A ce titre, et compte tenu de leurs configurations géologiques, et océanographiques, les passes des atolls des Tuamotu présentent des gisements potentiellement exploitables de courants auxquels il convient de porter une attention toute particulière.
Ainsi la Polynésie française a t- elle décidé de s'engager, notamment au travers d’un partenariat avec l'ADEME et l’Ifremer, dans l'évaluation et la caractérisation de ces gisements, en vue de susciter ultérieurement la mobilisation d'investisseurs susceptibles de concrétiser la mise en œuvre de solutions concrètes.
Ainsi la Polynésie française a t- elle décidé de s'engager, notamment au travers d’un partenariat avec l'ADEME et l’Ifremer, dans l'évaluation et la caractérisation de ces gisements, en vue de susciter ultérieurement la mobilisation d'investisseurs susceptibles de concrétiser la mise en œuvre de solutions concrètes.
Dans ce cadre, une opération pilote a été lancée en juin dernier, elle consiste à réaliser une étude destinée à connaître le gisement hydrolien de l'unique passe (dite passe « Kaki ») de l’atoll de HAO ; la passe bénéficie de courants extrêmement violents, supposés dépasser 15 nœuds mais néanmoins jamais étudiés de façon aussi précise. L’étude, réalisée in situ par le Centre IFREMER du Pacifique, va durer un an.
Dans un deuxième temps, un investisseur privé devrait expérimenter un ou plusieurs prototypes d'hydroliennes.».
Dans un deuxième temps, un investisseur privé devrait expérimenter un ou plusieurs prototypes d'hydroliennes.».
L’équipe communale, la Marine Nationale, le GSMA et le détachement du Génie « REAB » de l’Armée de Terre apportent un soutien logistique au projet. Si les tests sont concluants, ce premier projet d’évaluation du potentiel hydrolien devrait être étendu à d’autres atolls et îles de Polynésie française.
Au total, cette étude des courants de la passe fera l’objet de cinq missions de l’équipe EMR de l’Ifremer sur l’atoll de Hao pour couvrir un cycle annuel de mesures des courants marins. dans la passe « Kaki ».
Au total, cette étude des courants de la passe fera l’objet de cinq missions de l’équipe EMR de l’Ifremer sur l’atoll de Hao pour couvrir un cycle annuel de mesures des courants marins. dans la passe « Kaki ».
Depuis le 27 septembre dernier, l’Ifremer est à nouveau en mission scientifique sur l’atoll de Hao avec pour objectif de récupérer les premiers mois de données enregistrées dans le premier courantomètre installé dans la passe Kaki. Parallèlement un deuxième profileur de courant (ADCP RDI-WorkHorse- sentinelle) devrait être déployé sur place afin d’apporter des connaissances complémentaires sur la répartition des courants dans cette passe à fort potentiel. Les opérations sont rendues extrêmement difficiles par une forte houle de sud /sud-ouest qui génère un phénomène d’ensachage conduisant à un fort courant sortant (sans étale ni renverse de marée).
L’équipe Ifremer accueille sur Hao un renfort de qualité avec l’arrivée du navire « Fleur australe » de Philippe Poupon, parti des Marquises deux semaines plus tôt. Au programme de cette rencontre, des échanges sur les questions de développement durable, de recherches scientifiques prioritaires face au changement global (climatique et pression anthropique) mais aussi sur les collaborations concrètent engagées entre Fleur Australe et Ifremer sur différents thèmes de recherche parmi lesquels les énergies marines renouvelables, l’environnement marin, la connaissance de la biodiversité génétique des huîtres perlières, l’étude du phénomène agrégatif des grands poissons pélagiques.
Pour tout savoir sur l'opération fleur australe, dossier en pièce jointe
L’équipe Ifremer accueille sur Hao un renfort de qualité avec l’arrivée du navire « Fleur australe » de Philippe Poupon, parti des Marquises deux semaines plus tôt. Au programme de cette rencontre, des échanges sur les questions de développement durable, de recherches scientifiques prioritaires face au changement global (climatique et pression anthropique) mais aussi sur les collaborations concrètent engagées entre Fleur Australe et Ifremer sur différents thèmes de recherche parmi lesquels les énergies marines renouvelables, l’environnement marin, la connaissance de la biodiversité génétique des huîtres perlières, l’étude du phénomène agrégatif des grands poissons pélagiques.
Pour tout savoir sur l'opération fleur australe, dossier en pièce jointe
