Le père Auguste, président du conseil d'administration de 193. L'association est aujourd'hui présidée par Jerry Gooding (Photo d'archives : octobre 2016)
PAPEETE, 28 mars 2018 - Une lettre ouverte de l’association 193 invite les groupes politiques candidats aux élections territoriales à se positionner vis-à-vis de ses revendications sur la question du nucléaire.
Organisation d’un référendum local sur le fait nucléaire en Polynésie française ; réforme de la loi Morin d’indemnisation des victimes du nucléaire ; prise en charge totale par l’Etat des dépenses engagée depuis le début par la Caisse de prévoyance sociale pour le traitement des cancers reconnus potentiellement radio-induits ; réalisation d’une étude sur effets transgénérationnels du nucléaire : dans une lettre ouverte adressée mardi, l’association 193 interpelle les groupes politiques en campagne pour les élections territoriales et leur demande de se positionner publiquement sur les combats qu'elle mène depuis bientôt trois ans.
"Certains d'entre vous seront aux commandes du fenua d'ici quelques jours", constate la lettre ouverte. "La politique a ouvert les portes aux essais nucléaires et l'Etat français en a profité pour s'installer. Aussi, aujourd'hui, c'est la politique qui doit demander à l'Etat, justice, réparation et versement des dommages et intérêts. L'Association 193 souligne qu'elle veillera à ce que les populations polynésiennes, oubliées du nucléaire, obtiennent réponse à leur appel lancé par la pétition, et formule le souhait, que tous polynésiens que vous êtes et que nous sommes, nous arrivions à nous unir autour de cette problématique qui n'a que trop duré".
L’association 193 assure compter "plus de 54000" signataire à la pétition mise en circulation début 2016 pour demander l’organisation d’un référendum local sur le fait nucléaire en Polynésie française, "soit un quart de l'électoral local".
Organisation d’un référendum local sur le fait nucléaire en Polynésie française ; réforme de la loi Morin d’indemnisation des victimes du nucléaire ; prise en charge totale par l’Etat des dépenses engagée depuis le début par la Caisse de prévoyance sociale pour le traitement des cancers reconnus potentiellement radio-induits ; réalisation d’une étude sur effets transgénérationnels du nucléaire : dans une lettre ouverte adressée mardi, l’association 193 interpelle les groupes politiques en campagne pour les élections territoriales et leur demande de se positionner publiquement sur les combats qu'elle mène depuis bientôt trois ans.
"Certains d'entre vous seront aux commandes du fenua d'ici quelques jours", constate la lettre ouverte. "La politique a ouvert les portes aux essais nucléaires et l'Etat français en a profité pour s'installer. Aussi, aujourd'hui, c'est la politique qui doit demander à l'Etat, justice, réparation et versement des dommages et intérêts. L'Association 193 souligne qu'elle veillera à ce que les populations polynésiennes, oubliées du nucléaire, obtiennent réponse à leur appel lancé par la pétition, et formule le souhait, que tous polynésiens que vous êtes et que nous sommes, nous arrivions à nous unir autour de cette problématique qui n'a que trop duré".
L’association 193 assure compter "plus de 54000" signataire à la pétition mise en circulation début 2016 pour demander l’organisation d’un référendum local sur le fait nucléaire en Polynésie française, "soit un quart de l'électoral local".