Tokyo, Japon | AFP | mercredi 20/05/2015 - Le populaire gouverneur d'Okinawa a juré mercredi de continuer à s'opposer au projet de relocalisation d'une base militaire américaine sur cet archipel du sud du Japon, en portant son combat directement à Washington.
Takeshi Onaga doit se rendre la semaine prochaine aux Etats-Unis, notamment à Wahington, où il espère rencontrer des responsables de la Défense.
Elu en 2014 gouverneur d'Okinawa, M. Onaga s'est dit "confiant" de pouvoir stopper le transfert prévu de la base aérienne US de Futenma à Henoko, dans le nord-est de l'archipel.
Située dans la ville de Ginowan, la base de Futenma doit être déplacée vers une région littorale moins peuplée, mais les habitants d'Okinawa n'en veulent plus du tout sur leur territoire.
"Le gouvernement (central) a pris nos terres et nous demande de supporter le fardeau des bases américaines", a déploré le gouverneur devant des journalistes à Tokyo.
"Nous voulons qu'il stoppe les travaux de construction et ouvre des discussions", a plaidé M. Onaga, qui considère que le déploiement des Marines américains est un "obstacle" au développement économique d'Okinawa.
Ce dernier, qui a pris la tête dimanche de 35.000 militants pacifistes à Naha, la capitale d'Okinawa, apparaît de plus en plus comme le porte-drapeau de l'opposition à la présence américaine dans l'archipel.
Le Premier ministre conservateur Shinzo Abe a réitéré sa volonté de procéder au transfert de la base de Futenma lors de son sommet avec le président américain Barack Obama le 29 avril à Washington, dans le cadre du pacte de défense nippo-américain. "C'est la seule solution", selon M. Abe.
Archipel occupé par les Américains après-guerre et rétrocédé au Japon en 1972, Okinawa héberge plus de la moitié des 47.000 GI's stationnés au Japon, une cohabitation forcée qui est mal vécue par la population locale.
Les habitants se plaignent de nuisances sonores et des risques d'accident. Ils estiment aussi que la présence de tant de soldats américains constitue une porte ouverte à la criminalité, notamment aux viols, s'appuyant sur plusieurs faits divers ces dernières années.
Takeshi Onaga doit se rendre la semaine prochaine aux Etats-Unis, notamment à Wahington, où il espère rencontrer des responsables de la Défense.
Elu en 2014 gouverneur d'Okinawa, M. Onaga s'est dit "confiant" de pouvoir stopper le transfert prévu de la base aérienne US de Futenma à Henoko, dans le nord-est de l'archipel.
Située dans la ville de Ginowan, la base de Futenma doit être déplacée vers une région littorale moins peuplée, mais les habitants d'Okinawa n'en veulent plus du tout sur leur territoire.
"Le gouvernement (central) a pris nos terres et nous demande de supporter le fardeau des bases américaines", a déploré le gouverneur devant des journalistes à Tokyo.
"Nous voulons qu'il stoppe les travaux de construction et ouvre des discussions", a plaidé M. Onaga, qui considère que le déploiement des Marines américains est un "obstacle" au développement économique d'Okinawa.
Ce dernier, qui a pris la tête dimanche de 35.000 militants pacifistes à Naha, la capitale d'Okinawa, apparaît de plus en plus comme le porte-drapeau de l'opposition à la présence américaine dans l'archipel.
Le Premier ministre conservateur Shinzo Abe a réitéré sa volonté de procéder au transfert de la base de Futenma lors de son sommet avec le président américain Barack Obama le 29 avril à Washington, dans le cadre du pacte de défense nippo-américain. "C'est la seule solution", selon M. Abe.
Archipel occupé par les Américains après-guerre et rétrocédé au Japon en 1972, Okinawa héberge plus de la moitié des 47.000 GI's stationnés au Japon, une cohabitation forcée qui est mal vécue par la population locale.
Les habitants se plaignent de nuisances sonores et des risques d'accident. Ils estiment aussi que la présence de tant de soldats américains constitue une porte ouverte à la criminalité, notamment aux viols, s'appuyant sur plusieurs faits divers ces dernières années.