Lahore, Pakistan | AFP | mardi 19/11/2024 - Le Pendjab, où vivent plus de la moitié des 240 millions de Pakistanais, rouvrira mercredi ses établissements scolaires, fermés depuis deux semaines, après que l'indice de la qualité de l'air est passé sous le seuil considéré comme "dangereux".
"La qualité de l'air s'est améliorée au Pendjab en raison des pluies en altitude et de changements de direction et de vitesse des vents, donc tous les établissements scolaires de la province devront ouvrir mercredi", indique une décision de l'Agence provinciale de protection de l'Environnement consultée par l'AFP.
Des parents d'élèves à Lahore ont rapporté à l'AFP avoir été informés par les écoles de leurs enfants qu'ils devraient les présenter mercredi matin "obligatoirement équipés de masques".
Les cours en présentiel reprendront à 08H45, soit plus tard qu'à l'accoutumée pour éviter aux enfants de sortir tôt lorsque le smog est à son pic, ont ajouté ces parents.
Ce mélange de brouillard et d'émissions polluantes est favorisé par les émanations de diesel bas de gamme, les fumées des brûlis agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal.
Une exposition prolongée à ce nuage de pollution peut provoquer accidents vasculaires cérébraux, maladies cardiaques, cancers du poumon et maladies respiratoires, selon l'OMS. Particulièrement chez les enfants dont près de 600 millions sont exposés à une pollution élevée en Asie du Sud, selon l'Unicef.
Selon une étude de l'Université américaine de Chicago, la pollution élevée a déjà fait chuter l'espérance de vie à Lahore, la capitale du Pendjab qui compte 14 millions d'habitants, de 7,5 années.
- Enfants premières victimes -
Depuis dimanche, l'indice de la qualité de l'air y est descendu sous 300, le seuil considéré comme "dangereux" pour l'Homme. En novembre, cet indice avait connu des pics historiques au-delà de mille.
Mardi soir, la concentration de microparticules polluantes PM2,5 dans l'air de la capitale du Pendjab reste toujours plus de dix fois celle jugée acceptable par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le Pendjab, frontalier de l'Inde, avait annoncé le 6 novembre fermer les établissements scolaires de ses principales villes.
Il a également interdit toute activité sportive en plein air dans les écoles jusqu'en janvier, banni touk-touks polluants, barbecue et chantiers dans le centre de Lahore, fermé les espaces publics et distribué des milliers d'amendes aux usines polluantes.
Les espaces publics ont aussi été interdits d'accès alors que, selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), avant même que le smog ne s'abatte sur le Pakistan, "environ 12% des décès d'enfants de moins de cinq ans étaient dus à la pollution atmosphérique".
Militants et experts assurent que le smog n'est pas une fatalité mais réclament des moyens pour radicalement changer industries, cultures et transports dans l'un des pays les plus pollués au monde.
Habitants et travailleurs pris à la gorge assurent en face ne pas pouvoir réduire leurs émissions, accusant l'Etat de rechigner à ouvrir les cordons de la bourse.
Pour les experts, il faut moderniser le parc automobile, revoir les méthodes agricoles et faire la transition vers les énergies renouvelables pour venir à bout du smog qui, chaque année, paralyse des millions de Pakistanais et d'Indiens.
"La qualité de l'air s'est améliorée au Pendjab en raison des pluies en altitude et de changements de direction et de vitesse des vents, donc tous les établissements scolaires de la province devront ouvrir mercredi", indique une décision de l'Agence provinciale de protection de l'Environnement consultée par l'AFP.
Des parents d'élèves à Lahore ont rapporté à l'AFP avoir été informés par les écoles de leurs enfants qu'ils devraient les présenter mercredi matin "obligatoirement équipés de masques".
Les cours en présentiel reprendront à 08H45, soit plus tard qu'à l'accoutumée pour éviter aux enfants de sortir tôt lorsque le smog est à son pic, ont ajouté ces parents.
Ce mélange de brouillard et d'émissions polluantes est favorisé par les émanations de diesel bas de gamme, les fumées des brûlis agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal.
Une exposition prolongée à ce nuage de pollution peut provoquer accidents vasculaires cérébraux, maladies cardiaques, cancers du poumon et maladies respiratoires, selon l'OMS. Particulièrement chez les enfants dont près de 600 millions sont exposés à une pollution élevée en Asie du Sud, selon l'Unicef.
Selon une étude de l'Université américaine de Chicago, la pollution élevée a déjà fait chuter l'espérance de vie à Lahore, la capitale du Pendjab qui compte 14 millions d'habitants, de 7,5 années.
- Enfants premières victimes -
Depuis dimanche, l'indice de la qualité de l'air y est descendu sous 300, le seuil considéré comme "dangereux" pour l'Homme. En novembre, cet indice avait connu des pics historiques au-delà de mille.
Mardi soir, la concentration de microparticules polluantes PM2,5 dans l'air de la capitale du Pendjab reste toujours plus de dix fois celle jugée acceptable par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le Pendjab, frontalier de l'Inde, avait annoncé le 6 novembre fermer les établissements scolaires de ses principales villes.
Il a également interdit toute activité sportive en plein air dans les écoles jusqu'en janvier, banni touk-touks polluants, barbecue et chantiers dans le centre de Lahore, fermé les espaces publics et distribué des milliers d'amendes aux usines polluantes.
Les espaces publics ont aussi été interdits d'accès alors que, selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), avant même que le smog ne s'abatte sur le Pakistan, "environ 12% des décès d'enfants de moins de cinq ans étaient dus à la pollution atmosphérique".
Militants et experts assurent que le smog n'est pas une fatalité mais réclament des moyens pour radicalement changer industries, cultures et transports dans l'un des pays les plus pollués au monde.
Habitants et travailleurs pris à la gorge assurent en face ne pas pouvoir réduire leurs émissions, accusant l'Etat de rechigner à ouvrir les cordons de la bourse.
Pour les experts, il faut moderniser le parc automobile, revoir les méthodes agricoles et faire la transition vers les énergies renouvelables pour venir à bout du smog qui, chaque année, paralyse des millions de Pakistanais et d'Indiens.