PAPEETE, 22 février 2017 - Le parti politique autonomiste d'opposition réagi à l'annonce faite mardi par la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, concernant le versement de la dotation provisoire de l'Etat pour le financement du Régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) :
(COMMUNIQUE) La Ministre des Outremer, Ericka Bareigts, propose à Edouard Fritch une mission de l’IGAS pour aider à la réforme de la PSG. L’Etat fait implicitement le constat d’échec d’Edouard Fritch sur ce dossier essentiel. Edouard Fritch se retrouve ainsi désavoué par l’Etat, comme l’a été en son temps Gaston Tong Sang. Après la première mission de l’IGAS imposée au président Tong Sang et le rapport d’Anne Bolliet, le Pays s’était engagé à mettre en oeuvre rapidement cette réforme de la PSG. Il s’était aussi engagé à prendre un certain nombre de mesures urgentes lors de la signature de la convention qui devait consacrer le retour de l’Etat au financement du RST. Il avait même recruté Luc Tapeta comme conseiller spécial pour mettre en oeuvre ces réformes. Qu’a-t-il fait durant deux ans et demi ? Aujourd’hui il fait appel au Docteur Jacques Raynal pour faire avancer ce dossier.
Après avoir laissé le président Fritch à la manœuvre, l’Etat est aujourd’hui obligé de constater son incapacité à engager les réformes prévues dans la convention, ce qui l’oblige à reprendre la main. La Ministre des Outremer a clairement déclaré mercredi soir (mardi, NDLR) que le retard de versement de l’Etat au financement du RSPF était lié aux engagements du pays pour réformer la PSG. L’échec de ce dossier résonne comme un aveu d’incompétence.
A cette époque, le Tahoera’a Huiraatira avait mis en garde le président Fritch, non seulement sur l’urgence de cette réforme de la PSG, qui était un engagement majeur de son programme électoral, mais aussi sur la portée des conditionnalités liées au retour concomitant de l’Etat au RST et pour lesquelles Edouard Fritch s’était engagé seul à Paris, en verrouillant les engagements du pays. Mais à écouter le président Fritch, plus courageux que tous les autres avant lui, nous allions voir ce que nous allions voir. Deux ans et demi plus tard, c’est tout vu : les effets d’annonce ont laissé place à l’enlisement ! La PSG connaît le même sort que le projet aquacole de Hao et celui du Tahiti Mahana Beach.
A force de « donner du temps au temps », comme il le disait lundi soir dans l’émission - Sans Tabu - sur le plateau de Polynésie Première, notre pays va dans le mur. Sous couvert de « concertation » et de « dialogue », le président Fritch masque en réalité son incapacité à décider. Les propos lénifiants sur le partenariat Etat/Pays et les autosatisfactions prononcées comme des incantations hier soir à la présidence ne trompent plus personne ; elles apparaissent pour ce qu’elles sont : des écrans de fumée qui ne parviennent plus à faire illusion.
(COMMUNIQUE) La Ministre des Outremer, Ericka Bareigts, propose à Edouard Fritch une mission de l’IGAS pour aider à la réforme de la PSG. L’Etat fait implicitement le constat d’échec d’Edouard Fritch sur ce dossier essentiel. Edouard Fritch se retrouve ainsi désavoué par l’Etat, comme l’a été en son temps Gaston Tong Sang. Après la première mission de l’IGAS imposée au président Tong Sang et le rapport d’Anne Bolliet, le Pays s’était engagé à mettre en oeuvre rapidement cette réforme de la PSG. Il s’était aussi engagé à prendre un certain nombre de mesures urgentes lors de la signature de la convention qui devait consacrer le retour de l’Etat au financement du RST. Il avait même recruté Luc Tapeta comme conseiller spécial pour mettre en oeuvre ces réformes. Qu’a-t-il fait durant deux ans et demi ? Aujourd’hui il fait appel au Docteur Jacques Raynal pour faire avancer ce dossier.
Après avoir laissé le président Fritch à la manœuvre, l’Etat est aujourd’hui obligé de constater son incapacité à engager les réformes prévues dans la convention, ce qui l’oblige à reprendre la main. La Ministre des Outremer a clairement déclaré mercredi soir (mardi, NDLR) que le retard de versement de l’Etat au financement du RSPF était lié aux engagements du pays pour réformer la PSG. L’échec de ce dossier résonne comme un aveu d’incompétence.
A cette époque, le Tahoera’a Huiraatira avait mis en garde le président Fritch, non seulement sur l’urgence de cette réforme de la PSG, qui était un engagement majeur de son programme électoral, mais aussi sur la portée des conditionnalités liées au retour concomitant de l’Etat au RST et pour lesquelles Edouard Fritch s’était engagé seul à Paris, en verrouillant les engagements du pays. Mais à écouter le président Fritch, plus courageux que tous les autres avant lui, nous allions voir ce que nous allions voir. Deux ans et demi plus tard, c’est tout vu : les effets d’annonce ont laissé place à l’enlisement ! La PSG connaît le même sort que le projet aquacole de Hao et celui du Tahiti Mahana Beach.
A force de « donner du temps au temps », comme il le disait lundi soir dans l’émission - Sans Tabu - sur le plateau de Polynésie Première, notre pays va dans le mur. Sous couvert de « concertation » et de « dialogue », le président Fritch masque en réalité son incapacité à décider. Les propos lénifiants sur le partenariat Etat/Pays et les autosatisfactions prononcées comme des incantations hier soir à la présidence ne trompent plus personne ; elles apparaissent pour ce qu’elles sont : des écrans de fumée qui ne parviennent plus à faire illusion.