Réveillé à 6h00 du matin, par l’arrivée sur la pirogue de Punua, Hervé et Sam
Je prépare mes affaires (2 ordinateurs et accessoires), et je vais à terre, en sautant à l’eau, mes vêtements dans un second sac. Douche, agréable. En sortant, Fai est sur la plage, avec Koronui. Encore quelques peu titubant : il a pris le petit déjeuné avec les pêcheurs voisin!
Je me retourne et aperçoit la personne avec qui j’avais rendez-vous, assis, face à la mer, un journal à la main. Hello Joe, I didn’t see you, here, so discret! il me sort des cartes papier de la région, il me les ouvres: is it a safe passage for us ?
Ca ne l’était pas pour les japonais! Mais c’était autre chose! Le chenal fait 20 à 30nm de large, tu ne risques rien. Passe par ici, remonte, passe à l’ouest cette petite île et de monter, longeant les côtes. Tu ne risques rien - tu as toute la profondeur nécessaire. Attention aux changements de courants, et les mauvais coups de vents et de vagues qui peuvent arriver ici. Près de 300nm, puis tu dois passer au travers des récifs ici : cela, tu devras le faire de jour. Puis directement sur Rabaul. Rabaul was the Japanese strong point during the war - lots of tunnels and stuff.
Il propose de nous revoir vers 14h00, il viendra avec un GPS portable pour tenter de localier la pirogue sur MaxSea.
Je retourne voir Koronui - visage tournée vers la mer….
La question qui tournait avant le départ - familles, amis, proches, moi-même - était: après tout cela, quand le voyage est loin, l’issue incertaine, où la mort se cache et semble nous attendre derrière ou sous chaque vague, les choses se disloquent, les uns partent, quand nous avons côtoyé déprivation, inconfort et solitude, comment revenir et revivre à nouveau dans son monde?
Je prépare mes affaires (2 ordinateurs et accessoires), et je vais à terre, en sautant à l’eau, mes vêtements dans un second sac. Douche, agréable. En sortant, Fai est sur la plage, avec Koronui. Encore quelques peu titubant : il a pris le petit déjeuné avec les pêcheurs voisin!
Je me retourne et aperçoit la personne avec qui j’avais rendez-vous, assis, face à la mer, un journal à la main. Hello Joe, I didn’t see you, here, so discret! il me sort des cartes papier de la région, il me les ouvres: is it a safe passage for us ?
Ca ne l’était pas pour les japonais! Mais c’était autre chose! Le chenal fait 20 à 30nm de large, tu ne risques rien. Passe par ici, remonte, passe à l’ouest cette petite île et de monter, longeant les côtes. Tu ne risques rien - tu as toute la profondeur nécessaire. Attention aux changements de courants, et les mauvais coups de vents et de vagues qui peuvent arriver ici. Près de 300nm, puis tu dois passer au travers des récifs ici : cela, tu devras le faire de jour. Puis directement sur Rabaul. Rabaul was the Japanese strong point during the war - lots of tunnels and stuff.
Il propose de nous revoir vers 14h00, il viendra avec un GPS portable pour tenter de localier la pirogue sur MaxSea.
Je retourne voir Koronui - visage tournée vers la mer….
La question qui tournait avant le départ - familles, amis, proches, moi-même - était: après tout cela, quand le voyage est loin, l’issue incertaine, où la mort se cache et semble nous attendre derrière ou sous chaque vague, les choses se disloquent, les uns partent, quand nous avons côtoyé déprivation, inconfort et solitude, comment revenir et revivre à nouveau dans son monde?
Quand le voyage est loin, l'issue incertaine
où la mort se cache derrière chaque vague
quand nous avons côtoyé inconfort, solitude
comment revenir et vivre à nouveau dans son monde
