L'OPT doit se restructurer pour maintenir son équilibre financier et préserver les emplois de ses agents.
PAPEETE, le 16 octobre 2018. Dans le cadre de sa réorganisation -le plan Ambition 2020, l'Office polynésien des postes et télécommunications va créer deux sociétés en janvier 2019. La première réunira les activités de Vini et celles de la direction des télécoms de l’OPT et la seconde regroupera les activités postales et bancaires de l’OPT.
Les représentants à l'assemblée examineront ce jeudi un projet de loi du Pays modifiant les missions de l'Office des postes et télécommunications. Cette modification fait partie du plan "Ambition 2020". Pour l'OPT, une refonte de son organisation était devenue nécessaire. En 2015, un rapport de la chambre territoriale des comptes avait en effet mis en avant que " le modèle économique fondé sur le financement par les télécommunications des activités déficitaires (services postaux et financiers) s’est essoufflé, comme en témoigne l’évolution inquiétante des résultats consolidés du groupe OPT, tout juste à l’excédent en 2013". "Les coûts de structure de l’OPT, liés notamment à la densité de son réseau, obèrent son développement dans un environnement désormais concurrentiel depuis 2011 sur l’internet et 2013 sur la téléphone mobile", soulignaient les experts.
Quels changements ?
"Ce plan prévoit, au niveau de l’organisation du groupe, de conserver l’OPT sous sa forme d’établissement public, avec ses missions, et de lui permettre de restructurer ses services et filiales en créant deux nouvelles sociétés par actions simplifiées : un opérateur télécom regroupant la société VINI et la direction des télécoms de l’OPT, et un opérateur de services postaux et bancaires qui regroupera les activités postales et bancaires de l’OPT ", détaille l'assemblée dans la présentation de ce texte. Le débutd 'activité de ces nouvelles sociétés est prévue pour janvier 2019.
"La mise en œuvre de ce plan nécessitant la modification de certaines dispositions réglementaires, cette loi du Pays vient préciser que la dénomination OPT recouvre le groupe constitué autour de l’Office par ses filiales ; compléter les missions de l’Office de deux missions d’intérêt général, à savoir la contribution à l’aménagement et au développement du territoire, par son réseau de points de contact, et la fourniture de services financiers dans le cadre de l’inclusion financière postale ; soumettre à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française les comptes annuels et le rapport de gestion de l’établissement, ainsi que les comptes annuels consolidés et le rapport de gestion du groupe ; enfin, prévoir la possibilité de transférer les autorisations d’établir et d’exploiter un réseau ouvert au public ou de fourniture au public d’un service de télécommunications."
Et les salariés ?
"S’agissant du reclassement des salariés concernés par la fusion de la société VINI et de la direction des télécoms de l’OPT, il a été indiqué que cette question sera abordée avec les instances représentatives du personnel, qu’un protocole sera signé pour régler leur situation à court terme, et que des négociations seront ensuite menées afin de fixer, dans un délai de deux ans, les conditions de ce reclassement dans une convention d’entreprise propre au futur opérateur télécom intégré (OTI)", précise Béatrice Lucas, rapporteur du projet de loi du Pays.
Les représentants à l'assemblée examineront ce jeudi un projet de loi du Pays modifiant les missions de l'Office des postes et télécommunications. Cette modification fait partie du plan "Ambition 2020". Pour l'OPT, une refonte de son organisation était devenue nécessaire. En 2015, un rapport de la chambre territoriale des comptes avait en effet mis en avant que " le modèle économique fondé sur le financement par les télécommunications des activités déficitaires (services postaux et financiers) s’est essoufflé, comme en témoigne l’évolution inquiétante des résultats consolidés du groupe OPT, tout juste à l’excédent en 2013". "Les coûts de structure de l’OPT, liés notamment à la densité de son réseau, obèrent son développement dans un environnement désormais concurrentiel depuis 2011 sur l’internet et 2013 sur la téléphone mobile", soulignaient les experts.
Quels changements ?
"Ce plan prévoit, au niveau de l’organisation du groupe, de conserver l’OPT sous sa forme d’établissement public, avec ses missions, et de lui permettre de restructurer ses services et filiales en créant deux nouvelles sociétés par actions simplifiées : un opérateur télécom regroupant la société VINI et la direction des télécoms de l’OPT, et un opérateur de services postaux et bancaires qui regroupera les activités postales et bancaires de l’OPT ", détaille l'assemblée dans la présentation de ce texte. Le débutd 'activité de ces nouvelles sociétés est prévue pour janvier 2019.
"La mise en œuvre de ce plan nécessitant la modification de certaines dispositions réglementaires, cette loi du Pays vient préciser que la dénomination OPT recouvre le groupe constitué autour de l’Office par ses filiales ; compléter les missions de l’Office de deux missions d’intérêt général, à savoir la contribution à l’aménagement et au développement du territoire, par son réseau de points de contact, et la fourniture de services financiers dans le cadre de l’inclusion financière postale ; soumettre à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française les comptes annuels et le rapport de gestion de l’établissement, ainsi que les comptes annuels consolidés et le rapport de gestion du groupe ; enfin, prévoir la possibilité de transférer les autorisations d’établir et d’exploiter un réseau ouvert au public ou de fourniture au public d’un service de télécommunications."
Et les salariés ?
"S’agissant du reclassement des salariés concernés par la fusion de la société VINI et de la direction des télécoms de l’OPT, il a été indiqué que cette question sera abordée avec les instances représentatives du personnel, qu’un protocole sera signé pour régler leur situation à court terme, et que des négociations seront ensuite menées afin de fixer, dans un délai de deux ans, les conditions de ce reclassement dans une convention d’entreprise propre au futur opérateur télécom intégré (OTI)", précise Béatrice Lucas, rapporteur du projet de loi du Pays.