Plusieurs mormons du Pieu de Faa'a sillonneront tous les quartiers de Faa'a ce samedi, de 8 heures à midi.
PAPEETE, le 24 octobre 2018 - Cette action sera mise en place, ce samedi 27 octobre par le Pieu de l'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours de Faa'a. De 8 heures à midi, plusieurs personnes se rendront dans les propriétés privées pour prendre en photo l'arbre à pain. Ils seront reconnaissables grâce au logo "mains serviables" qui sera inscrit sur leurs tshirts jaunes ou sur leurs vestes.
C'est dans le cadre de leur projet "Mains serviables" que l'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours fera un recensement de tous les arbres à pain de Faa'a. Un travail d'envergure qui nécessitera la présence de plusieurs centaines de personnes. Si les paroissiens de Faa'a seront sur le pied de guerre, un appel est tout de même lancé aux personnes qui souhaiteraient se joindre à cette action.
Et pour que cette opération de recensement fonctionne, les propriétaires qui ont un arbre à pain dans leur cour devront aussi jouer le jeu. "Les personnes qui participeront au recensement porteront un tshirt jaune ou une veste avec le logo "Mains serviables" inscrit dessus. Ils auront aussi à leur disposition un smartphone pour prendre en photo ces arbres à pain", explique Geneviève Mana, directrice de la communication du Pieu de Faa'a. "Ces photos seront retransmises à l'association "Tahiti Sphère" qui se chargera, par la suite, de faire une cartographie de tous ces arbres", ajoute-t-elle.
La commune entière sera concernée par cette opération de recensement.
L'idée est de "contribuer à l'autonomie et à la santé des familles de Faa'a", prévient Geneviève Mana.
Comment ? C'est justement à ce niveau qu'interviendra la commune. "Les familles ont un trésor dans leur jardin et je pense qu'elles ont oublié cela. Avec un tumu 'uru, un bananier, un manguier, des fe'i, des maniocs, ces familles peuvent avoir des sources de revenus. Cette opération de recensement de 'uru a réellement pour objectif de donner, au final, une source de revenus aux familles nécessiteuses. Et en faisant la cartographie des ces pieds de 'uru, on pourra faire beaucoup de choses", explique Heia Parau, conseillère municipale.
"Tout cela va déboucher sur des formations de transformations de 'uru, des initiations à la cuisine, en apprenant aux familles tout ce que l'on peut faire avec le 'uru, comme les galettes, la farine… Avec un petit revenu, on peut transformer ce 'uru et le vendre. Une personne chevronnée animera cette formation. D'où l'importance de recenser ces arbres à pain, et de voir les différentes variétés sur Faa'a. Si les habitants suivent ces formations, cela sera bénéfique pour eux. On leur donnera un moyen pour apprendre à s'en sortir financièrement", poursuit l'élue.
L'opération de recensement se fera ce samedi, de 8 heures à midi. "Je lance un appel aux familles de Faa'a pour qu'elles nous accueillent avec bienveillance et gentillesse, pour que nous puissions venir dans leur cour pour prendre des photos de leur 'uru, c'est important. La commune nous a également demandé d'en profiter pour recenser les bananiers, les manguiers et les cocotiers", conclut Geneviève Mana.
C'est dans le cadre de leur projet "Mains serviables" que l'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours fera un recensement de tous les arbres à pain de Faa'a. Un travail d'envergure qui nécessitera la présence de plusieurs centaines de personnes. Si les paroissiens de Faa'a seront sur le pied de guerre, un appel est tout de même lancé aux personnes qui souhaiteraient se joindre à cette action.
Et pour que cette opération de recensement fonctionne, les propriétaires qui ont un arbre à pain dans leur cour devront aussi jouer le jeu. "Les personnes qui participeront au recensement porteront un tshirt jaune ou une veste avec le logo "Mains serviables" inscrit dessus. Ils auront aussi à leur disposition un smartphone pour prendre en photo ces arbres à pain", explique Geneviève Mana, directrice de la communication du Pieu de Faa'a. "Ces photos seront retransmises à l'association "Tahiti Sphère" qui se chargera, par la suite, de faire une cartographie de tous ces arbres", ajoute-t-elle.
La commune entière sera concernée par cette opération de recensement.
L'idée est de "contribuer à l'autonomie et à la santé des familles de Faa'a", prévient Geneviève Mana.
Comment ? C'est justement à ce niveau qu'interviendra la commune. "Les familles ont un trésor dans leur jardin et je pense qu'elles ont oublié cela. Avec un tumu 'uru, un bananier, un manguier, des fe'i, des maniocs, ces familles peuvent avoir des sources de revenus. Cette opération de recensement de 'uru a réellement pour objectif de donner, au final, une source de revenus aux familles nécessiteuses. Et en faisant la cartographie des ces pieds de 'uru, on pourra faire beaucoup de choses", explique Heia Parau, conseillère municipale.
