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Oscar Temaru invite une délégation d'Indiens du Canada à planter un tiare tahiti


Oscar Temaru invite une délégation d'Indiens du Canada à planter un tiare tahiti
Le président Oscar Temaru était tout sourire vendredi matin pour accueillir une délégation indienne venue du Canada. Samedi, les villes de FortMcKay (860 habitants), d’où ces Canadiens sont originaires, et la ville de Faa’a seront jumelées. Pour marquer un peu plus ces liens étroits qui sont en train de se nouer, le président a convié ses invités à planter un tiare tahiti dans les jardins du fare Manihini, à l’occasion de la journée consacrée à la fleur emblématique de nos îles.

La délégation canadienne, composée de Jim Boucher, village et « homme d'affaire important » selon le président Temaru, et Phil Fontaine, conseiller auprès de la royale banque du Canada et représentants des tribus indiennes du Canada, a été particulièrement choyée par le président Temaru, qui a lui-même placé les pelletées de terre sous leur tiare Tahiti.
« Ces relations là, il faut les multiplier, et c’est mon rôle en temps que ministre du tourisme. Ce sont des gens qui sont propriétaires de puits de pétrole au Canada, ne vous méprenez pas ! » a indiqué Oscar Temaru à l’issue de cette petite cérémonie.

Etait également présente une délégation kanak qui participera, comme les Canadiens, au festival des Marquises.

« Je suis aussi venu pour remercier toutes les mamas qui ont perpétué cette fête de notre fleur, le tiare tahiti. Heureusement qu’il y a ces petites mains qui s’occupent encore de cette si belle fleur » a tenu à préciser Oscar Temaru. Cette fête du Tiare Tahiti se poursuit avec le concours du plus beau et du plus original Tiare Tahiti et du combiné de la plus belle couronne de tête et de cou (voir photo).

« L’objectif c’est de faire un appel à la population pour l’étudier en terme botanique, et faire un point sur les différentes sortes de tiare Tahiti » explique le directeur de l’Institut du monoï, Eric Vaxelaire. « Le gardena taitensis peut avoir entre 5 et 9 pétales, et il n’a pas une empreinte digitale unique, ni les mêmes actifs et le même parfum ce qui est assez unique pour une plante. L’idée c’est de sauver ces variantes qui sont en train de disparaître de nos jardins ».


le Vendredi 9 Décembre 2011 à 12:04 | Lu 1684 fois