Petites notes pour vous situer l’environnement où vont évoluer nos aventuriers.
L éruption de 1994 et ses importantes retombées de cendres ont totalement détruit la ville. Grâce à la prévention organisée par l'observatoire volcanologique et malgré la soudaineté de l'éruption, pratiquement aucunes victimes n'ont été à déplorer. Les dégâts matériels ont par contre été extrêmement importants et actuellement il ne reste qu'une petite partie de la ville, le reste n'ayant pas été reconstruit. Dans la partie la plus proche du volcan, il ne reste que les trois hôtels, les autres bâtiments s'étant effondrés. L’éruption se poursuit encore même si elle n'a plus l'intensité de 1994. Tavurvur continue de projeter régulièrement des cendres à plusieurs centaines de mètres de hauteur et ces cendres retombent inlassablement sur la ville.
Je vous invite maintenant à suivre en direct l’arrivée de nos navigateurs (extrait du journal de Hiria)
« Nous sommes arrivés vers 04h00 du matin à Kokopo - la ville/le port qui serait ouvert aux yachts si Rabaul était fermé. Nous avons ainsi longé la côte, mais pas un yacht, et pas grand-chose qui pourrait ressembler à un point de ralliement de bateaux. Nous décidons donc de continuer à longer et entrer dans la profonde baie, Simpson Harbour. A notre tribord, trois cônes volcaniques, deux de tailles sensiblement identiques, une plus aplatie. En se rapprochant, un des 3 cônes fumait toujours, et la plupart des arbres dans une proximité de 2 kilomètres ne conservaient que leurs troncs et quelques branches.
Punua : « tu es sur que c’est ici ? »
Le fond de la baie est jonché de vieux bateaux rouillés. Que 3 navires sont au mouillage. Aux jumelles, Fai discerne un bâtiment semblant mieux bâti que les autres nous nous dirigeons vers lui.
Hiria : Approchons-nous de ce quai et demandons plus d’information ;
Punua : tu es sur ?
Le fond de la baie est jonché de vieux bateaux rouillés. Que 3 navires sont au mouillage. Aux jumelles, Fai discerne un bâtiment semblant mieux bâti que les autres nous nous dirigeons vers lui.
Hiria : Approchons-nous de ce quai et demandons plus d’information ;
Punua : tu es sur ?
Nous nous approchons. Des personnes s’approchent du quai, échanges de civilités. Nous leur demandons où se passent les formalités :
- 500 mètres à droite, sur l’autre quai!
À 9h15, des officiels en civil et en par-dessus jaune fluo nous font signes..
- 500 mètres à droite, sur l’autre quai!
À 9h15, des officiels en civil et en par-dessus jaune fluo nous font signes..
On lèvre l’ancre et on s’approche prudemment ..Le temps de faire cette petite manœuvre, des spectateurs se sont regroupés sur le quai. Koronui, Fai et Hervé, lancent les amarres qui sont rattrapées et fermement attachées sur les rognons de ce qui avaient du être des bites d‘amarrage.
Johnston, des Autorités Portuaires monte le premier (et juste avant, prend une photo de OTNF avec son téléphone portable), il est suivi d’Ezezkiel du service Quarantaine, et enfin de 3 autres personnes. Entre temps, notre joyeuse équipe avait commencé à jouer ukulélé et chanter pour nos spectateurs étonnés.
Dans la cabine, où nous complétons les documents on nous propose de s retourner sur Kokopo pour être plus près des commodités - dans ce cas, Johnston se propose de nous remplir l‘eau avec sa brouette, il n‘habite pas loin du bord de mer-, ou de rester sur le quai. Mais comme il faut revenir à Rabaul pour la clearance, nous optons pour la seconde option. »….