"Papa où t'es?" est une association dont le but est d'œuvrer pour que la garde alternée devienne la norme en cas de séparation.
Début septembre, Raphaël Wittenberg a fondé l'association "Papa ou t'es" afin d'œuvrer pour l'égalité des droits entre les pères et les mères. "Ia àfaito te metua" a pour objectif de changer la loi pour "que la résidence alternée soit le principe de référence en cas de séparation et non plus une simple possibilité trop facilement évacuée en cas de désaccord devant les tribunaux."
Alors qu'en France la garde partagée concernerait 17% des enfants de couples séparés, la Polynésie française ne détient pas de chiffre. Selon le président de cette nouvelle association "trop souvent le père est relégué au statut de parent de seconde zone alors même qu'ils souhaitent s'investir dans l'éducation et la vie de ses enfants".
Toujours selon le président de l'association, la garde alternée "est le mode de garde le plus épanouissant pour tout le monde, de nombreuses publications et enquêtes le prouvent. En cas de séparation, il est même essentiel de mettre en place une garde alternée avant les deux ans de l'enfant. Autrement cela détériore la relation entre le père et l'enfant", estime-t-il.
"Une étude suédoise publiée début septembre que la garde alternée est bénéfique pour l'enfant, car elle lui permettrait de garder un contact égal avec chacun des parents. Par ailleurs, une garde alternée permettrait une meilleure implication du père dans la vie de l'enfant, mais aussi dans celle de la mère qui ne se trouvent pas réduites à son statut de mère."
D'ailleurs, cette notion d'égalité est particulièrement importante pour l'association. "Dans notre bureau, c'est la parité absolue. Nous sommes huit, quatre hommes et quatre femmes. Trois semaines après la création de l'association nous avons atteint 70 membres et là encore nous sommes quasiment autant d'hommes que de femmes."
Raphaël Wittenberg a décidé de fonder l'association lorsqu'il s'est retrouvé confronté à cette situation. La justice lui refuse la garde alternée, pour lui c'est la déchirure. "J'ai grandi dans les années 1990 avec des valeurs d'égalité entre les hommes et les femmes. Les droits de la femme c'est quelque chose qui me semble évident. Quand la justice m'a refusé cette égalité face à l'éducation de mon enfant, je me suis senti trahi et par la justice et par la société. Les pères ont changé, ils s'investissent plus dans l'éducation et la vie de leurs enfants, mais la justice ne semble pas avoir intégré cela. Nous voulons que cela change."
L'associaiton a prévu de mener plusieurs actions dans le courant de l'année : distributions de tracts, concerts, évènements…"on va faire du bruit pour montrer qu'on existe et que nous avons vraiment envie de faire bouger les choses".
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Plus d'informations
[email protected]
ou au 87 30 83 75
Début septembre, Raphaël Wittenberg a fondé l'association "Papa ou t'es" afin d'œuvrer pour l'égalité des droits entre les pères et les mères. "Ia àfaito te metua" a pour objectif de changer la loi pour "que la résidence alternée soit le principe de référence en cas de séparation et non plus une simple possibilité trop facilement évacuée en cas de désaccord devant les tribunaux."
Alors qu'en France la garde partagée concernerait 17% des enfants de couples séparés, la Polynésie française ne détient pas de chiffre. Selon le président de cette nouvelle association "trop souvent le père est relégué au statut de parent de seconde zone alors même qu'ils souhaitent s'investir dans l'éducation et la vie de ses enfants".
Toujours selon le président de l'association, la garde alternée "est le mode de garde le plus épanouissant pour tout le monde, de nombreuses publications et enquêtes le prouvent. En cas de séparation, il est même essentiel de mettre en place une garde alternée avant les deux ans de l'enfant. Autrement cela détériore la relation entre le père et l'enfant", estime-t-il.
"Une étude suédoise publiée début septembre que la garde alternée est bénéfique pour l'enfant, car elle lui permettrait de garder un contact égal avec chacun des parents. Par ailleurs, une garde alternée permettrait une meilleure implication du père dans la vie de l'enfant, mais aussi dans celle de la mère qui ne se trouvent pas réduites à son statut de mère."
D'ailleurs, cette notion d'égalité est particulièrement importante pour l'association. "Dans notre bureau, c'est la parité absolue. Nous sommes huit, quatre hommes et quatre femmes. Trois semaines après la création de l'association nous avons atteint 70 membres et là encore nous sommes quasiment autant d'hommes que de femmes."
Raphaël Wittenberg a décidé de fonder l'association lorsqu'il s'est retrouvé confronté à cette situation. La justice lui refuse la garde alternée, pour lui c'est la déchirure. "J'ai grandi dans les années 1990 avec des valeurs d'égalité entre les hommes et les femmes. Les droits de la femme c'est quelque chose qui me semble évident. Quand la justice m'a refusé cette égalité face à l'éducation de mon enfant, je me suis senti trahi et par la justice et par la société. Les pères ont changé, ils s'investissent plus dans l'éducation et la vie de leurs enfants, mais la justice ne semble pas avoir intégré cela. Nous voulons que cela change."
L'associaiton a prévu de mener plusieurs actions dans le courant de l'année : distributions de tracts, concerts, évènements…"on va faire du bruit pour montrer qu'on existe et que nous avons vraiment envie de faire bouger les choses".
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