Un accueil chaleureux lors de l'escale au Vanuatu: rien de mieux pour remettre le coeur à l'ouvrage (photo de Hiria)
L'équipage est fatigué. Cependant, en dépit des difficultés liées à l'inconfort, à la promiscuité et aux couchettes humides qui n'arrivent pas à sécher, tout le monde essaye de garder le moral et de dépasser les tensions qui peuvent naitre de cette situation qui met parfois les nerfs à rude épreuve. Le défi du périple est aussi moral.
Ces étapes (Cook, Tonga, Fiji, Vanuatu...), et la chaleur grandissante de l'accueil, sont essentielles à l'équipage pour se ressourcer, reprendre des forces, se doucher, laver le linge imprégné de sel et de sueur, réparer les avaries, nettoyer l'électronique, et manger plus convenablement, afin de poursuivre le périple. L'équipage a cédé aux insistances de la population et a décidé de prolonger l'escale à Port Vila de deux jours, et de ne reprendre la mer que lundi dans la matinée.
A Tahiti, l'association "Arts et culture, Fondation Daniel Palacz" a décidé de soutenir cette belle aventure. Elle organise une vente aux enchères de photos et de gravures anciennes, exposées à l'assemblée, dont les bénéfices seront reversés au profit de l'expédition. La soirée de gala est programmée le jeudi 16 septembre 2010.
Depuis Port Vila, Hiria Otino, l'initiateur de ce projet un peu fou, confirme que les médias de la région suivent avec attention le périple de la pirogue.
C'est la première fois qu'une pirogue reprenant un modèle ancien, et construite en un temps record, décide de traverser le grand Pacifique d'Est en Ouest et de refaire en sens inverse l'itinéraire des migrations parties de l'Asie pour peupler l'océan Pacifique. Pour Hiria qui n'a rien perdu de sons sens de la géopolitique et de la diplomatie, cette initiative permet aussi de situer la Polynésie française dans un Pacifique en mutation qui jouera dans l'avenir un rôle de plus en plus grand, entre les deux grandes puissances de la planète que sont les Etats-Unis et la Chine, à la condition que l'Océanie puisse s'exprimer et se faire entendre.
A sa manière, la frêle pirogue O Tahiti Nui Freedeom jette un lien entre les peuples et les cultures du plus grand océan du monde.
Ces étapes (Cook, Tonga, Fiji, Vanuatu...), et la chaleur grandissante de l'accueil, sont essentielles à l'équipage pour se ressourcer, reprendre des forces, se doucher, laver le linge imprégné de sel et de sueur, réparer les avaries, nettoyer l'électronique, et manger plus convenablement, afin de poursuivre le périple. L'équipage a cédé aux insistances de la population et a décidé de prolonger l'escale à Port Vila de deux jours, et de ne reprendre la mer que lundi dans la matinée.
A Tahiti, l'association "Arts et culture, Fondation Daniel Palacz" a décidé de soutenir cette belle aventure. Elle organise une vente aux enchères de photos et de gravures anciennes, exposées à l'assemblée, dont les bénéfices seront reversés au profit de l'expédition. La soirée de gala est programmée le jeudi 16 septembre 2010.
Depuis Port Vila, Hiria Otino, l'initiateur de ce projet un peu fou, confirme que les médias de la région suivent avec attention le périple de la pirogue.
C'est la première fois qu'une pirogue reprenant un modèle ancien, et construite en un temps record, décide de traverser le grand Pacifique d'Est en Ouest et de refaire en sens inverse l'itinéraire des migrations parties de l'Asie pour peupler l'océan Pacifique. Pour Hiria qui n'a rien perdu de sons sens de la géopolitique et de la diplomatie, cette initiative permet aussi de situer la Polynésie française dans un Pacifique en mutation qui jouera dans l'avenir un rôle de plus en plus grand, entre les deux grandes puissances de la planète que sont les Etats-Unis et la Chine, à la condition que l'Océanie puisse s'exprimer et se faire entendre.
A sa manière, la frêle pirogue O Tahiti Nui Freedeom jette un lien entre les peuples et les cultures du plus grand océan du monde.
Visite à bord de la pirogue (photos de Hiria)
