenterait environ 35 millions de francs, financés par le Pays.
Les communes qui sont affiliées au syndicat Fenua Mā participent à l'opération carcasse. Une initiative qui est tout de même répartie par zone, annuellement. L'an dernier, Fenua Mā a récolté à peu près 500 voitures. "L'année d'avant, on avait fait 1 000 voitures", explique son directeur général, Benoît Layrle.
Pour cette année 2016, les chiffres sont en hausse, et devraient avoisiner les 1 400 carcasses. "Sur Taravao, on a fait à peu près 500 voitures, sur la zone Presqu'île (Taiarapu Est et Ouest regroupés). Sur Teva i Uta, on a fait à peu près 300 voitures, sur Punaauia, on a fait une centaine de voitures. Et là sur Papara, on est parti pour faire au moins 400", précise Benoît Layrle.
Cependant, "il reste à peu près 30 foyers. Donc, ça va aller vite. Ensuite, s'il y a encore de la place, on fera les garages, parce qu'ils gagnent de l'argent avec les voitures, donc, ils ne sont pas prioritaires", indique Bernard Roure, conseiller municipal à Papara, en charge de l'environnement. "On a arrêté l'opération parce que la presse, il lui faut une certaine place pour travailler. Donc, on s'est arrêté à 410 carcasses. Mais au fur et à mesure que ça va diminuer, on va repartir pour chercher les carcasses qu'on a déjà répertoriées", poursuit-il.
L'opération carcasse sur Papara a démarré il y a deux mois et demi. Un projet qui fait partie des priorités de l'actuel maire. "Durant notre campagne électorale, nous avons vu dans beaucoup de foyers des carcasses qui datent de plus d'une dizaine d'années. Donc, au niveau environnemental et écologique, on s'est dit que ce n'était pas possible, en plus ce sont des gîtes à moustiques et les enfants jouent dedans, donc ce n'est pas bon. Avec Putai, on s'était dit que si on gagnait les élections, ce sujet ferait partie de nos priorités", explique Bernard Roure.
En 2016, l'opération carcasse aura coûté au Pays environ 35 millions de francs.
QUE DEVIENNENT CES CARCASSES ?
Une fois ramassées, ces carcasses sont dépolluées et nettoyées, "parce qu'il y a beaucoup de végétaux dedans, donc on débarrasse tout ça et on les place dans la presse, qui permet de compacter, et de rendre ces véhicules sur un bloc qui fait à peu près 1 m3".
Ensuite, les blocs sont envoyés en Nouvelle-Zélande, "où ils seront broyés et déchiquetés pour que les industriels récupèrent les métaux, l'aluminium et le plastique. Les particules irrécupérables iront dans des centres d'enfouissement en Nouvelle-Zélande", indique le directeur de Fenua Mā.
Pour l'heure, aucune précision pour savoir si cette opération sera renouvelée l'an prochain. Il faudra attendre que le comité syndical de Fenua Mā se réunisse vers le mois de février. "C'est pour cela que c'est important que les familles se fassent connaître", prévient Benoît Layrle. "Notre souhait serait de pérenniser cette opération".
Les communes qui sont affiliées au syndicat Fenua Mā participent à l'opération carcasse. Une initiative qui est tout de même répartie par zone, annuellement. L'an dernier, Fenua Mā a récolté à peu près 500 voitures. "L'année d'avant, on avait fait 1 000 voitures", explique son directeur général, Benoît Layrle.
Pour cette année 2016, les chiffres sont en hausse, et devraient avoisiner les 1 400 carcasses. "Sur Taravao, on a fait à peu près 500 voitures, sur la zone Presqu'île (Taiarapu Est et Ouest regroupés). Sur Teva i Uta, on a fait à peu près 300 voitures, sur Punaauia, on a fait une centaine de voitures. Et là sur Papara, on est parti pour faire au moins 400", précise Benoît Layrle.
Cependant, "il reste à peu près 30 foyers. Donc, ça va aller vite. Ensuite, s'il y a encore de la place, on fera les garages, parce qu'ils gagnent de l'argent avec les voitures, donc, ils ne sont pas prioritaires", indique Bernard Roure, conseiller municipal à Papara, en charge de l'environnement. "On a arrêté l'opération parce que la presse, il lui faut une certaine place pour travailler. Donc, on s'est arrêté à 410 carcasses. Mais au fur et à mesure que ça va diminuer, on va repartir pour chercher les carcasses qu'on a déjà répertoriées", poursuit-il.
L'opération carcasse sur Papara a démarré il y a deux mois et demi. Un projet qui fait partie des priorités de l'actuel maire. "Durant notre campagne électorale, nous avons vu dans beaucoup de foyers des carcasses qui datent de plus d'une dizaine d'années. Donc, au niveau environnemental et écologique, on s'est dit que ce n'était pas possible, en plus ce sont des gîtes à moustiques et les enfants jouent dedans, donc ce n'est pas bon. Avec Putai, on s'était dit que si on gagnait les élections, ce sujet ferait partie de nos priorités", explique Bernard Roure.
En 2016, l'opération carcasse aura coûté au Pays environ 35 millions de francs.
QUE DEVIENNENT CES CARCASSES ?
Une fois ramassées, ces carcasses sont dépolluées et nettoyées, "parce qu'il y a beaucoup de végétaux dedans, donc on débarrasse tout ça et on les place dans la presse, qui permet de compacter, et de rendre ces véhicules sur un bloc qui fait à peu près 1 m3".
Ensuite, les blocs sont envoyés en Nouvelle-Zélande, "où ils seront broyés et déchiquetés pour que les industriels récupèrent les métaux, l'aluminium et le plastique. Les particules irrécupérables iront dans des centres d'enfouissement en Nouvelle-Zélande", indique le directeur de Fenua Mā.
Pour l'heure, aucune précision pour savoir si cette opération sera renouvelée l'an prochain. Il faudra attendre que le comité syndical de Fenua Mā se réunisse vers le mois de février. "C'est pour cela que c'est important que les familles se fassent connaître", prévient Benoît Layrle. "Notre souhait serait de pérenniser cette opération".
Avant d'être compactées, les carcasses sont dépolluées et nettoyées.
Une fois compactées, les carcasses sont mises dans des containers, direction la Nouvelle-Zélande.