PAPEETE, le 20 décembre 2016. Des discussions sont actuellement en cours pour déterminer à quoi serviront les 700 millions promis par le président de la République en février dernier. Cette somme servira pour une meilleure prise en charge des cancers.
En février dernier, le président de la République avait annoncé, lors de son discours à la présidence, l'accompagnement du "développement du service d'oncologie du centre hospitalier de Polynésie française avec un apport de 700 millions de Fcfp et la mise à disposition de trois médecins internes".
Le traitement des cancers en Polynésie, dont une partie est due certainement à une exposition radioactive, pèse lourd dans les dépenses de santé du Pays. La déclaration de François Hollande manquait alors de précision.
Le détail de la répartition de cette enveloppe est en train de se jouer actuellement. "Une navette se fait entre le gouvernement central et le gouvernement polynésien. Nous sommes dans une phase de mise à niveau par rapport à ces fameux 700 millions", souligne le ministre de la Santé. "C'est quelque chose auquel le gouvernement polynésien s'accroche puisqu'il y a de gros besoins en matière d'oncologie".
Le haut-commissaire, le président du Pays et le ministre de la Santé ont fait un point sur les besoins mardi après-midi lors d'une visite au centre hospitalier de la Polynésie française. Docteur Bertrand Billemont, oncologue au CHPF, a notamment mis en avant les besoins du service mais aussi des patients. Des lits pourraient être installés dans les hôpitaux de Taravao, Uturoa et de Taiohae pour que les patients puissent être soignés près de chez eux. Cela permettrait de réduire les coûts mais aussi les temps de transport des malades.
Le gouvernement souhaiterait aussi pouvoir installer un mammographe aux Marquises pour permettre un dépistage précoce des cancers et ainsi mieux lutter contre la maladie.
Le Pays a prévu d'apporter une participation financière à peu près équivalente à celle de l'Etat pour financer ces investissements en oncologie.
De son côté, le haut-commissaire souligne : "Ce qui est important c'est de définir les besoins". "Des fiches techniques sont en train d'être rédigées en concertation entre l'hôpital et le ministère de la Santé", indique René Bidal. "Ensuite, on verra où on fait l'installation des outils qui permettront d'améliorer l'oncologie. Les fiches sont quasi bouclées aujourd'hui. Je les transmettrai ensuite au ministère de la Santé à Paris. Ensuite en fonction des enveloppes, les priorités qui ont été décidées localement seront programmées."
L'enveloppe de 700 millions est prévue sur trois ans. Cette somme fera l'objet d'arbitrages lors de l'examen des prochaines lois de finances au Parlement.
En février dernier, le président de la République avait annoncé, lors de son discours à la présidence, l'accompagnement du "développement du service d'oncologie du centre hospitalier de Polynésie française avec un apport de 700 millions de Fcfp et la mise à disposition de trois médecins internes".
Le traitement des cancers en Polynésie, dont une partie est due certainement à une exposition radioactive, pèse lourd dans les dépenses de santé du Pays. La déclaration de François Hollande manquait alors de précision.
Le détail de la répartition de cette enveloppe est en train de se jouer actuellement. "Une navette se fait entre le gouvernement central et le gouvernement polynésien. Nous sommes dans une phase de mise à niveau par rapport à ces fameux 700 millions", souligne le ministre de la Santé. "C'est quelque chose auquel le gouvernement polynésien s'accroche puisqu'il y a de gros besoins en matière d'oncologie".
Le haut-commissaire, le président du Pays et le ministre de la Santé ont fait un point sur les besoins mardi après-midi lors d'une visite au centre hospitalier de la Polynésie française. Docteur Bertrand Billemont, oncologue au CHPF, a notamment mis en avant les besoins du service mais aussi des patients. Des lits pourraient être installés dans les hôpitaux de Taravao, Uturoa et de Taiohae pour que les patients puissent être soignés près de chez eux. Cela permettrait de réduire les coûts mais aussi les temps de transport des malades.
Le gouvernement souhaiterait aussi pouvoir installer un mammographe aux Marquises pour permettre un dépistage précoce des cancers et ainsi mieux lutter contre la maladie.
Le Pays a prévu d'apporter une participation financière à peu près équivalente à celle de l'Etat pour financer ces investissements en oncologie.
De son côté, le haut-commissaire souligne : "Ce qui est important c'est de définir les besoins". "Des fiches techniques sont en train d'être rédigées en concertation entre l'hôpital et le ministère de la Santé", indique René Bidal. "Ensuite, on verra où on fait l'installation des outils qui permettront d'améliorer l'oncologie. Les fiches sont quasi bouclées aujourd'hui. Je les transmettrai ensuite au ministère de la Santé à Paris. Ensuite en fonction des enveloppes, les priorités qui ont été décidées localement seront programmées."
L'enveloppe de 700 millions est prévue sur trois ans. Cette somme fera l'objet d'arbitrages lors de l'examen des prochaines lois de finances au Parlement.