Tahiti, le 26 mars 2023 – Saisi par le haut-commissariat qui demandait l'annulation de l'arrêté portant sur la nomination, le 7 octobre dernier, du directeur général des services de Papara par intérim, Vairupe Perez, alors qu'il occupe déjà les fonctions de directeur de la régie des eaux, le juge des référés a rendu sa décision vendredi. La commune ayant retiré son arrêté il y a six jours, il a constaté qu'il n'y avait “plus lieu à statuer”.
Le 3 mars dernier, le haut-commissariat de la République a saisi le juge des référés du tribunal administratif de la Polynésie française pour demander la suspension de l'arrêté pris par la commune de Papara le 7 octobre dernier portant sur la nomination d'un directeur général des services (DGS) par intérim, Vairupe Perez. Il estimait en effet que dans la mesure où ce dernier occupe déjà le poste à temps complet de directeur de la régie des eaux de Papara “Vaipu”, il ne pouvait cumuler les deux fonctions.
Le haut-commissariat relevait par ailleurs que le nouveau DGS par intérim avait été nommé alors que ce poste ne “faisait pas l'objet d'une vacance” et que la fin des fonctions du titulaire de poste n'avait été décidée que le 12 octobre, soit cinq jours après la nomination du DGS par intérim. Sentant le vent tourner, la mairie de Papara a retiré l'arrêté attaqué le 20 mars dernier. De ce fait, dans la décision rendue vendredi matin, le juge des référés a conclu qu'il n'y avait “plus lieu à statuer” sur les conclusions du haut-commissariat tendant à la suspension de l'exécution dudit arrêté.
Diffamation
Rappelons que la nomination de Vairupe Perez avait été au cœur du changement de bord de l’ancien maire de Papara Puta’i Taa’e, en décembre dernier, qui avait quitté le Tavini pour rejoindre de nouveau le Tapura, seulement trois mois après l’avoir quitté, en raison de luttes de pouvoir avec les élus Tavini Béatrice et Clément Le Gayic. À l’époque, Béatrice Le Gayic avait contesté la décision de nomination de Vairupe Perez en expliquant notamment qu'elle était l'ancienne responsable de la direction des ressources humaines de la commune et qu'elle avait pourtant été écartée de l'embauche du nouveau DGS. En réponse, Puta’i Taa’e avait affirmé que le couple Le Gayic souhaitait que ce soit l'ancienne DGS de Papara, Christelle Lecomte, “la directrice des comptes de campagne de leurs fils Tematai Le Gayic lors des dernières législatives”, qui soit nommée à ce poste. La même Christelle Lecomte qui avait fait condamner en diffamation l'ancien maire de Papara qui l'accusait d'être responsable de sa condamnation pour détournement de fonds publics dans l'affaire de l'association Taatira Ia Ora Papara.
Le 3 mars dernier, le haut-commissariat de la République a saisi le juge des référés du tribunal administratif de la Polynésie française pour demander la suspension de l'arrêté pris par la commune de Papara le 7 octobre dernier portant sur la nomination d'un directeur général des services (DGS) par intérim, Vairupe Perez. Il estimait en effet que dans la mesure où ce dernier occupe déjà le poste à temps complet de directeur de la régie des eaux de Papara “Vaipu”, il ne pouvait cumuler les deux fonctions.
Le haut-commissariat relevait par ailleurs que le nouveau DGS par intérim avait été nommé alors que ce poste ne “faisait pas l'objet d'une vacance” et que la fin des fonctions du titulaire de poste n'avait été décidée que le 12 octobre, soit cinq jours après la nomination du DGS par intérim. Sentant le vent tourner, la mairie de Papara a retiré l'arrêté attaqué le 20 mars dernier. De ce fait, dans la décision rendue vendredi matin, le juge des référés a conclu qu'il n'y avait “plus lieu à statuer” sur les conclusions du haut-commissariat tendant à la suspension de l'exécution dudit arrêté.
Diffamation
Rappelons que la nomination de Vairupe Perez avait été au cœur du changement de bord de l’ancien maire de Papara Puta’i Taa’e, en décembre dernier, qui avait quitté le Tavini pour rejoindre de nouveau le Tapura, seulement trois mois après l’avoir quitté, en raison de luttes de pouvoir avec les élus Tavini Béatrice et Clément Le Gayic. À l’époque, Béatrice Le Gayic avait contesté la décision de nomination de Vairupe Perez en expliquant notamment qu'elle était l'ancienne responsable de la direction des ressources humaines de la commune et qu'elle avait pourtant été écartée de l'embauche du nouveau DGS. En réponse, Puta’i Taa’e avait affirmé que le couple Le Gayic souhaitait que ce soit l'ancienne DGS de Papara, Christelle Lecomte, “la directrice des comptes de campagne de leurs fils Tematai Le Gayic lors des dernières législatives”, qui soit nommée à ce poste. La même Christelle Lecomte qui avait fait condamner en diffamation l'ancien maire de Papara qui l'accusait d'être responsable de sa condamnation pour détournement de fonds publics dans l'affaire de l'association Taatira Ia Ora Papara.