JAKARTA, 22 octobre 2013 (AFP) - L'organisation écologique Greenpeace a accusé mardi les cookies Oreo et les produits de rasage Gillette de favoriser la déforestation en se fournissant en huile de palme provenant de terrains illégalement déforestés.
Dans un rapport intitulé "Permis de tuer", Greenpeace affirme que le singapourien Wilmar, qui se présente comme le premier producteur mondial d'huile de palme, se fournit auprès de plantations accusées d'avoir défriché une partie du parc protégé de Tesso Nilo, sur l'île indonésienne de Sumatra, où vivent la plupart des tigres éponymes menacés d'extinction.
"Tant que Wilmar ne s'engagera pas envers une politique de non-déforestation, la vente de leur huile de palme à des marques de grande consommation comme les fabricants des cookies Oreo ou des produits de rasage Gillette font des consommateurs des complices involontaires de la disparition des 400 tigres de Sumatra encore en Indonésie", estime Bustar Maitar, responsable des campagnes de Greenpeace pour les forêts indonésiennes.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole de Wilmar, Lim Li Chuen, a indiqué que la société était "actuellement en train de passer en revue ses règles de fonctionnement et en particulier sa politique d'approvisionnement".
Wilmar a diffusé "une sévère mise en garde auprès de tous ses employés" leur rappelant de se fournir exclusivement auprès de plantations légales et que tout fournisseur tentant de vendre des fruits de palmiers illégaux serait "totalement écarté", a ajouté la porte-parole.
Greenpeace accuse en particulier Wilmar d'avoir défriché 35 hectares d'une forêt protégée qui abrite les tigres de Sumatra, dont seuls 400 vivent encore à l'état sauvage, et qui représentait un couloir forestier crucial reliant deux de leurs zones d'habitat.
Outre Wilmar, l'organisation écologique attaque régulièrement les multinationales se fournissant en huile de palme, comme Nestlé, ou les géants de la pâte à papier, comme Asia Pulp & Paper.
L'Indonésie, archipel de 240 millions d'habitants, possède le troisième bassin de forêts équatoriales dans le monde, après le Brésil et la République démocratique du Congo.
La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, soit l'équivalent de six terrains de football chaque minute, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial.
La surface plantée en palmiers a été multipliée par près de 27 dans l'archipel en une vingtaine d'années, selon des chiffres officiels. Et le pays a pour ambition d'augmenter de plus de 60% sa production d'huile de palme d'ici à 2020.
Le gouvernement indonésien a instauré en 2011 un moratoire sur les permis de défrichement des forêts primaires, mais il est largement considéré comme un échec.
Dans un rapport intitulé "Permis de tuer", Greenpeace affirme que le singapourien Wilmar, qui se présente comme le premier producteur mondial d'huile de palme, se fournit auprès de plantations accusées d'avoir défriché une partie du parc protégé de Tesso Nilo, sur l'île indonésienne de Sumatra, où vivent la plupart des tigres éponymes menacés d'extinction.
"Tant que Wilmar ne s'engagera pas envers une politique de non-déforestation, la vente de leur huile de palme à des marques de grande consommation comme les fabricants des cookies Oreo ou des produits de rasage Gillette font des consommateurs des complices involontaires de la disparition des 400 tigres de Sumatra encore en Indonésie", estime Bustar Maitar, responsable des campagnes de Greenpeace pour les forêts indonésiennes.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole de Wilmar, Lim Li Chuen, a indiqué que la société était "actuellement en train de passer en revue ses règles de fonctionnement et en particulier sa politique d'approvisionnement".
Wilmar a diffusé "une sévère mise en garde auprès de tous ses employés" leur rappelant de se fournir exclusivement auprès de plantations légales et que tout fournisseur tentant de vendre des fruits de palmiers illégaux serait "totalement écarté", a ajouté la porte-parole.
Greenpeace accuse en particulier Wilmar d'avoir défriché 35 hectares d'une forêt protégée qui abrite les tigres de Sumatra, dont seuls 400 vivent encore à l'état sauvage, et qui représentait un couloir forestier crucial reliant deux de leurs zones d'habitat.
Outre Wilmar, l'organisation écologique attaque régulièrement les multinationales se fournissant en huile de palme, comme Nestlé, ou les géants de la pâte à papier, comme Asia Pulp & Paper.
L'Indonésie, archipel de 240 millions d'habitants, possède le troisième bassin de forêts équatoriales dans le monde, après le Brésil et la République démocratique du Congo.
La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, soit l'équivalent de six terrains de football chaque minute, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial.
La surface plantée en palmiers a été multipliée par près de 27 dans l'archipel en une vingtaine d'années, selon des chiffres officiels. Et le pays a pour ambition d'augmenter de plus de 60% sa production d'huile de palme d'ici à 2020.
Le gouvernement indonésien a instauré en 2011 un moratoire sur les permis de défrichement des forêts primaires, mais il est largement considéré comme un échec.