Yannick Lowgreen, le président de l'association Tamarii Moruroa espère toujours néanmoins que le premier ministre prendra une "initiative gouvernementale afin de supprimer la notion scélérate du risque négligeable de la loi Morin".
PAPEETE, le 15 juillet 2015. L'amélioration de la reconnaissance et de l'indemnisation des victimes des essais nucléaires ne fait toujours pas partie des nouvelles dispositions de la loi. L'association des vétérans de Moruroa lance un appel au boycott.
Dans un communiqué de presse publié ce mercredi suite à l'adoption par le Sénat de la loi de programmation militaire 2014-2019, l'association Tamarii Moruroa s'insurge qu'aucune amélioration n'a été apportée à la loi Morin de 2010. Son président Yannick Lowgreen reproche au premier ministre Manuel Valls de ne pas avoir concrétisé des "engagements publics pris lors de la réception des parlementaires d’outre-mer le 3 juin dernier suite à une intervention des députés polynésiens afin de favoriser l’étude d’une disposition visant à améliorer la reconnaissance et l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français. Des propos qui ont été un signe fort de l’Etat pour nous les vétérans et veuves mais qui sont passé aux oubliettes, une fois de plus. Nous sommes trahis par une classe politique ingrate, de gauche comme de droite" écrit Yannick Lowgreen.
Avec la loi de programmation militaire 2014-2019, les associations de défense des victimes du nucléaire espéraient que des amendements pourraient améliorer les écueils de la loi Morin considérée comme "inefficace". Or selon l'association Tamarii Moruroa "tous les amendements proposés par les différents parlementaires sont jugés irrecevables au titre de l’article 40 de la constitution" considérant que cette initiative parlementaire "crée ou aggrave une charge publique". Toujours selon l'association des vétérans de Moruroa, "toutes les petites dispositions annexes proposées par Patricia Adam présidente de la commission défense à l’Assemblée Nationale, ne changeront rien du tout".
Ainsi l'association regrette que sans changements notables : "Le CIVEN (comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires) va continuer à rejeter 98% des dossiers recevables qui remplissent les trois conditions : pathologie, secteur géographique contaminé et période d’exposition". Au final, pour espérer obtenir réparation "les victimes devront entamer une procédure longue et coûteuse devant le tribunal administratif, en faisant face à l’acharnement de l’Etat". Pour faire face à cet enlisement, Tamarii Moruroa propose de riposter par "le boycott généralisé et médiatisé à mettre en place par les cinq associations (Aven, Anvven, Fnom, Moruroa e Tatou et Tamarii Moruroa) représentées au sein de la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires". Mais il n'est pas certain que cet appel général au boycott soit réellement suivi et productif.
Dans un communiqué de presse publié ce mercredi suite à l'adoption par le Sénat de la loi de programmation militaire 2014-2019, l'association Tamarii Moruroa s'insurge qu'aucune amélioration n'a été apportée à la loi Morin de 2010. Son président Yannick Lowgreen reproche au premier ministre Manuel Valls de ne pas avoir concrétisé des "engagements publics pris lors de la réception des parlementaires d’outre-mer le 3 juin dernier suite à une intervention des députés polynésiens afin de favoriser l’étude d’une disposition visant à améliorer la reconnaissance et l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français. Des propos qui ont été un signe fort de l’Etat pour nous les vétérans et veuves mais qui sont passé aux oubliettes, une fois de plus. Nous sommes trahis par une classe politique ingrate, de gauche comme de droite" écrit Yannick Lowgreen.
Avec la loi de programmation militaire 2014-2019, les associations de défense des victimes du nucléaire espéraient que des amendements pourraient améliorer les écueils de la loi Morin considérée comme "inefficace". Or selon l'association Tamarii Moruroa "tous les amendements proposés par les différents parlementaires sont jugés irrecevables au titre de l’article 40 de la constitution" considérant que cette initiative parlementaire "crée ou aggrave une charge publique". Toujours selon l'association des vétérans de Moruroa, "toutes les petites dispositions annexes proposées par Patricia Adam présidente de la commission défense à l’Assemblée Nationale, ne changeront rien du tout".
Ainsi l'association regrette que sans changements notables : "Le CIVEN (comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires) va continuer à rejeter 98% des dossiers recevables qui remplissent les trois conditions : pathologie, secteur géographique contaminé et période d’exposition". Au final, pour espérer obtenir réparation "les victimes devront entamer une procédure longue et coûteuse devant le tribunal administratif, en faisant face à l’acharnement de l’Etat". Pour faire face à cet enlisement, Tamarii Moruroa propose de riposter par "le boycott généralisé et médiatisé à mettre en place par les cinq associations (Aven, Anvven, Fnom, Moruroa e Tatou et Tamarii Moruroa) représentées au sein de la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires". Mais il n'est pas certain que cet appel général au boycott soit réellement suivi et productif.