"Tout cela va déboucher sur des formations de transformations de 'uru, des initiations à la cuisine, en apprenant aux familles tout ce que l'on peut faire avec le 'uru, comme les galettes, la farine… Avec un petit revenu, on peut transformer ce 'uru et le vendre. Une personne chevronnée animera cette formation. D'où l'importance de recenser ces arbres à pain, et de voir les différentes variétés sur Faa'a. Si les habitants suivent ces formations, cela sera bénéfique pour eux. On leur donnera un moyen pour apprendre à s'en sortir financièrement", poursuit l'élue.
L'opération de recensement se fera ce samedi, de 8 heures à midi. "Je lance un appel aux familles de Faa'a pour qu'elles nous accueillent avec bienveillance et gentillesse, pour que nous puissions venir dans leur cour pour prendre des photos de leur 'uru, c'est important. La commune nous a également demandé d'en profiter pour recenser les bananiers, les manguiers et les cocotiers", conclut Geneviève Mana.
Heia Parau
Conseillère municipale de Faa'a
"En fonction de l'intérêt et de la demande, on planifiera des formations"
"Pour les formations, ce seront des bénévoles qui assureront cela. Ce sont des personnes qui travaillent avec moi depuis un bon moment dans ce domaine. Ce sont des formations que nous mettrons en place, en partenariat avec l'Église des Saints et des derniers jours, si elle veut bien poursuivre cette action. Sinon, on le fera nous-mêmes et on ira à la rencontre des familles pour leur donner toutes les informations nécessaires sur ces formations. À travers cela, on pourra leur rappeler certaines saveurs qu'ils ont sûrement oubliées à cause des industries alimentaires et les produits importés qui abîment le corps et la santé.
Ça sera l'occasion aussi de discuter avec les familles et de voir s'il y a un intérêt réel à changer d'alimentation. C'est un travail psychologique qu'il va falloir faire sur plusieurs mois, voire années. L'idée est de programmer une campagne de formations et de suivis. Il y a aussi d'autres confessions qui sont très sensibles à ce sujet. Chez les sanito, par exemple, ils organisent tous les ans, dans le cadre de Mataarii i ni'a, des concours de quartiers avec leurs paroissiens. Et c'est comme cela que j'ai pu découvrir de la glace au fe'i. Un produit qui a été inventé par une jeune.
Donc, cette période de recensement ce sera l'occasion déjà, de prendre la température et de voir s'il y a des personnes qui seraient intéressées pour nous soutenir dans cette opération. Je dis que lorsque tu n'as pas de quoi te nourrir et que tu as du mal à payer tes factures, c'est une solution, parce que ça ne leur coûtera rien. Il nous faudra juste un four pour leur faire la démonstration. Donc, en fonction de l'intérêt et de la demande, on planifiera des formations. Et si on peut commencer cette année, ce serait bien. Sinon, en 2019, j'ai vraiment l'intention de mettre en place une campagne d'information et de sensibilisation à l'alimentation et puis surtout, des formations. Nous leur donnerons les contacts ultérieurement pour qu'ils puissent venir s'inscrire."
Conseillère municipale de Faa'a
"En fonction de l'intérêt et de la demande, on planifiera des formations"
"Pour les formations, ce seront des bénévoles qui assureront cela. Ce sont des personnes qui travaillent avec moi depuis un bon moment dans ce domaine. Ce sont des formations que nous mettrons en place, en partenariat avec l'Église des Saints et des derniers jours, si elle veut bien poursuivre cette action. Sinon, on le fera nous-mêmes et on ira à la rencontre des familles pour leur donner toutes les informations nécessaires sur ces formations. À travers cela, on pourra leur rappeler certaines saveurs qu'ils ont sûrement oubliées à cause des industries alimentaires et les produits importés qui abîment le corps et la santé.
Ça sera l'occasion aussi de discuter avec les familles et de voir s'il y a un intérêt réel à changer d'alimentation. C'est un travail psychologique qu'il va falloir faire sur plusieurs mois, voire années. L'idée est de programmer une campagne de formations et de suivis. Il y a aussi d'autres confessions qui sont très sensibles à ce sujet. Chez les sanito, par exemple, ils organisent tous les ans, dans le cadre de Mataarii i ni'a, des concours de quartiers avec leurs paroissiens. Et c'est comme cela que j'ai pu découvrir de la glace au fe'i. Un produit qui a été inventé par une jeune.
Donc, cette période de recensement ce sera l'occasion déjà, de prendre la température et de voir s'il y a des personnes qui seraient intéressées pour nous soutenir dans cette opération. Je dis que lorsque tu n'as pas de quoi te nourrir et que tu as du mal à payer tes factures, c'est une solution, parce que ça ne leur coûtera rien. Il nous faudra juste un four pour leur faire la démonstration. Donc, en fonction de l'intérêt et de la demande, on planifiera des formations. Et si on peut commencer cette année, ce serait bien. Sinon, en 2019, j'ai vraiment l'intention de mettre en place une campagne d'information et de sensibilisation à l'alimentation et puis surtout, des formations. Nous leur donnerons les contacts ultérieurement pour qu'ils puissent venir s'inscrire."
