GENEVE, 25 octobre 2011 (AFP) - L'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine voient émerger de nouvelles applications informatiques, adaptées aux besoins des consommateurs des pays pauvres et démontrant les apports concrets au développement des réseaux numériques, du wi-fi au téléphone mobile.
En Ouganda, "il suffit maintenant d'un téléphone portable et d'une imprimante, sans même avoir accès à internet, pour obtenir les résultats d'analyses d'un nourrisson en deux semaines, là où il fallait auparavant trois mois", raconte le directeur exécutif de l'Onusida Michel Sidibe.
Au Kenya, les possesseurs de téléphones portables peuvent virer de petites sommes d'argent grâce à leur mobile, sans forcément avoir de compte bancaires.
Deux exemples parmi ceux présentés au Forum de l'Union internationale des télécoms qui se déroule jusqu'à jeudi à Genève et qui montrent les améliorations quotidiennes apportées aux populations des pays en voie de développement par les nouvelles technologies de communication.
A une autre échelle, l'Etat indien a récemment lancé des tablettes destinées aux écoliers pour un prix record de 35 dollars.
"Notre objectif est maintenant d'atteindre un coût de 10 dollars avec un meilleur processeur et une batterie plus résistante", indique Kapil Sibal, ministre des télécommunications indien.
"Alors nous pourrons l'offrir à tous les enfants du monde, grâce aux économies d'échelle", souligne-t-il.
Le premier ministre des Fidji, Josaia Voreqe Bainirama, sait lui qu'il ne pourra pas réaliser d'économies d'échelle, puisque les 890.000 habitants du pays sont dispersés répartis sur 110 îles. Pourtant, les réseaux à haut débit "représentent une solution pour surmonter l'obstacle de l'isolement et des grandes distances", explique-t-il.
"Une mère doit avoir accès à des informations sanitaires même sur une île reculée pour garantir la santé de son enfant, un jeune adulte doit avoir accès à un programme en ligne d'éducation, un pêcheur doit pouvoir connaître les prix des poissons sur le marché" et le haut débit apporte des solutions à tous ces problèmes, souligne-t-il.
Fidji prévoit aussi d'améliorer la sécurité avec des "systèmes d'alertes précoces" pour les tsunamis.
"Nous créons l'écosystème et ce sont les clients qui vont contribuer à ce système, avec des applications dont on aurait même pas pu rêver", estime le PDG de l'opérateur téléphonique Du, des Emirats Arabes Unis, Osman Sultan, qui s'attend à de nombreuses nouvelles innovations.
etr/fga/jlb
En Ouganda, "il suffit maintenant d'un téléphone portable et d'une imprimante, sans même avoir accès à internet, pour obtenir les résultats d'analyses d'un nourrisson en deux semaines, là où il fallait auparavant trois mois", raconte le directeur exécutif de l'Onusida Michel Sidibe.
Au Kenya, les possesseurs de téléphones portables peuvent virer de petites sommes d'argent grâce à leur mobile, sans forcément avoir de compte bancaires.
Deux exemples parmi ceux présentés au Forum de l'Union internationale des télécoms qui se déroule jusqu'à jeudi à Genève et qui montrent les améliorations quotidiennes apportées aux populations des pays en voie de développement par les nouvelles technologies de communication.
A une autre échelle, l'Etat indien a récemment lancé des tablettes destinées aux écoliers pour un prix record de 35 dollars.
"Notre objectif est maintenant d'atteindre un coût de 10 dollars avec un meilleur processeur et une batterie plus résistante", indique Kapil Sibal, ministre des télécommunications indien.
"Alors nous pourrons l'offrir à tous les enfants du monde, grâce aux économies d'échelle", souligne-t-il.
Le premier ministre des Fidji, Josaia Voreqe Bainirama, sait lui qu'il ne pourra pas réaliser d'économies d'échelle, puisque les 890.000 habitants du pays sont dispersés répartis sur 110 îles. Pourtant, les réseaux à haut débit "représentent une solution pour surmonter l'obstacle de l'isolement et des grandes distances", explique-t-il.
"Une mère doit avoir accès à des informations sanitaires même sur une île reculée pour garantir la santé de son enfant, un jeune adulte doit avoir accès à un programme en ligne d'éducation, un pêcheur doit pouvoir connaître les prix des poissons sur le marché" et le haut débit apporte des solutions à tous ces problèmes, souligne-t-il.
Fidji prévoit aussi d'améliorer la sécurité avec des "systèmes d'alertes précoces" pour les tsunamis.
"Nous créons l'écosystème et ce sont les clients qui vont contribuer à ce système, avec des applications dont on aurait même pas pu rêver", estime le PDG de l'opérateur téléphonique Du, des Emirats Arabes Unis, Osman Sultan, qui s'attend à de nombreuses nouvelles innovations.
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